Les légers dysfonctionnements des centrales nucléaires dans les pays de l'Est

Les "légers dysfonctionnements" des centrales nucléaires dans les pays de l'Est:
tous les accidents graves commencent par une suite de petits pépins...

La centrale nucléaire roumaine de Cernavoda arrêtée suite à une défaillance
30/01/05 - La centrale nucléaire roumaine de Cernavoda (sud-est) a été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi en raison d'une défaillance technique, qui n'a pas été accompagnée d'"émission de radioactivité", a indiqué dimanche le ministère de l'Economie. "La défaillance d'un robinet du système d'arrêt rapide a été constatée pendant un contrôle de routine", a-t-on précisé de même source. Les réparations ont commencé aussitôt et la centrale sera remise en marche vendredi prochain, a assuré le ministère. La première tranche, la seule des cinq prévues à avoir été mise en service jusqu'ici, a une capacité de 705 mégawatts et fournit environ 10% des besoins d'énergie du pays.

Incident dans une centrale nucléaire: vent de panique dans une région russe
05/11/04 - Un vent de panique soufflait vendredi sur plusieurs villes d'une région située à environ 800 km au sud-est de Moscou, à la suite d'un incident la veille dans une centrale nucléaire, que les autorités affirment être sans gravité. Un témoin a rapporté par téléphone qu'un sentiment de panique courait parmi la population de la ville de Penza, alors que selon l'agence Ria-Novosti les habitants de la ville de Saransk se sont précipités pour acheter tous les stocks d'iode (censée atténuer les effets de la radioactivité) disponibles dans les pharmacies. "Le réacteur n°2 de la centrale de Balakova a été arrêté le 4 novembre à 01H24 par une procédure d'urgence à la suite de problèmes dans le fonctionnement de la salle des turbines", a indiqué le service de presse de la centrale dans un communiqué. "Il n'y a pas eu de détérioration de la situation en matière de radioactivité, de dépassement des normes, ni de violation des conditions de sécurité", a ajouté la centrale, assurant que "l'incident n'était pas significatif pour la sécurité et était classifié au niveau zéro sur l'échelle internationale des incidents nucléaires". "Des réparations sont en cours dans le bloc énergétique, et devraient être achevées le 5 novembre, permettant une remise en route dans le respect de toutes les normes du règlement technologique le 6 novembre", a assuré la centrale.

Arrêt d'urgence d'un bloc de la centrale nucléaire russe de St-Pétersbourg
11/10/04 - Le bloc numéro un de la centrale nucléaire russe de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) a été arrêté dimanche soir par une procédure automatique d'urgence pour des problèmes techniques encore non précisés, a rapporté lundi l'antenne locale du ministère des situations d'urgence. L'appareillage de la centrale a enregistré une chute de puissance et le bloc a été arrêté automatiquement, a précisé la même source, en ajoutant qu'une commission spéciale travaille sur place. Toujours selon la même source, le niveau de radioactivité est resté normal dans la région.

Incident dans une centrale nucléaire: fuite radioactive dans un cours d'eau
30/08/04 - Des substances radioactives provenant de la centrale nucléaire de Neckarwestheim (sud-ouest de l'Allemagne) ont été découvertes dans le Neckar, un affuent du Rhin, a indiqué lundi le ministère régional de l'Environnement à Stuttgart.
L'incident s'est produit lors des travaux de vérification annuels de la centrale fin juillet, a précisé le ministère, soulignant qu'une quantité "infiniment petite" de substances radioactives s'était écoulée dans le Neckar. Le ministère a écarté tout danger pour la population. Mais c'est "inquiétant" dans la mesure où deux incidents semblables avaient été constatés à la centrale nucléaire de Philippsburg, dans la même région, l'un en septembre 2002 et l'autre en avril 2003, a-t-il toutefois ajouté.
Le ministère s'étonne que l'incident à Neckarwerstheim ait été révélé seulement un mois après les faits et a demandé des explications à l'exploitant de la centrale.

Les autorités ukrainiennes minimisent deux incidents dans un réacteur nucléaire
12/08/04 - Les autorités ukrainiennes ont minimisé jeudi la portée des deux incidents survenus en début de semaine dans le nouveau réacteur nucléaire de la centrale de Khmelnitsky, selon un communiqué de Energoatom, l'Agence ukrainienne chargée de la gestion des centrales atomiques. Energoatom a confirmé que ces deux incidents avaient bien eu lieu, assurant néanmoins qu'elle "ne voyait pas de raisons de s'inquiéter" et accusant "certains médias de gonfler" cette affaire, indique le communiqué. Les deux incidents sont liés à des "tests menés après le lancement du réacteur" et devant durer jusqu'au mois de décembre, a déclaré un responsable de la commission gouvernementale chargée de la gestion du nucléaire, Anatoly Demianenko cité dans le communiqué. "Ces incidents ne représentent aucune menace ni pour la population ni pour l'environnement", a-t-il ajouté. Le nouveau réacteur nucléaire K2 avait été déconnecté dimanche du réseau électrique par les systèmes de sécurité, une heure et demi seulement après avoir été mis en service. Le bloc avait continué à tourner à 35% de sa puissance, puis avait été rebranché sur le réseau. Après deux heures et demi de fonctionnement, le système d'arrêt d'urgence l'avait finalement complètement éteint. Remis en marche lundi, le réacteur a été une nouvelle fois stoppé dans la nuit de mardi à mercredi sur demande préalable de la centrale. Le réacteur K2, de type russe, à eau pressurisé VVER et d'une puissance maximale de 1.000 mégawatt, avait été solennellement mis en service en présence du président Léonid Koutchma. Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes en service fournissent près de 50% de l'électricité consommée dans le pays. La cinquième centrale, Tchernobyl (nord), qui, en 1986, avait été le théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire, a été fermée en décembre 2000 en échange d'une aide internationale.

Interruption d'un réacteur nucléaire en Russie
MOSCOU (14 février 2004) - Le réacteur numéro 5 de la centrale nucléaire de Novovoronej, la plus grande de Russie, s'est automatiquement arrêté samedi à la suite d'un incendie dans un transformateur, selon Valery Jbannikov, ingénieur en chef de l'installation.
Le feu a été éteint par les équipes spécialisées sur place.
Les autorités affirment que le niveau de radiation est normal. Elles escomptent le redémarrage du réacteur dimanche.
La Russie compte un total de 30 réacteurs pour neuf centrales nucléaires. Celle Novovoronej est située dans le centre du pays.

Un réacteur nucléaire arrêté en Ukraine suite à un incendie
06/01/04 - Un réacteur de la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) a été arrêté dimanche à la suite d'un incendie dans un transformateur, a rapporté mardi le quotidien national Segodnia, selon lequel cet accident n'a provoqué aucune hausse de radioactivité.
La centrale de Rivné n'était pas joignable mardi, jour férié en Ukraine, pour commenter ces informations. L'agence Interfax, en citant la direction, avait rapporté lundi l'arrêt du réacteur, mais en le mettant sur le compte d'une panne du transformateur. Le feu s'est déclaré dimanche soir dans un transformateur de l'unité n°1, qui a été immédiatement mis hors service, selon Segodnia.
L'incendie a été rapidement éteint et la direction de la centrale a créé une commission spéciale pour enquêter sur ses origines, selon le journal.
Le réacteur arrêté doit être relancé ces prochains jours, après la réparation du transformateur, selon l'agence Interfax.
Cette installation atomique compte trois réacteurs VVER-440 à eau pressurisée. La mise en service du quatrième bloc, en cours de construction, est attendue cette année.
Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes produisent près de la moitié de l'énergie électrique nationale.

AIEA: les autorités hongroises et Framatom ANP responsables d'un incident
BUDAPEST, 25 juin 03 - Les autorités hongroises et le sous-traitant Framatom ANP sont responsables d'une fuite de gaz radioactif en avril dernier à la centrale nucléaire de Paks, a annoncé mercredi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Budapest. Cette fuite, le 10 avril, pendant le nettoyage des piles de combustion de la centrale, située à une centaine de kilomètres au sud de Budapest, n'a pas fait de victimes, mais a suscité une vive émotion en Hongrie. Budapest a demandé à l'AIEA, organe des Nations unies dont le siège est à Vienne, d'enquêter sur l'incident. Rendant compte de l'enquête, l'AIEA a déclaré dans une conférence de presse que la direction de la centrale de Paks et l'Agence nucléaire hongroise auraient dû mieux superviser le sous-traitant engagé pour le nettoyage des piles de combustion, la firme Framatom ANP (FANP), filiale du groupe nucléaire français Areva et de l'Allemand Siemens. "La conception et l'utilisation du réservoir et du système de nettoyage utilisés ne répondaient pas aux normes de sécurité de l'AIEA", a annoncé Ken Brockmann, directeur du département de sécurité de l'AIEA, au cours d'une conférence de presse à Budapest. "Les experts de l'Agence nucléaire hongroise et de la centrale de Paks n'ont pas été assez sévères en accordant les licences nécessaires pour l'opération du réservoir", a ajouté l'AIEA dans un communiqué. "Ils n'ont pas posé toutes les questions nécessaires avant l'utilisation d'une nouvelle technologie comme celle-ci". De plus l'opérateur a travaillé sans supervision adéquate, poursuit le communiqué. En revanche, l'AIEA estime que la centrale a pris les mesures appropriées pour protéger son personnel des radiations et que le public n'a pas été mis en danger. L'incident nucléaire était de niveau 3 sur une échelle de 7 où un accident nucléaire occupe la 4ème position et la catastrophe de Tchernobyl la 7ème. Selon l'AIEA, un incident du niveau 3 ne requiert aucune mesure à l'extérieur de la centrale nucléaire. Il y a un mois, le président de la centrale de Paks, Istvan Kocsis avait tenu Framatom ANP, pour responsable de l'incident, reconnaissant en même temps un manquement dans les procédures de contrôle et d'autorisation. La centrale de Paks continue de fonctionner normalement.

