"STOP nucléaire", une dissidence nécessaire

Chers amis lecteurs de la Lettre de Stop Nogent, vous avez dû être étonnés de ne pas avoir de nos nouvelles depuis plusieurs mois. Le Comité Stop Nogent est en veilleuse, cependant nous avons participé à la création de Stop Nucléaire, né d’une initiative du CLAP (Comité de lutte antinucléaire poitevin) afin de sensibiliser l’opinion et de créer un rapport de force en faveur d’un arrêt immédiat du nucléaire. Il est très important que des voix discordantes se fassent entendre alors que règne un consensus mou dont la perspective soi-disant antinucléaire de décision immédiate de sortie du nucléaire, recouvre en fait une sortie différée à l’allemande.
Notre opposition porte déjà ses fruits puisque le Réseau Sortir du nucléaire est obligé de reprendre à son compte tous nos arguments, y compris celui pour lequel nous nous battons depuis des années, la nécessité d’une sortie rapide à cause de la possibilité d’accident nucléaire grave. Mais reprendre parmi les solutions proposées toutes nos solutions sauf une, la seule applicable rapidement, celle du recours, outre l’hydraulique, aux centrales thermiques classiques existantes à charbon et fioul [1] revient finalement à rendre impossible cette sortie immédiate. Ainsi la sortie "rapide" du Réseau apparaît comme un slogan démagogique permettant l’alliance avec des forces politiques n’ayant aucun désir de condamner l’énergie nucléaire.
Le lobby nucléaire n’arrive pas à faire passer dans l’opinion sa version édulcorée des conséquences sanitaires de Tchernobyl. En dépit du soutien d’éminents professeurs de médecine (dont certains figurent parmi les plus "intégristes" des supporters du nucléaire), de la mobilisation de sociologues et d’experts en communication, malgré le battage médiatique, la population sait bien que ce discours est un monstrueux mensonge, qu’il y a des problèmes de santé chez les habitants des zones contaminées de l’ex-URSS surtout chez les enfants. L’idée finit par faire son chemin qu’un accident nucléaire grave est possible aussi chez nous.
Depuis des années nous essayons de faire connaître la réalité du nucléaire, celle des dysfonctionnements quotidiens inéluctables de par le gigantisme et la complexité des installations nucléaires qui, par des incidents en apparence anodins, peuvent conduire à des accidents graves, voire à la catastrophe.

 

L’assurance qualité du nucléaire ?

N’a-t-elle pas été célébrée et sacralisée la qualité nucléaire, avec son "assurance qualité" et son "contrôle qualité"! Il faut revenir sur terre à plus de modestie car la réalité est bien différente comme le montre un exemple récent.
Comment expliquer que des gaines en alliage zircalloy, ces tubes métalliques qui entourent les "crayons" de combustible nucléaire et qui représentent la première des "trois barrières de protection" tant vantées par EDF aient pu être livrées défectueuses par la filiale CEZUS de Framatome malgré les contrôles par ultrasons, défauts rendant "fuyards" les assemblages de combustibles? D’après Wise-Paris [2], on détecte en août 2000 que l’eau du circuit primaire du réacteur 2 de la centrale de Nogent-sur-Seine est anormalement radioactive, due à une rupture de gaine. Depuis août 1998 l’usine CEZUS a un problème de contrôle qualité de ces gaines qui n’est décelé par l’exploitant de l’usine qu’en février 2000 et informe alors Framatome la maison mère. Or il y a eu une inspection de l’usine par la Direction de la sûreté des installations nucléaires (DSIN) en septembre 2000 et on ne lui a rien dit. Ce n’est que le 6 novembre 2000 que Framatome informe la DSIN d’un incident concernant le contrôle qualité de ces tubes (une centaine serait non conforme aux critères de contrôle). Pourquoi un tel délai? D’après les règles administratives ceci est totalement inadmissible. L’événement ayant été enfin mis à jour, y a-t-il eu des répercussions juridiques pour punir ces "responsables" qui se permettent de ne pas respecter les règles administratives? Certainement pas, les procureurs ont d’autres chats à fouetter.
L’affaire va plus loin car ces gaines défectueuses ont été utilisées, elles entourent désormais des crayons combustibles mais, ce qui devient surréaliste, on ne sait pas quels sont les réacteurs qui en ont hérité parmi les 49 réacteurs récemment chargés (sur 58 PWR du parc français)! Certaines équipent aussi des réacteurs de pays étrangers mais là non plus on ne sait pas lesquels! Belle leçon de "traçabilité" dans le nucléaire. Nous en avions déjà eu un exemple il y a quelques années lors de l’analyse des fissurations des manchons en alliage Inconel 600 des couvercles de cuve et notre surprise fut grande de découvrir que l’archivage quasi inexistant ne permettait pas de savoir de quels coupons, gardés comme échantillons témoins, provenaient ces manchons même pour un seul couvercle! Ce n’est qu’un exemple de plus. Mais si les sous-traitants de Framatome livrent des gaines défectueuses peut-on nous garantir que d’autres composants importants pour la sûreté ne sont pas fabriqués avec la même insouciance, passent au travers des inspections de la DSIN, puis sont distribués au hasard?
A notre connaissance il n’y a pas eu de sanctions contre EDF, Framatome et CEZUS pour malfaçon et défaut de signalement à la DSIN et on peut être sûr qu’éventuellement s’il y en a c’est un lampiste du bas de l’échelle hiérarchique qui trinquera. Il ne peut pas y avoir de sanctions contre EDF dans notre système électronucléaire tel qu’il a été conçu. Aux USA, la NRC (Nuclear regulatory commission, l’équivalent de notre DSIN) peut donner des amendes aux exploitants nucléaires, mais si EDF, entreprise publique, avait des amendes ce serait l’ensemble des contribuables qui paierait! (Surtout, ne pas en conclure que la sûreté est meilleure aux USA qu’en France).