Mission de l'AIEA en Hongrie après un incident dans une centrale nucléaire
23/05/03 - L'Agence internationale de l'énergie atomiquea annoncé vendredi qu'elle avait accepté d'enquêter sur une fuite de gaz radioactif à la centrale nucléaire hongroise de Paks, à la demande Budapest.
"Une mission d'experts se rendra en juin à la centrale de Paks (à 120 km au sud de Budapest) et auprès du Comité national hongrois de l'énergie atomique", a annoncé l'AIEA, agence de l'ONU basée à Vienne, dans un communiqué.
Un réchauffement accidentel des piles de combustion avait provoqué en avril une fuite de gaz radioactif dans la seule centrale nucléaire de Hongrie.
Les autorités avaient annoncé n'avoir pas mesuré d'augmentation significative de la radioactivité autour de la centrale mais les écologistes ont affirmé que la gravité de l'incident avait été sous-estimée.
"Nous voulons regagner la confiance des opinions publiques nationale et internationale", avait déclaré mercredi Istvan Csillag, président du Comité national de l'énergie atomique, en annonçant qu'il avait demandé l'aide de l'AIEA.
Les responsables de Paks ont attribué la responsabilité de l'incident à Framatome ANP (FANP), filiale du groupe nucléaire français Areva et de l'allemand Siemens chargée du système de contrôle et de refroidissement de la centrale.
FANP s'était par la suite dit "surpris" par cette mise en cause, jugeant qu'il était trop tôt pour conclure alors que des analyses détaillées étaient encore en cours.

Framatome ANP tenue responsable pour un incident nucléaire en Hongrie
BUDAPEST, 12 mai 03 - Les responsables de la centrale nucléaire de Paks (sud de la Hongrie) ont affirmé lundi qu'un réchauffement accidentel des piles de combustion survenu le 10 avril dernier est à mettre au compte de Framatome ANP (FANP), filiale du groupe nucléaire français Areva et de l'allemand Siemens.

"La cause évidente de l'incident grave ayant eu lieu pendant le nettoyage des piles de combustion doit être imputée à une faute de planification du système de contrôle et de refroidissement produit et opéré par la FANP", a déclaré le président de la centrale, Istvan Kocsis.

"Cette faute de planification n'a pas été détectée par notre système de contrôle et d'autorisation, à plusieurs niveaux", a-t-il ajouté.

Le 10 avril, un incident de niveau 3 (sur une échelle de 7) s'était produit à Paks: les piles de combustion s'étaient réchauffées en raison d'une panne du système de refroidissement, provoquant une fuite de gaz radioactif.

Des mesures effectuées sur place n'ont pas permis de déterminer une augmentation significative de la radioactivité autour de la centrale. Les piles de combustion endommagées se trouvent sous plus de 100 m3 d'eau, leur remplacement pourrait prendre 18 mois, selon M. Kocsis.

Nouvelle panne dans la centrale nucléaire d'EnBW à Neckarwestheim
KARLSRUHE (Allemagne), 20 oct 02 - Une défaillance technique a été découverte sur des appareils régissant la sécurité de la centrale nucléaire de Neckarwestheim (sud-ouest de l'Allemagne), trois semaines après une autre panne, a annoncé dimanche l'exploitant, le groupe énergétique EnBW.

Il s'agit d'une défaillance d'importance "secondaire" d'un point de vue de la sécurité, a toutefois précisé, de son côté, le ministère régional de l'Environnement du Bade-Wurtemberg.

La panne a été réparée samedi à l'occasion d'un arrêt de courte durée de la centrale en raison de travaux qui étaient prévus sur le bloc I, a ajouté EnBW.

Fin septembre, une autre défaillance technique avait conduit à une coupure d'électricité dans cette centrale nucléaire, sans conséquence sur le système de sécurité de l'installation, selon EnBW, dont Electricité de Francedétient 34,5% du capital.

Panne d'un des réacteurs de la centrale nucléaire d'Ignalina
VILNIUS, 1er oct 02 - La turbine d'un des deux réacteurs de la centrale nucléaire d'Ignalina a été arrêtée mardi suite à une panne du système de refroidissement, a annoncé la centrale.

"Le réacteur a été arrêté suite à la découverte d'une fissure dans un tube metallique faisant partie du système de refroidissement de la centrale", a indiqué à Ina Didziulyte, porte-parole de la centrale.

L'incident n'a eu aucun effet sur le niveau de radiation sur le site, a-t-elle souligné.

La centrale lituanienne exploite deux réacteurs de même type que ceux de Tchernobyl. Elle produit environ 70% de l'énergie électrique en Lituanie.

Sous la pression de l'Union européenne, la Lituanie s'est engagée à fermer le premier bloc d'Ignalina d'ici la fin 2005 et de fermer définitivement tout le site avant 2009.

Le coût de cette opération est estimé à trois milliards d'euros.

Deux pannes dans des centrales nucléaires allemandes du groupe EnBW
STUTTGART (Allemagne), 30 sept 02 - Une fuite a été découverte le 16 septembre dans un des conteneurs du système d'évacuation des eaux de la centrale nucléaire d'Obrigheim dans le Bade-Wurtemberg (sud), a annoncé lundi un responsable du groupe énergétique allemand EnBW, détenu à 34,5% par EDF, sur son site internet.

L'incident survenu dans cette centrale, la plus ancienne d'Allemagne, a été classé de "faible importance pour la sécurité" par le ministère régional de l'environnement. Aucune trace de radioactivité n'a été décelée à la suite de cette fuite, selon la même source.

EnBW a aussi indiqué qu'une défaillance technique avait conduit à une coupure d'électricité dans la centrale de Neckarwestheim (sud), sans conséquence sur le système de sécurité de l'installation.

Ces incidents surviennent alors qu'EnBW a effectué une demande de prolongation de l'exploitation de la centrale d'Obrigsheim, a annoncé de son côté le ministère allemand de l'environnement.

Le groupe énergétique souhaite opérer un transfert de contingent énergétique de la centrale de Neckarwestheim II vers la centrale d'Obrigsheim, ainsi que le prévoit une clause de l'accord sur l'abandon progressif du nucléaire signé le 11 juin 2001.

Ce texte de loi, une mesure phare de la première législature du gouvernement social-démocrate/Verts prévoit 32 ans de durée de vie moyenne pour les 19 centrales nucléaires allemandes. Il permet aux industriels de faire durer davantage certaines centrales s'ils en ferment d'autres.

Inondations en République tchèque: aucune influence sur la sécurité des centrales nucléaires (Office de sûreté)
PRAGUE, 14 août - Les inondations catastrophiques en République tchèque "n'ont aucunement influencé la sécurité des centrales nucléaires" du pays, a déclaré mercredi à la télévision la présidente de l'Office d'Etat de sûreté nucléaire (SUJB), Dana Drabova.

Une tranche de 1.000 mégawatts à Temelin (Bohême du sud) et trois tranches de 440 mégawatts à Dukovany (Moravie du sud) travaillent à 100 % de leur puissance, tandis que la tranche 4 de Dukovany est actuellement arrêtée pour une révision régulière, a précisé Mme Drabova.

Les centrales nucléaires "permettent de maintenir la stabilité du système énergétique" du pays, a-t-elle estimé.

La présidente du SUJB a également exclu toute possibilité de fuite radioactive ou de contamination des eaux qui ont partiellement envahi le terrain de l'Institut de recherche nucléaire à Rez, à 10 km au nord de Prague.

Les deux petits réacteurs de l'Institut "sont arrêtés depuis longtemps", des mesures préventives ont été prises dès lundi pour éviter tout risque de fuite ou d'incident écologique, selon Mme Drabova.

Fermeture d'un réacteur nucléaire au Japon après une fuite
TOKYO, 25 mai - Un réacteur nucléaire a été fermé samedi dans le centre du Japon après une fuite dans le système de refroidissement mais aucune contamination radioactive n'est à craindre, ont déclaré des responsables de la société productrice d'électricité.

La fuite a été découverte vers 02H20 du matin (17H20 GMT vendredi) sur le réacteur No 2 de la centrale de Hamaoka, à 200 km à l'ouest de Tokyo.

"Nous estimons la fuite à une vingtaine de litres d'eau mais aucune fuite de radiation ne s'est produite de la centrale", a dit Toshiyuki Hayashi, porte parole de la société Chubu Electric Power.

L'incident s'est produit un jour après que le réacteur eut recommencé à fonctionner. Il avait été fermé pour une modification du système de refroidissement en novembre après un problème dans le réacteur numéro un.

Une cinquantaine de centrales nucléaires fournissent un tiers de l'électricité du Japon. Certaines ont été victimes d'incidents mineurs.

Le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl s'était produit au Japon, en septembre 1999, pas dans une centrale mais dans l'usine de retraitement d'uranium de Tokaimura, à une centaine de km au nord de Tokyo. Un accident dû à une erreur humaine avait tué deux des employés et exposé plus de 400 habitants de la zone à des doses trop fortes de radiations.

Fermeture du réacteur nucléaire de Fugen après une fuite de vapeur radioactive
TOKYO, 9 avr - Le réacteur nucléaire de Fugen à 350 km à l'ouest de Tokyo a été fermé mardi matin à la suite d'une fuite de vapeur radio-active, a annoncé l'Institut de développement du cycle nucléaire (JNCDI).

Un responsable du JNCDI a affirmé qu'il n'y avait aucun danger.

La vapeur s'est échappée d'une valve pressurisée lundi soir vers 23H00 locales (14H00 GMT) et après cela, des manoeuvres ont été entamées pour arrêter le réacteur qui effectuait un test après 11 mois de fermeture.

"Le niveau de radiation détecté est équivalent à un septième de ce qui est considéré comme dangereux", a expliqué Hiroyuki Nakagawa (le porte-parole).

Le réacteur de Fugen est situé à Tsuruka, à l'ouest de Tokyo.

En février, une citerne entreposant des déchets liquides avaient subi une fuite de 3,4 kg de déchets radioactifs à faible dangerosité.

Le réacteur avait été fermé en mai après une autre fuite radioactive. Ce réacteur de 165.000 kw devrait fermer définitivement en mars 2003.

La centrale nucléaire d'Ignalina doit fermer sans négociation (de Palacio)
BARCELONE (Espagne), 14 mar - La centrale nucléaire d'Ignalina "doit fermer sans aucun type de négociation" avant l'adhésion de la Lituanie à l'Union européenne "dans l'intérêt de tous", a affirmé jeudi à Barcelone la commissaire à l'énergie et aux transports, Loyola de Palacio.

"Tout doit être conclu avant le traité d'adhésion dans l'intérêt de tous", a déclaré Mme de Palacio lors d'un colloque en marge du sommet européen de vendredi et samedi à Barcelone.

"A titre personnel, je considère que (cela doit se faire) sans aucun type de négociation", a précisé Mme de Palacio qui s'est dit "très préoccupée" par la centrale d'Ignalina, de type Tchernobyl.

"Avant que les pays candidats n'adhèrent, des centrales devront fermer pour que nous ayons le même niveau de sécurité", a souligné Mme de Palacio.

En marge de ce colloque, elle a précisé qu'elle ne visait pas la centrale tchèque de Temelin qui "a fait l'objet d'une modernisation et d'une mise au point pour que la sécurité soit renforcée à un niveau équivalent" au reste de l'UE.

Russie: la centrale nucléaire de Rostov (sud) arrêtée après un court-circuit
MOSCOU, 8 mars - La centrale nucléaire de Rostov-sur-le-Don (sud) mise en route en décembre dernier a été arrêtée vendredi après un court-circuit, a indiqué le ministère de l'Energie atomique cité par l'agence Ria-novosti.

Le réacteur numéro un de la centrale, et seul pour l'instant à avoir été construit, a été coupé dans une procédure automatique déclenchée par la fumée occasionnée par le court-circuit, selon la même source.

L'incident est sans gravité et le niveau de radioactivité est dans la norme (Russe ?), a précisé le ministère.

Le réacteur VVR-1000 de la centrale est le premier de ce type à fonctionner en Russie.

La construction de la centrale nucléaire, entamée en 1979, avait été suspendue en 1990, faute de ressources financières. Deux autres réacteurs doivent encore être construits.

Vague de suicides à la centrale nucléaire lituanienne d'Ignalia (presse)
VILNIUS, 28 fév - Trois employés de la centrale nucléaire d'Ignalia, que la Lituanie doit fermer pour adhérer à l'Union européenne, ont mis fin à leur jours en février, a rapporté jeudi le quotidien Lietuvos Rytas.

"Tout le monde est nerveux car incertain sur l'avenir et il est difficile de prévoir quelle sera la prochaine victime" de cette vague de suicides, a déclaré au journal le chef du personnel de la centrale, construite il y a 25 ans par les Soviétiques sur le modèle de celle de Tchernobyl (Ukraine).

La Lituanie s'est engagée à fermer le premier des deux réacteurs d'ici 2005, dans le but d'adhérer à l'UE en 2004 selon le programme prévu, mais Bruxelles demande la complète fermeture d'Ignalia en 2009.

Le gouvernement devrait rapidement proposer une date de fermeture au parlement qui a le mot final sur ce projet.

La colère sinon le désespoir grandit à Visaginas, ville de 30.000 habitants (nord-est), construite aux abords de la centrale nucléaire. Le bureau de l'UE récemment inauguré dans la cité est régulièrement la cible de jets de pierres.

L'un des morts par suicide est le chef du département des réparations obsédé par l'idée qu'il subirait un examen de santé aux résultats négatifs et serait licencié. "Il n'y a pas de vie après la perte de mon emploi", a-t-il écrit dans une note laissée près de son corps pendu, selon le quotidien.

Quelque 4.600 personnes travaillent à Ignalina, qui produit 70% de l'électricité consommée en Lituanie.

La centrale nucléaire de Krsko fermée en raison d'une panne
LJUBLJANA, 25 fév - La centrale nucléaire de Krsko (environ 100 km à l'est de Ljubljana) a été fermée lundi matin en raison d'une surchauffe du système de refroidissement du réacteur, a annoncé l'agence STA.

Les signes de surchauffe avaient été détectés dès dimanche. Pour pouvoir examiner la panne, l'électricité approvisionnant la centrale nucléaire a dû être coupée à 02h09 (locales, 01h09 GMT) lundi matin et sera rétablie aussitôt la panne réparée, ont indiqué les responsables de la centrale.

Le système de sécurité a répondu correctement et aucune répercussion sur l'environnement ne sera à déplorer.

La centrale de Krsko avait été construite en commun par la Slovénie et la Croatie en 1983, à l'époque où ces deux pays étaient des Républiques constitutives de l'ex-Yougoslavie. Son statut était contesté depuis que la Slovénie et la Croatie avaient ensemble proclamé leur indépendance à l'été 1991, la Croatie refusant depuis juillet 1998 de payer le courant que lui fournissait la centrale.

La Slovénie et la Croatie avaient signé en décembre à Krsko un accord qui définit le statut de la centrale nucléaire établie dans cette localité slovène, sans mettre un terme pour autant aux différents entre ces deux pays voisins depuis qu'ils sont parvenus ensemble à
l'indépendance.

Aux termes de cet accord qui doit être ratifié par les parlements slovène et croate, les deux pays sont copropriétaires de cette centrale et s'en partageront à parts égales les coûts de fonctionnement et la production à partir du 1er juillet 2002.

L'activité de la centrale nucléaire de Krsko devrait définitivement cesser en 2023.

La centrale nucléaire de Cernavoda arrêtée suite à une défaillance technique
BUCAREST, 18 fév - La centrale nucléaire de Cernavoda (est de la Roumanie) a été arrêtée lundi, suite à la découverte d'une fuite d'eau dans le circuit de refroidissement, a annoncé lundi sa direction dans un communiqué.

"L'eau s'écoulant dans le circuit de refroidissement n'est pas radioactive et le réacteur a été arrêté dans des conditions de parfaite sécurité", a souligné la centrale.

Des fuites d'eau provoquées par une fissure dans un conduit de ce même circuit avaient déjà entraîné un arrêt du réacteur en janvier, selon la même source.

Des spécialistes britanniques sont attendus à Cernavoda dans le courant de la journée de lundi afin de tenter de rémédier au problème. Le réacteur ne sera pas remis en marche avant 72 heures, a-t-on précisé de même source.

Cernavoda, la seule centrale d'Europe de l'Est à utiliser une technologie occidentale, a été réalisée par un consortium formé par la société canadienne Energie atomique du Canada (AECL) et par la société italienne Ansaldo. Elle utilise le procédé canadien Candu 6 et fonctionne avec de l'uranium naturel et de l'eau lourde.

La première tranche, sur les cinq prévues, a été mise en service en avril 1996 et dispose d'une capacité de production de 706 megawatts.

Bucarest compte reprendre prochainement les travaux sur la deuxième tranche, dont la mise en service nécessiterait un investissement d'environ 700 millions de dollars.