 

Le parc nucléaire vieillit, les risques augmentent

Le parc vieillit, ce qui augmente les risques. Problèmes métallurgiques qui nécessitent de contrôler les défauts dans les aciers et les innombrables soudures car fissurations et rupture peuvent entraîner l’accident avec des rejets radioactifs dans l’environnement (les tuyauteries du circuit primaire et ses pompes, la cuve et son couvercle, les générateurs de vapeur, la ligne de vapeur principale qui traverse l’enceinte de confinement, etc.), tenue des bétons des enceintes de confinement dont on sait qu’elles fuient et qu’il a fallu rafistoler comme à la centrale de Belleville et ailleurs, vieillissement des polymères qui isolent les câbles électriques et autres problèmes.
Plus une centrale vieillit plus il faudrait la surveiller avec soin, or c’est le contraire qui se passe car EDF veut faire des économies, prix du kilowattheure oblige. Lors des arrêts de tranche pour déchargement du combustible usé et son remplacement par du combustible neuf, des travaux de maintenance nécessitant contrôles et réparations de matériel sont effectués, sous-traités par EDF à des entreprises privées dont la finalité est de faire un maximum de profit avec comme conséquence la possibilité de "truandages" revenant moins cher que des contrôles fignolés. Souvenons-nous, il y a déjà quelques années, de la falsification des radiographies des soudures effectuées par Spie-Batignolles. Le nom de cette entreprise fautive n’a pas été mentionné par la presse française, nous l’avons trouvé dans la presse spécialisée américaine.
Même avec des entreprises sérieuses et compétentes, la diminution de la durée des arrêts de tranche par EDF afin de baisser les coûts d’exploitation, rend les conditions d’intervention des travailleurs de ces entreprises de plus en plus acrobatiques comme le montre l’ouvrage récent d’Annie Thébaud-Mony [3] et cela met en cause la sûreté.

 