La centrale nucléaire allemande de Brunsbuettel arrêtée pour cause d'incident
KIEL (Allemagne), 18 fév - La centrale nucléaire de Brunsbuettel (nord) a été arrêtée lundi en raison d'un incident dans son circuit de refroidissement, a annoncé le ministère de l'Energie de l'Etat régional allemand du Schleswig-Holstein (nord).

Un tuyau s'est rompu à l'intérieur du réservoir de sécurité, a précisé le ministère qui a indiqué que la proportion des dégâts n'était pas encore connue.

"Il n'y a pas eu libération de radioactivité. Personne n'a été blessé", a affirmé le ministre régional de l'Energie, Claus Moeller, qui a critiqué l'opérateur de la centrale, le groupe énergétique HEW, pour n'avoir rien fait alors qu'une perturbation lui avait été signalée dès le 14 décembre.

Fuite d'eau radioactive dans une centrale nucléaire ukrainienne (ministère)
MOSCOU, 17 fév - Une fuite d'eau radioactive sans gravité est survenue dimanche dans la centrale nucléaire ukrainienne de Khmelnitsky (ouest), selon le ministère ukrainien des Situations d'urgence, cité par Interfax.

La fuite, de faible débit, est intervenue sur une canalisation du circuit de refroidissement du réacteur, et a été arrêtée selon cette source. L'eau, dégageant un taux de rayonnement gamma de 240 micro Roentgen par heure, s'est répandue sur une surface de 30 mètres carrés.

La centrale de Khmelnitsky dispose d'un seul réacteur VVER-1000 à eau pressurisée, de fabrication soviétique.

L'Ukraine négocie actuellement avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) les conditions d'un prêt pour la construction d'un deuxième réacteur dans cette centrale.

Doublement des incidents dans les centrales nucléaires suisses en 2001
WURENLINGEN (Suisse), 15 jan - Seize incidents mineurs ont été enregistrés dans les centrales nucléaires suisses en 2001, soit plus du double de l'année précédente, a indiqué mardi Anton Treier, porte-parole de la Division principale pour la sécurité des centrales nucléaires (DNS).

"Quoique notable, l'augmentation reste dans la fourchette admise, de 5 à 25 incidents", a-t-il ajouté, estimant par ailleurs, que son service reconnaissait aux centrales nucléaires suisses un "niveau de sécurité élevé".

Sur les 16 problèmes intervenus, 15, considérés comme insignifiants, relevaient du niveau 0 de l'échelle [médiatique] internationale de gravité des incidents nucléaires (INES), le maximum, d'une pondération de 7, correspondant à un accident de type Tchernobyl, dont l'explosion du réacteur le 26 avril 1986 avait contaminé une grande partie de l'Europe et aurait, selon les autorités d'Ukraine, fait plusieurs milliers de morts.

Un dernier incident de niveau 1, qui peut provenir notamment d'erreurs humaines, est survenu après la falsification des listes de contrôle par deux opérateurs durant la révision estivale de la centrale de Leibstadt (nord) en

Le transport de convois de déchets hautement radioactifs et d'éléments combustibles usés vers leur entrepôt central ont été effectués dans les règles de l'art et sans problème de contamination, a encore indiqué la DNS.

Fuite d'huile dans la centrale nucléaire de Kozlodouï
SOFIA, 7 jan - Une turbine de la tranche 2 de la centrale nucléaire bulgare de Kozlodouï (nord-ouest) a été arrêtée lundi suite à une fuite d'huile, a annoncé la centrale.

La panne a eu lieu dans la "zone conventionnelle" en dehors du réacteur et aucune fuite de radioactivité n'a été constatée, a précisé la centrale.

La tranche 2 fonctionne actuellement à 50% de sa puissance, alors que toutes les mesures de sécurité nécessaires ont été prises.

La centrale nucléaire de Kozlodouï dispose de quatre tranches anciennes, de 440 MW chacune. La fermeture de la tranche 2 était une condition préalable posée par l'Union européenne pour commencer des négociations d'adhésion avec la Bulgarie.

En novembre 1999, la Bulgarie a accepté de fermer avant 2003 les tranches 1 et 2 qui fonctionnent depuis 1974-76. Quant aux tranches 3 et 4 qui fonctionnent depuis 1979-81, "le gouvernement bulgare prendra en 2002 une décision coordonnée avec la Commission européenne", selon cet accord conclu avec l'UE. La Commission européenne souhaite que la fermeture intervienne avant 2006.

Outre ces quatre tranches, Kozlodouï compte deux tranches plus modernes de 1.000 MW chacune.

La centrale assure 40% de la production d'électricité du pays.

Arrêt d'une unité de la centrale de Tihange à la suite d'un incident technique
BRUXELLES, 4 jan - Un incident technique a provoqué jeudi soir l'arrêt d'une unité de la centrale nucléaire de Tihange, près de Liège (est), a annoncé vendredi le groupe énergétique belge Electrabel en assurant toutefois qu'il n'y avait aucun problème de sûreté.

Un débordement de l'eau du bassin du réfrigérant atmosphérique de l'unité 3 de la centrale a nécessité l'arrêt de cette unité, a précisé Electrabel dans un communiqué.

"Ce débordement a pour origine un bouchage de la tuyauterie d'évacuation d'eau du bassin vers la Meuse", a ajouté le groupe énergétique belge.

"L'arrêt des pompes de circulation a immédiatement coupé l'arrivée d'eau au réfrigérant et a ainsi instantanément paré à un début d'inondation dans quelques parties basses des installations", selon Electrabel.

"Il n'y a aucun problème au niveau de la sûreté", a déclaré une porte-parole du groupe, Françoise Vanthemsche, interrogée au téléphone.

Mais il faudra plusieurs heures pour déterminer en plein jour vendredi ce qui a pu provoquer peut-être le bouchage des filtres du bassin avant que l'unité reprenne du service. C'est la première fois qu'un tel incident se produit à Tihange, a ajouté la porte-parole.

Les deux autres unités de la centrale continuent de fonctionner.

Collision entre une barge de déchets nucléaires et un sous-marin désarmé
MOSCOU, 21 déc - Une barge contenant des déchets nucléaires a heurté un sous-marin désarmé, dans une base russe du golfe de Kola (nord-ouest), sans causer de dommages, ont rapporté vendredi les agences citant les autorités maritimes locales.
La barge, contenant du combustible nucléaire récupéré dans des submersibles mis au rebut, a heurté le sous-marin en manoeuvrant, en raison de mauvaises conditions climatiques, selon les agences. L'incident, qui a eu lieu le 13 décembre, n'a été révélé que huit jours plus tard.

Après inspection par des plongeurs, les autorités ont estimé que l'incident n'avait provoqué aucun danger de fuite radioactive.

Les bases russes du golfe de Kola abritent la flotte du nord, dont faisait partie le sous-marin nucléaire Koursk qui a fait naufrage en mer de Barents en août 2000.

Les organisations écologistes dénoncent régulièrement le danger que représentent les dizaines de sous-marins nucléaires au rebut, et les déchets nucléaires stockés dans des conditions précaires dans les installations de la marine russe.
-----> Les "Tchernobyl" sous-marins

Le deuxième réacteur d'une centrale nucléaire allemande arrêté
PHILIPPSBURG (Allemagne), 21 nov - L'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Philippsburg (sud-ouest) devra être arrêté à partir du week-end prochain pour une durée indéterminée à la suite d'une panne, a annoncé mercredi le groupe énergétique allemand EnBW, opérateur de la centrale.

Une fuite a été décelée mardi au niveau d'une vanne de la conduite d'eau située entre le réacteur et une turbine, a précisé EnBW (Energie Bade-Wuertemberg).

L'autre réacteur de la centrale de Philippsburg est arrêté depuis le 8 octobre.

Le 7 octobre, le ministre allemand de l'Environnement Juergen Trittin avait indiqué avoir ordonné l'arrêt de l'un des réacteurs de cette centrale à la suite d'un incident mineur survenu le 25 août mais à l'occasion duquel les consignes de sécurité n'avaient pas été respectées.

Le groupe EnBW avait reconnu peu après que des "erreurs humaines" avaient été commises sur l'un des deux réacteurs de la centrale.

M. Trittin avait indiqué que la centrale resterait à l'arrêt le temps qu'il faudrait pour qu'il soit établi, de manière sûre, que de tels incidents ne puissent plus se reproduire.

Quatre hauts responsables d'une centrale nucléaire révoqués
KIEV, 2 nov - Quatre hauts responsables dont l'ingénieur en chef de la centrale nucléaire de Zaporijia (est de l'Ukraine), la plus grande d'Europe, ont été suspendus de leurs fonctions pour "fautes professionnelles", a indiqué vendredi le porte-parole de cette installation.

"Ils ont été provisoirement révoqués le 1er novembre", à la suite de la multiplication des incidents à la centrale, a précisé ce porte-parole, Roman Zibnitsky.

Une commission spéciale enquête depuis deux semaines sur les causes d'une trentaine de petites défaillances, survenues à la centrale au cours de la première quinzaine d'octobre, selon M. Zibnitsky.

Le système de sécurité automatique a arrêté des réacteurs de Zaporijia à trois reprises entre le 4 et le 15 octobre. Aucune hausse de la radioactivité n'a cependant été enregistrée.

Après Zaporijia, la commission devra se rendre dans trois autres installations atomiques du pays.

La centrale de Zaporijia qui produit près de 20% de l'électricité ukrainienne est équipée de six réacteurs VVER-1000, d'une puissance maximale de 1.000 mégawatts, les derniers-nés de la technologie soviétique.

L'Ukraine a connu le 26 avril 1986 le plus grave accident nucléaire à ce jour, à la centrale de Tchernobyl, une catastrophe qui a fait quelque 15.000 morts selon les autorités ukrainiennes.

Incendie dans l'entrepôt où se trouvait un prototype de surgénérateur nucléaire
TOKYO, 31 oct - Un incendie s'est déclenché vendredi, au Japon, dans un entrepôt où se trouvait un prototype de surgénérateur nucléaire, mais a été vité maîtrisé, a indiqué la police.

L'incendie, qui s'est déclenché dans le bâtiment voisin de celui qui abritait le surgénérateur, ne l'a pas menacé, a précisé la police, ajoutant que personne n'avait été blessé.

Le prototype de surgénérateur nucléaire est actuellement en phase d'inspection et n'a pas commencé à être exploité commercialement.

Ces entrepôts, situés à Oarai, dans la région d'Ibaraki, à une centaine de kilomètres au nord de Tokyo, appartiennent à la Nuclear Fuel Cycle Development Organisation.

Ils se trouvent à une vingtaine de kilomètres de l'usine de retraitement d'uranium de Tokaimura, où un accident dû à une erreur humaine en septembre 1999 avait tué deux des employés et exposé plus de 400 habitants de la zone à des doses trop fortes de radiations.

Incident à la plus grande centrale nucléaire d'Europe en Ukraine
KIEV, 11 oct - Un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (est), la plus grande d'Europe, a été arrêté jeudi à la suite d'une défaillance du système de sécurité, a indiqué jeudi le porte-parole de l'installation, Roman Zibnitsky.

Le bloc numéro 4 a été stoppé à 06H45 locales (03H45 GMT) à la suite d'une défaillance du système de sécurité, a indiqué Interfax.

"Aucune hausse de la radioactivité n'a été détectée", a affirmé M. Zibnitsky.

A Vienne, le Premier ministre ukrainien Anatoly Kinakh a déclaré que le réacteur avait été arrêté pour respecter des règles internationales de sécurité, mais qu'il ne posait aucun risque de contamination.

"L'arrêt du réacteur... découle de règles techniques qu'il faut respecter", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Il n'y a pas de danger de contamination ni de risque pour la santé".

"Une explication détaillée des causes de cette interruption sera rendue publique prochainement", a-t-il ajouté.

Le réacteur devrait être relancé vendredi.

Incident à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia
KIEV, 4 oct - Un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (est), la plus grande d'Europe, a été arrêté mercredi à la suite d'un incident dans son système de refroidissement, a indiqué jeudi un porte-parole de l'installation, Vassyl Iarych.

Le système automatique de sécurité a stoppé le bloc numéro 2 à 14H58 locales (11H58 GMT) en raison d'une panne dans une pompe de refroidissement du réacteur, a précisé M. Iarych.

"Aucune hausse de la radioactivité n'a été détectée" et l'incident a été classé niveau zéro (le moins grave) sur l'échelle [médiatique] internationale Ines qui en compte sept, selon la même source.

Le réacteur a été relancé jeudi dans la matinée.

Bref incendie près de la centrale nucléaire de Kozlodouï
SOFIA, 19 sept - Une bref incendie, qui n'a pas provoqué de risque de fuite radioactive, s'est produit mercredi dans une station d'épuration d'eau proche des tranches 5 et 6 de la centrale nucléaire bulgare de Kozlodouï, a annoncé la centrale.
Un tableau électrique relié aux pompes à eau s'est enflammé, mais l'incendie a été "immédiatement" éteint. La station d'épuration d'eau se situe à l'extérieur des tranches 5 et 6 de la centrale et "l'incident n'est pas lié à la sécurité nucléaire", selon le communiqué.

La centrale nucléaire bulgare dispose, mis à part les tranches 5 et 6 dont le fonctionnement n'a pas été remis en cause, de quatre tranches de conception obsolète dont la fermeture est exigée par l'Union européenne pour des raisons de sécurité.

Le gouvernement bulgare a accepté de fermer avant 2003 les deux tranches les plus anciennes, condition posée par l'UE pour commencer des négociations d'adhésion avec la Bulgarie. Un accord sur le délai de fermeture des deux autres tranches doit être obtenu en 2002.

Incident mineur à la centrale nucléaire bulgare de Kozlodouï
SOFIA, 20 août - Une paroi étanche temporaire s'est écroulée lors de travaux de réparation dans le canal reliant l'unique centrale nucléaire bulgare de Kozlodouï (nord-ouest) au Danube, a annoncé la centrale lundi.

Les travaux de réparation ont été arrêtés, le secteur des travaux de réparation a été inondé et des actions de restauration ont été entreprises, a indiqué la centrale.

Cette paroi était utilisée dans le cadre d'une réparation planifiée du canal pour préserver des eaux du Danube.

Les tranches nucléaires de Kozlodouï fonctionnent "normalement sans aucune menace pour la sécurité de l'exploitation" de la centrale, a précisé la centrale.

La centrale de Kozlodouï qui assure 40% de l'électricité du pays dispose de quatre tranches obsolètes de 440 MW chacune, dont la fermeture anticipée est prévue, et de deux tranches plus modernes de 1.000 MW chacune.

Arrêt de production d'électricité de deux réacteurs nucléaires en Russie
MOSCOU, 13 juin - La production d'électricité de deux réacteurs nucléaires des centrales russes de Novovoronej et Balakovo (sud), a été stoppée mardi à cause d'incidents dans leur équipement, a indiqué mercredi l'organisme d'exploitation des centrales russes RosEnergoAtom, cité par Interfax.
La production d'électricité du réacteur numéro 5 de la centrale de Novovoronej a été interrompue par un incident dans l'équipement électrique du système de refroidissement d'une turbine.

A Balakovo, c'est un fusible du circuit électrique qui a stoppé la turbine de génération d'électricité du réacteur numéro 2.

Le niveau de radiation à proximité des deux réacteurs est resté dans les normes de sécurité, selon RosEnergoAtom.

Arrêt d'un réacteur dans une centrale nucléaire ukrainienne suite à une fuite
KIEV, 11 juin - Un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne de Rivne a été arrêté lundi à la suite d'une fuite d'eau faiblement radioactive, a indiqué l'ingénieur en chef de la centrale Michailo Kolesnikov.

Le réacteur 2 d'une puissance de 400 megawatts (MGW) de la centrale située dans l'ouest de l'Ukraine a été arrêté lundi à 17h10 locales (14h10 GMT), a précisé un ingénieur Volodimir Leonidov.

Personne n'a été irradié et aucune élévation du niveau de la radioactivité n'a été observée dans la centrale, a ajouté M. Kolesnikov. Les travaux de réparation devraient durer trois jours, selon cet ingénieur.

La centrale de Rivne possède trois réacteurs, dont deux ont une puissance de 400 MGW et un de 1.000 MGW.

La construction du quatrième réacteur de Rivne est actuellement en cours d'achèvement. Il fournira à terme l'électricité que produisait la centrale de Tchernobyl fermée le 15 décembre 2000.

L'Ukraine est très dépendante de l'énergie nucléaire pour sa production d'électricité. Ses quatre centrales nucléaires produisent près de 50% de ses besoins en électricité.

Panne d'électricité à la centrale nucléaire slovaque de Jaslovske Bohunice

BRATISLAVA, 22 mai - Une panne d'électricité a provoqué mardi l'arrêt des tests sur la tranche 1 et une réduction d'urgence de la puissance de la tranche 2 de la centrale nucléaire slovaque de Jaslovske Bohunice (ouest de la Slovaquie), a annoncé l'agence Tasr.
La défaillance, provoquée par une coupure d'électricité venant de l'extérieur de la centrale, d'un poste de transformation à haute tension de 220 kV, n'a pas causé de dégâts sur les installations et n'a pas menacé la santé du personnel de la centrale, a souligné à Tasr le porte-parole de l'entreprise, Dobroslav Dobak.

Les tests sur la tranche 1, actuellement hors de service pour une période de changement de combustible, ainsi que l'exploitation de la tranche 2 ont été relancés après une interruption d'environ une heure, a-t-il précisé.

Les tranches 1 et 2 de Jaslovske Bohunice, les plus anciennes en Slovaquie datant de 1978 et 1980, sont équipées de réacteurs d'origine soviétique VVER 440 de l'ancien modèle V-230. Leur exploitation doit se terminer respectivement en 2006 et 2008, selon une décision adoptée en 1999 par le gouvernement conformément à une recommandation de l'Union européenne.