Peur des sanctions dans les centrales et c’est la sûreté qui trinque

Et le facteur humain? Le recours massif à la sous-traitance, au personnel intérimaire, tous ces travailleurs qui interviennent en zone "chaude" (exposés au rayonnement externe et à la contamination interne) avec la cascade des entreprises sous-traitantes et qui fonctionnent au moindre coût, cela se répercute sur la qualité des interventions et donc sur la sûreté. Quant à la hiérarchie d’EDF, elle est de plus en plus éloignée et séparée de ce qui se passe réellement sur le terrain. Vannes, tuyauteries et robinets contaminés qui fuient et que réparent les travailleurs de sous-traitance, deviennent des abstractions pour l’ordinateur dans un bureau. Ce ne sont pas les mises en demeure faites par l’Autorité de sûreté comme dernièrement à la centrale de Dampierre qui peuvent changer, par un coup de baguette magique, des pratiques bien installées.
De plus, l’utilisation depuis quelque temps par les responsables EDF de l’argument selon lequel, avec l’ouverture du marché de l’électricité, tout renseignement relève du secret industriel, ne favorise pas la soi-disant "transparence" du nucléaire. Tout renseignement devient confidentiel donc non communicable à l’extérieur de l’entreprise. "Communiquer" alors qu’on est astreint à la confidentialité devient passible de sanctions et cela a même été écrit noir sur blanc dans un courrier adressé aux agents EDF [4].
Avec la peur des sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement, personne à la base n’a intérêt à faire remonter des remarques mettant en cause certaines pratiques incompatibles avec la sûreté, qu’il s’agisse de travailleurs d’entreprises extérieures ou d’agents EDF. Cela autorise toutes les magouilles et remplace la conscience professionnelle par le fatalisme du : "surtout pas de vagues". C’est rendre les dysfonctionnements invisibles et l’Autorité de sûreté impuissante, incapable de fonctionner d’une façon correcte.
La transparence et l’initiative prônée en 1989 par l’ancien directeur de la sûreté des installations nucléaires M. Lavérie, dans un article du journal Le Monde deviennent alors lettre morte. Il soulignait l’importance de l’opinion publique : "( ) pour les responsables de la sûreté nucléaire, seule une opinion qui comprend et s’intéresse à ces questions peut permettre aux politiques de sûreté de se développer dans des conditions optimales"[5]. Il n’y a pas si longtemps (27 novembre 1998) un colloque se tenait à Paris, organisé par l’Autorité de sûreté sur le thème "Vers un nouveau contrôle du nucléaire?". Avec la confidentialité érigée en dogme par EDF on se dirige désormais vers un "contrôle" opaque au public ce qui équivaut à un non contrôle du nucléaire par l’autorité de sûreté, avec EDF seul maître à bord et dont le souci premier est le prix du kilowattheure et pas la sûreté.

 

Erreurs de conception

C’est l’application stricte d’un ensemble de règles tatillonnes qui permet à un réacteur de marcher. Personne sur un site nucléaire ne peut avoir une vision globale de tous les paramètres qui sont en jeu lorsqu’un réacteur fonctionne. Il y a trop de facteurs, la neutronique, la métallurgie, l’hydraulique, les facteurs humains, sans parler des erreurs de conception qui ne deviennent évidentes que lorsque le pépin arrive.
Des erreurs de conception qui se dévoilent quand l’incident est là on l’a vu il n’y a pas si longtemps lors de la tempête de décembre 1999 avec l’inondation par la Gironde de la centrale du Blayais dont la plate-forme de l’îlot nucléaire a été placée trop bas dès le départ. Bien sûr c’était moins cher à la construction. La digue érigée plus tard était elle aussi trop basse, l’eau a dévalé à l’intérieur des galeries ce qui a mis hors jeu des circuits essentiels pour la sûreté du réacteur. EDF et les autorités de sûreté se sont félicitées de la façon dont la "crise" a été surmontée. Mais que se serait-il passé si la petite marée de coefficient 77 avait été de 118? (Depuis, des travaux ont été effectués, remontant de 3 mètres la protection par la digue et un mur anti-houle!)
Pour les mêmes raisons d’économies dans la construction, EDF n’a-t-elle pas sous-estimé les risques sismiques comme elle a sous-estimé les risques d’inondation?
On voit aussi que se révèlent, au fur et à mesure du fonctionnement des réacteurs, des erreurs de conception sur les 4 nouveaux réacteurs de 1450MWe de Chooz et Civaux, ce fameux "palier N4", fleuron entièrement français de la technologie nucléaire. Toute l’informatique du système contrôle-commande qu’il a fallu revoir. Erreur de conception du circuit de refroidissement à l’arrêt où la fatigue thermique due au mélange eau chaude, eau froide n’a pas été prise en compte dans la nouvelle géométrie des tuyauteries d’où fissuration et fuite d’eau. Alors on change les portions de tuyaux jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fuites, en attendant les suivantes sur d’autres portions. Quant à la merveilleuse turbine Arabelle elle pose de merveilleux problèmes aux ingénieurs.
Parfois il nous est reproché de faire trop de technique. Ce reproche est justifié pour deux raisons au moins : c’est indigeste d’une part et d’autre part cela encourage une vision technicienne de la réalité qui ne l’est déjà que trop. Cela tend à nous faire jouer le rôle de contre-experts ce que nous refusons a priori car nous ne voulons pas "gérer" le nucléaire, nous voulons qu’il s’arrête et que ce nucléaire soit dangereux devrait suffire. Comment faire, alors que ces incidents que nous analysons peuvent être des précurseurs d’incidents plus graves, voire d’accidents pouvant être catastrophiques. On est coincés.
Un exemple de perplexité antinucléaire : des générateurs de vapeur (GV) doivent être changés à Fessenheim. Quelle attitude doivent adopter les antinucléaires alsaciens? S’ils sont "pour", voilà un réacteur qui va encore fonctionner pendant plusieurs années. S’ils sont "contre", il est dangereux de faire fonctionner un réacteur avec des GV douteux.