Jaslovske Bohunice compte deux autres tranches munies de réacteurs VVER 440 plus récents du modèle V-213. Mises en service en 1984 et 1985, ces deux tranches doivent être exploitées au-delà de l'an 2010.

Fuite de déchets radioactifs dans une centrale nucléaire en Lituanie

VILNIUS, 16 mai - Des déchets moyennement radioactifs ont été déversés sur le sol de la centrale nucléaire d'Ignalina en Lituanie après la chute d'un container transporté sur un camion, a indiqué le service d'information de la centrale mardi soir.

Ces déchets ont été immédiatement collectés et replacés à l'intérieur du container puis transférés sur le site de stockage. L'endroit où cet incident s'est produit a été nettoyé, selon un communiqué.

Le niveau de radiation à l'extérieur de la centrale n'a pas changé et l'incident a été classé au niveau 1 sur l'échelle [médiatique] internationale des incidents nucléaires (INES) qui en compte sept.

Les deux réacteurs de la centrale d'Ignalina sont du type de la centrale de Tchernobyl. Ils produisent environ 70% de l'électricité consommée en Lituanie.

Sous la pression de l'Union européenne, la Lituanie s'est engagée à fermer le premier réacteur en 2005 et de prendre une décision pour la fermeture du deuxième réacteur en 2004.

Arrêt d'urgence déclenché dans une centrale nucléaire russe

MOSCOU, 3 mai - La procédure d'arrêt d'urgence a été déclenchée jeudi dans le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire russe de Balakovo (sud) en raison d'un problème d'alimentation électrique des instruments de contrôle, a indiqué dans un communiqué l'organisme d'exploitation des centrales russes RosEnergoAtom.

Les ingénieurs changeaient les câbles défectueux jeudi soir, selon la même source.

Cet arrêt n'a eu aucune conséquence sur les conditions de sécurité dans la centrale, a précisé RosEnergoAtom. "Le niveau de radiation dans la zone de la centrale et de Balakovo est normal", selon le communiqué.

Les réacteurs 2 et 4 étant arrêtés pour un entretien courant, seul le réacteur no 3 fonctionnait jeudi soir à une puissance de 770 mégaWatt.

RosEnergoAtom a indiqué que l'entretien du réacteur 2 serait achevé d'ici à la fin mai.

Une centrale nucléaire en panne à cause d'un afflux de crevettes

SEOUL, 2 mai - Une centrale nucléaire sud-coréenne a été arrêtée à cause d'un afflux de crevettes dans les canalisations de refroidissement par eau, ont indiqué les autorités de Séoul mercredi.
Les deux générateurs de la centrale située sur la côte à Ulchin, à environ 200 kilomètres au sud est de Séoul, ont été stoppés mardi et tout le personnel a été mis à contribution pour dégager les entrées de l'eau de refroidissement, soulignent les responsables du ministère des Sciences et de la Technologie.
Cependant cet afflux de petits crustacés n'a pas mis en péril la sécurité de l'installation, explique-t-on dans la capitale sud-coréenne.
D'une capacité de 1,9 million de kilowatt d'electricité par heure, cette centrale a déjà connu par le passé des problèmes similaires qui ont conduit à l'interruption de son fonctionnement à trois reprises en 1997.

Arrêt d'un réacteur de la centrale de Smolensk

MOSCOU, 16 avr - Un réacteur de la centrale nucléaire de Smolensk, à l'ouest de Moscou, a été arrêté lundi matin après la découverte d'une anomalie dans le système électrique, a annoncé l'agence russe de l'énergie atomique, Rosenergoatom.

La sécurité des opérations de la centrale n'a pas été affectée et le niveau de radiations reste normal, selon la même source.

La chute d'une grue paralyse une centrale nucléaire en Ukraine

KIEV, 11 avr - La chute d'une grue a paralysé mercredi la centrale nucléaire ukrainienne de Rivne (ouest) en provoquant l'arrêt de deux de ses réacteurs, a indiqué un ingénieur de permanence de la centrale.

La grue, qui s'est effondrée pour des raisons inconnues, a endommagé deux transformateurs, déclenchant les systèmes automatiques d'arrêt d'urgence des réacteurs no 2 et no 3.

L'incident n'a fait aucune victime et n'a pas entraîné de hausse des niveaux de radioactivité, a précisé l'ingénieur Volodimir Anouriev.

La centrale de Rivne est équipée de trois réacteurs à eau pressurisée: deux VVER-400 (d'une puissance nominale de 400 mégawatts chacun) et un VVER-1000 (1.000 mégawatts).

Le réacteur no 1 de l'installation atomique subit depuis dimanche des opérations d'entretien programmées.

Kiev veut achever à Rivne la construction d'un quatrième réacteur, de type VVER-1000, destiné à remplacer à terme une partie de la production de Tchernobyl, définitivement fermée le 15 décembre 2000.

L'Ukraine compte trois autres installations nucléaires : Khmelnitsky (ouest), Pivdenno Ukraïnska (sud), et Zaporijia (est) qui assurent plus de 40% de la consommation électrique du pays.

Un léger incident à la centrale nucléaire ukrainienne de Rivne

KIEV, 4 avril - Un réacteur de la centrale nucléaire de Rivne (ouest de l'Ukraine) a été arrêté mardi pour colmater une fuite de vapeur non-radioactive dans son système des turbines, a indiqué un ingénieur de permanence à la centrale.

Le réacteur numéro 3, de type VVER-1000, a été stoppé mardi à 22H00 locales (19H00 GMT), selon cet ingénieur.

Aucune hausse de la radioactivité n'a été enregistrée, a affirmé le porte-parole de la centrale tout en ajoutant que le réacteur serait remis en marche le 10 avril.

La centrale de Rivne est équipée de trois réacteurs à eau pressurisée: deux de type VVER-400 (d'une puissance de 400 mégawatts chacun) et un VVER-1000 (1.000 mégawatts).

En outre, Kiev veut achever dans cette centrale la construction d'un quatrième réacteur, de type VVER-1000, destiné à remplacer à terme une partie de la production de la centrale de Tchernobyl, définitivement fermée le 15 décembre 2000.

Le président ukrainien Léonid Koutchma a vivement critiqué mardi le retard de l'aide internationale promise pour la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires dans les centrales de Rivne et Khmelnitsky (ouest).

Les Occidentaux inventent "toujours de nouvelles conditions" pour débloquer les fonds, a déclaré M. Koutchma lors d'une conférence de presse.

Les quatre installations atomiques ukrainiennes: Khmelnitsky, Pivdenno Ukraïnska (sud), Rivne et Zaporijia (est) comptent 13 réacteurs qui assurent plus de 40% de la consommation électrique du pays.

Ukraine: léger incident à la plus grande centrale nucléaire d'Europe

KIEV, 14 mars - Un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (est), la plus grande d'Europe, a été arrêté mercredi à la suite d'un léger dysfonctionnement dans son système de sécurité, a indiqué à un ingénieur de permanence de la centrale.

"C'était une fausse alerte et aucune hausse de la radioactivité n'a été enregistrée", a précisé cet ingénieur sans donner plus de détails.

Le réacteur numéro trois, arrêté mercredi à 12H58 locales (10H58 GMT), doit être relancé jeudi.

La centrale de Zaporijia est équipée de six réacteurs à eau pressurisée de type VVER-1000, les derniers-nés de la technologie soviétique.

Zaporijia produit près de 20% de l'énergie électrique de l'Ukraine, une ancienne république soviétique de 50 millions d'habitants.

L'Ukraine compte trois autres installations atomiques : Khmelnitsky (ouest), Pivdenno Ukraïnska (sud) et Rivne (ouest).

Le deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Pivdenno Ukraïnska a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi pour réparer de légers dysfonctionnements dans son système de génération de vapeur, avait-on appris mardi.

Incident sans gravité à la centrale nucléaire ukrainienne de Khmelnitsky

KIEV, 5 mars - L'unique réacteur nucléaire en exploitation à la centrale de Khmelnitsky, dans l'ouest de l'Ukraine, a été arrêté lundi à la suite d'un dysfonctionnement dans son système de refroidissement, ont annoncé les autorités.
Cet incident, survenu à 15H13 locales (13H13 GMT), "n'a entraîné aucune hausse de la radioactivité" et a été classé au niveau zéro sur l'échelle internationale INES, selon un ingénieur de permanence contacté par l'AFP par téléphone.

La centrale de Khmelnitsky est équipée d'un seul réacteur de fabrication soviétique VVER-1000 à eau pressurisée.

Un deuxième réacteur est en cours de construction et devrait à terme remplacer une partie de la production électrique de la centrale nucléaire de Tchernobyl, qui a définitivement fermé ses portes le 15 décembre 2000.

L'Ukraine, une ancienne république soviétique de 50 millions d'habitants, compte trois autres installations nucléaires: Zaporijia, Rivne et Pivdeno Ukrainska.

Arrêt d'un réacteur dans une centrale nucléaire en Ukraine

KIEV, 1er mars - Un réacteur de la centrale nucléaire de Pivdenno Ukraïnska (sud de l'Ukraine) a été arrêté jeudi à la suite d'un dysfonctionnement du système électrique, a indiqué une porte-parole de la centrale.

Le réacteur numéro 3 a été arrêté jeudi à 02H30 locales (0H30 GMT). Il doit redémarrer le 10 mars, selon cette porte-parole Svetlana Kiachko.

Aucune hausse de la radioactivité n'a été enregistrée, a affirmé Mme Kiachko.

La centrale nucléaire de Pivdenno Ukraïnska est équipée de trois réacteurs nucléaires VVER-1000 (1000 mégaWatts), de technologie soviétique mais comparables aux réacteurs occidentaux à eau pressurisée.

L'Ukraine compte trois autres installations atomiques : celles de Khmelnitsky (ouest), Rivne (ouest) et Zaporijia (centre, la plus grande d'Europe), toutes munies de réacteurs VVER.

La centrale de Tchernobyl, théâtre du plus grave accident nucléaire de la planète, a fermé définitivement ses portes le 15 décembre dernier.

Les Amis de la Terre dénoncent les dangers du nucléaire à l'Est au G8

TRIESTE (Italie), 1er mars - L'association écologiste Les Amis de la Terre a publié jeudi à Trieste (nord-est de l'Italie), où a lieu du 2 au 4 mars un sommet des huit pays les plus industrialisés sur l'environnement, un rapport alarmant sur la sécurité nucléaire en Europe de l'Est.
"La sécurité nucléaire ne figure pas au programme des ministres de l'Environnement, alors que c'est une des questions d'environnement les plus graves", a indiqué Hélène Ballande des Amis de la Terre France. "Nous demandons que cette question soit traitée par les responsables de l'environnement, et non pas les responsables politiques comme c'est le cas aujourd'hui".

L'association critique sévèrement l'incapacité des pays du G8 à fermer des réacteurs à hauts risques, et la poursuite d'investissements coûteux pour les maintenir en vie.

"La centrale de Kozloduy en Bulgarie a été déclarée non améliorable. Bohunice en Slovaquie également", a souligné Patricia Lorenz des Amis de la Terre Europe.

L'association dénonce dans son rapport la poursuite de l'exploitation de ces réacteurs bien au-delà des dates initialement fixées par la Commission européenne en 1999.

"Une évaluation sérieuse doit être conduite, avec des objectifs clairs et la fermeture définitive des réacteurs à risque", souligne Patricia Lorenz dans un communiqué. La fermeture des réacteurs à risque constitue une des conditions d'adhésion des pays d'Europe de l'Est à l'Union européenne.

Pour Laura Radiconcini, des Amis de la Terre Italie, "la faiblesse de la sécurité à l'Est constitue une menace sur deux fronts, d'une part avec un danger réel de réacteurs comme celui de Krsko, à 140 km de Trieste, ou de Temelin, à 30 km de la frontière autrichienne, d'autre part parce que des normes de sécurité minimales à l'Est peuvent devenir une justification pour une baisse des standards à l'Ouest".

Les Amis de la Terre organiseront pendant le sommet Environnement plusieurs manifestations sur la sécurité nucléaire.

Limogeage du président de l'agence de contrôle de l'énergie nucléaire

SOFIA, 1er mars - Le gouvernement bulgare a annoncé jeudi le limogeage du président de l'agence gouvernementale de contrôle du nucléaire Gueorgui Kastchiev, qui avait reconnu, exemples à l'appui, une dégradation de la sécurité de l'unique centrale nucléaire bulgare.

Le gouvernement lui a reproché "ses activités entravant l'exploitation normale de la centrale nucléaire de Kozlodoui et son ingérence dans le travail du service d'inspection d'exploitation de l'énergie nucléaire", selon un communiqué.

M. Kastchiev avait fait état le 6 septembre 2000 dans une interview au journal bulgare Democratzia d'une "tendance inquiétante à la dégradation de la sécurité" de la centrale.

Il avait révélé qu'un incident avait eu lieu fin août dans la tranche 3 à 440 MW ayant provoqué une hausse de la radioactivité de "70 à 80 fois la normale" et entraîné l'irradiation d'"un ou deux membres du personnel".

Selon la centrale, le taux de la radioactivité a été de 4 fois supérieur à la norme.

La ministre de l'Environnement Evdokia Maneva demandait la démission de M. Kastchiev, l'accusant de pratiquer de la "désinformation".

Le ministère de l'Environnement "n'a constaté une hausse de radiation ni sur dans la centrale, ni nulle part dans le pays", selon elle.

M. Kastchiev avait refusé de démissionner, mais avait pris peu après un long congé de maladie.

Son adjoint Robert Popitz, a été nommé jeudi à la tête du Comité d'exploitation de l'énergie atomique.

Les légers dysfonctionnements des centrales nucléaires dans les pays de l'Est:

Problème dans une centrale nucléaire russe : baisse de régime d'un réacteur

MOSCOU, 13 fév - Le régime d'un réacteur de la centrale nucléaire de Balakovo (sud de la Russie) a été réduit pour réparer un élément défectueux, a annoncé mardi l'organisme d'exploitation des centrales russes, RosEnergoAtom dans un communiqué.
La baisse de régime du réacteur No 2 a été déclenchée mardi à 11H20 (08H20 GMT) afin de réparer un élément défectueux du système de désaération. Le réacteur devrait retrouver son régime optimal mercredi à partir de 16H00 (13H00 GMT), selon le communiqué.

Le taux de radiation sur le territoire de la centrale n'a pas subi de modification, selon RosEnergoAtom.

Un incendie sans gravité à la centrale nucléaire de Jaslovske Bohunice

BRATISLAVA, 11 fév - Une fuite d'huile suivie d'un incendie limité s'est produite dimanche lors des travaux de réparation dans la troisième tranche de la centrale nucléaire de Jaslovske Bohunice (ouest), a annoncé le porte-parole de la centrale, Dobroslav Dobak.

L'incident "n'a nullement menacé la santé des employés, l'environnement et les installations technologiques de la centrale", a-t-il précisé.

Accompagnée d'une fumée épaisse, la fuite d'environ 1,5 litre d'huile sur une partie chaude de la tuyauterie d'un turbogénérateur, a été aussitôt jugulée par les pompiers de la centrale, a ajouté M. Dobak.

La centrale de Jaslovske Bohunice compte quatre tranches munies de réacteurs de conception russe VVER, d'une puissance de 440 mégawatts chacun.

Les deux premières tranches - mises en service en 1978 et 1980 - doivent être arrêtées entre 2006 et 2008, selon une décision du gouvernement slovaque.

Ukraine : incident sans gravité dans une centrale nucléaire

KIEV, 15 jan - Un réacteur de la centrale nucléaire de Pivdenno Ukraïnska (sud de l'Ukraine) a été arrêté lundi pour colmater une fuite de vapeur non radioactive dans sa turbine, a indiqué un ingénieur de permanence, Olexandre Cheveliov.

Le réacteur numéro 1, stoppé lundi à 02H55 locales (0h55 GMT), doit redémarrer jeudi, a-t-il précisé.

Cet incident, classé niveau zéro (le moins grave) sur l'échelle internationale [médiatique] INES qui en compte sept n'a entraîné aucune hausse de la radioactivité, selon la même source.

L'Ukraine compte trois autres installations atomiques : celles de Khmelnitsky (ouest), Rivne (ouest) et Zaporijia (centre, la plus grande d'Europe), toutes munies de réacteurs VVER.

Léger incident dans une centrale nucléaire ukrainienne

KIEV, 28 déc - Un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (est), la plus grande d'Europe, a été arrêté mercredi soir à la suite d'un léger dysfonctionnement, a-t-on appris jeudi auprès d'un responsable de la centrale.

Cette défaillance, survenue dans une turbine du réacteur numéro 3, n'a entraîné aucune hausse de la radioactivité, a affirmé par téléphone un ingénieur de permanence, Viktor Charoun.

Les autorités prévoient de remettre le troisième réacteur en marche lundi prochain, selon la même source.

La centrale de Zaporijia est équipée de six réacteurs VVER-1000 de type soviétique comparables aux réacteurs occidentaux à eau pressurisée.

Zaporijia produit près de 20% de l'électricité de cette ancienne république soviétique de 50 millions d'habitants.

L'Ukraine compte trois autres installations nucléaires : Khmelnitsky (ouest), Pivdenno Ukraïnska (sud), Rivne (ouest).

La centrale de Tchernobyl, théâtre en 1986 de la plus grave catastrophe nucléaire, a fermé définitivement ses portes le 15 décembre dernier.

Léger incident à la centrale nucléaire de Pivdenno Ukraïnska

KIEV, 26 déc - Un réacteur de la centrale nucléaire de Pivndenno Ukraïnska (sud de l'Ukraine) a été débranché lundi soir pendant plusieurs heures du réseau électrique du pays en raison d'un léger dysfonctionnement électrique, a indiqué mardi la centrale.

Un système automatique de sécurité a débranché la turbine de la tranche numéro 1 à la suite d'un court-circuit survenu dans une ligne à haute tension transportant l'électricité produite par la centrale, a précisé une porte-parole Svetlana Kiachko.

Le premier réacteur, d'une puissance maximale de 1.000 mégawatts, a été rebranché mardi tôt dans la matinée.

Cet incident, classé niveau zéro (le moins grave) sur l'échelle internationale [médiatique] INES qui en compte sept n'a entraîné "aucune hausse de la radioactivité", a affirmé Mme Kiachko.

L'Ukraine compte trois autres installations atomiques: celles de Khmelnitsky (ouest), Rivne (ouest) et Zaporijia (centre, la plus grande d'Europe).

La centrale de Tchernobyl, théâtre du plus grave accident nucléaire de la planète, a fermé définitivement ses portes le 15 décembre dernier.

Centrale d'Ignalina : 45 millions d'euros de l'UE pour la fermeture du 1er réacteur

VILNIUS, 29 déc - L'Union Européenne a accordé à la Lituanie 45 millions d'euros pour la fermeture du premier réacteur de la centrale nucléaire d'Ignalina, de type Tchernobyl, a annoncé vendredi le ministère lituanien des Affaires étrangères.

En vertu d'un accord signé vendredi, une partie de cette somme doit servir à la mise en place de solutions alternatives pour le système énergétique lituanien.

La centrale d'Ignalina exploite deux réacteurs du même type que ceux de Tchernobyl (Ukraine). Elle produit environ 70% de l'électricité en Lituanie.

La Lituanie s'est engagée à fermer définitivement le premier réacteur d'Ignalina d'ici à la fin de 2005, et à décider de la fermeture du second réacteur en 2004.

Au cours d'une conférence internationale en juin dernier consacrée à l'avenir d'Ignalina, les responsables de l'UE se sont engagés à accorder à la Lituanie un soutien global de 265 millions d'euros pour la fermeture de la centrale.

L'UE exerce une pression sur la Lituanie pour qu'elle avance sa décision sur la fermeture du deuxième réacteur. Selon Bruxelles, cette question pourrait constituer une entrave à l'adhésion de la Lituanie à l'UE.

Vilnius approuve un programme de fermeture du 1er réacteur d'Ignalina

VILNIUS, 31 jan - Le gouvernement lituanien a approuvé mercredi le programme de fermeture en 2005 du premier des deux réacteurs type Tchernobyl de la centrale nucléaire d'Ignalina, une condition clé pour l'intégration de la Lituanie à l'Union européenne.
Le programme porte sur les préparatifs à l'arrêt du réacteur, ainsi que sur le démontage et le stockage de ses éléments radioactifs, a précisé l'agence balte BNS.
Il s'agit également de mesures pour atténuer les effets économiques et sociaux de l'opération, en particulier pour le personnel de la centrale et les habitants de la région d'Ignalina.
Les deux réacteurs de la centrale fournissent actuellement quelque 70% de l'électricité consommée par la Lituanie, mais le pays dispose de centrales conventionnelles d'une capacité suffisante.
Le coût de la fermeture du 1er réacteur est estimé à 250 millions d'euros, somme que des donateurs étrangers se sont déjà engagés à garantir.
L'UE avait sommé le gouvernement lituanien de décider avant l'ouverture de négociation d'adhésion avec Bruxelles de la fermeture du 1er réacteur. la décision sur le sort du second doit être prise en 2004.

Sûreté nucléaire dans les pays de l'Est (candidats à l'UE) acceptable
(Mais l'URSS était citée comme un exemple de sûreté en matière de nucléaire par les officiels en France avant l'accident de Tchernobyl)

PARIS, 9 nov - Le parc nucléaire des pays de l'Est candidats à l'Union européenne est acceptable, mis à part certaines centrales de Lituanie, Bulgarie, Slovaquie et Roumanie, a estimé jeudi l'Association des autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (WENRA).

"Il s'agit d'un avis exclusivement technique", a insisté André-Claude Lacoste, directeur de la sûreté des installations nucléaires françaises et président de WENRA (Western European Nuclear Regulators Association), en présentant un rapport à la presse.

WENRA a été créée en 1999 par les chefs de sûreté d'Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

"Notre objectif n'était pas de dire si une candidature à l'UE est acceptable ou non", a précisé M. Lacoste. "C'est aux pouvoirs politiques de trancher. Mais nous avons cru devoir porter nos études à la connaissance des institutions européennes."

Le rapport porte à la fois sur la gestion et sur l'état de sûreté des réacteurs de conception ex-soviétique (sauf deux exceptions) de Bulgarie, Hongrie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et République tchèque.

Pas de pitié pour les deux réacteurs lituaniens d'Ignalina, de type RBMK (de même type que Tchernobyl), incapables d'atteindre "un niveau de sûreté comparable à celui des réacteurs occidentaux". Le premier réacteur doit être fermé avant 2005, constate le rapport. (donc un risque de Tchernobyl Bis que pendant 4 ans)

Rien à espérer non plus pour les quatre premières tranches (VVER-440-230) de la centrale bulgare de Kozlodoui, dont les améliorations "nécessiteraient un temps et des moyens importants". Leur fermeture est de toute manière annoncée avant 2003. Les réacteurs 5 et 6 (VVER-1000-230), "si leur programme de modernisation est correctement mis en oeuvre", devraient donner satisfaction.

Mauvaise note aussi à l'autorité de sûreté bulgare pour manque d'indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. (et en France ?????)

Quant à Jaslovské Bohunice (Slovaquie), le premier réacteur (VVER-440-230) doit être fermé entre 2006 et 2008, tandis que le second, de conception plus récente (VVER-440-213), atteindra un niveau à l'occidentale à la fin des travaux en cours. Les deux réacteurs du même type de Mochovce "ont incorporé plusieurs modifications dès le stade de la conception".

A Cernavoda (Roumanie), ce n'est pas la technique qui inquiète. Son réacteur Candu-6 est d'origine canadienne et similaire à ceux en service outre-Atlantique. Le problème vient de la situation financière de la centrale dont la direction, prévient le rapport, "peut avoir de sérieuses difficultés à maintenir un niveau approprié de sûreté".

La Slovénie possède également, à Krsko, un réacteur occidental, américain en l'occurrence (Westinghouse 2-loop PWR), par ailleurs modernisé. WENRA n'en souhaite pas moins quelques "clarifications" concernant sa sûreté à long terme.

La Hongrie a réalisé un "important programme d'amélioration" des quatre réacteurs VVER 440-213 de la centrale de Paks.

Enfin, les Tchèques sont tout aussi bien vus, notamment grâce aux améliorations apportées aux quatre réacteurs VVER 440-213 de Dukovany.

Au sujet de Temelin, vivement critiquée par les antinucléaires de l'Autriche voisine surtout depuis le récent démarrage de la première tranche, le rapport relève que ses deux VVER 1000-320 ont fait l'objet "du programme d'amélioration le plus complet jamais appliqué" à des réacteurs conçus dans l'ancienne URSS. Il admet tout simplement qu'un "petit nombre de problèmes de sûreté doivent encore être résolus".

La Russie entend construire 40 réacteurs nucléaires d'ici 2020

MOSCOU, 30 jan - La Russie entend construire 40 nouveaux réacteurs nucléaires d'ici 2020 pour faire face à une éventuelle "crise énergétique, a annoncé mardi un vice-ministre de l'Energie atomique Boulat Nigmatouline lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes en retard de 20 ans. Ces réacteurs auraient dus être construits avant 2000", a expliqué M. Nigmatouline à l'AFP.

Selon lui, la construction de ces réacteurs nucléaires avait été prévue dans les années 80 et gelée dans les années 90.

Un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986, causant le plus grave accident de l'histoire du nucléaire civil.

La Russie compte actuellement 29 réacteurs nucléaires sur neuf centrales.

"La partie européenne de la Russie sera bientôt confrontée à un déficit énergétique. La seule solution possible pour le gouvernement est la construction de nouveaux réacteurs", a souligné le responsable.

"Nous ne pouvons pas brûler tout le gaz que nous avons et qui est l'avenir de nos enfants", a-t-il ajouté.

Autre avantage, les centrales nucléaires fonctionnent avec l'équipement et les technologies russes contrairement aux centrales thermiques dont l'équipement est importé, selon M. Nigmatouline.

Dans les dix prochaines années, la Russie doit se doter de 10 nouveaux réacteurs nucléaires, a-t-il précisé.

Il a également assuré que la Russie dépensait "assez d'argent pour maintenir la sécurité dans les centrales nucléaires, en conformité avec les normes internationales".

Selon lui, 1,4 milliard de roubles (près de 50 millions de dollars) sont prévus pour la sécurité nucléaire en 2001.

La production des centrales nucléaires a augmenté l'année dernière de 8,3% par rapport à 1999 avec une production de 130 milliards de kW/h d'électricité, a de son côté indiqué Iouri Iakovlev, directeur de Rosenergoatom, compagnie d'Etat chargée de l'exploitation des centrales nucléaires.

Il a également souligné que la sécurité des centrales s'est améliorée l'année dernière. 67 incidents ont été enregistrés en 2000 contre 88 en 1999.