 

Nous sommes pour un arrêt global du nucléaire

Au Comité Stop Nogent nous ne pensons pas qu’il faille saucissonner le problème en réclamant l’arrêt du Blayais ou celui de Dampierre ou celui de Fessenheim ou de Nogent ce qui revient à dire comme certains anti-enfouisseurs de déchets nucléaires : "pas dans mon jardin". Malheureusement s’il y a un accident nucléaire en France, tout le monde aura droit aux retombées et aux conséquences sur la santé. Le désastre de Tchernobyl ne se réduit pas, comme veut le faire croire M. Lacronique, directeur de l’OPRI (Office de protection contre les rayonnements ionisants) [6] et membre de l’UNSCEAR comme son prédécesseur le Pr Pellerin aux 30 morts de liquidateurs et à 1800 enfants atteints de cancers de la thyroïde. Le bilan sanitaire est extrêmement lourd en Ukraine, Russie et particulièrement en Biélorussie où des régions qui auraient dû être évacuées d’après les programmes élaborés en 1989, trois ans après la catastrophe, ne l’ont pas été et où vivent près de 500 000 enfants dont une bonne partie est malade.
Notre priorité : ne pas avoir d’accident nucléaire majeur en France, c’est pourquoi nous proposons, et tout de suite, le recours à ce qui existe encore aujourd’hui, les centrales thermiques classiques à combustibles fossiles, charbon et fioul qui sont sous-utilisées et qu’EDF veut démanteler (la centrale thermique à charbon de Pont-sur-Sambre de 250 MW a été démantelée en 1998). Ce n’est pas la panacée, ces centrales sont polluantes, mais est-ce comparable à ce qui résulterait d’un accident nucléaire? Des teneurs en oxydes d’azote et de soufre conformes aux normes européennes sont obtenues sur les sites où sont effectuées des dépollutions (lavages de fumées, etc.). D’autres solutions "charbon propre" bien plus efficaces existent, comme les centrales LFC à lit fluidisé circulant (il y en a deux seulement en France, à Gardanne et Carling). Cela ne supprime pas le gaz carbonique.
Parmi les combustibles fossiles il y a le gaz naturel et les centrales à gaz naturel produisent moins de gaz carbonique et bien sûr il faudra en construire. Malheureusement, pour l’instant il n’y a quasiment pas de production électrique à partir de turbines à gaz en tout cas beaucoup moins qu’à partir des centrales à charbon et à fioul qui, elles, existent. Alors quand le Réseau indique dans sa dernière version de la charte "le recours en phase transitoire à des techniques de production énergétique les moins néfastes possibles pour l’environnement (centrales à gaz, cogénération,…) " qu’est-ce que cela signifie puisqu’il n’y a pas la possibilité matérielle actuellement de remplacer une bonne partie de la production électronucléaire par la production électrique à partir du gaz? Quant à la cogénération, la façon dont elle est souvent présentée laisse croire que c’est un nouveau moyen de produire de l’électricité. Or c’est un procédé qui permet de récupérer de la chaleur dans une installation thermique de production d’électricité (le rendement énergétique global est meilleur par la chaleur récupérée mais avec un rendement moindre de production d’électricité), la "chaudière" peut être à gaz mais aussi à charbon, à fioul, à tout autre combustible et même nucléaire. (Soulignons qu’en aucun cas l’énergie éolienne, ou solaire photovoltaïque ne permettent de faire de la cogénération!).

 

Etre antinucléaire

L’effet de serre… Utiliser au maximum de leur capacité nos centrales classiques aurait un impact négligeable. Il est frappant de constater en ces temps de sommet à La Haye qu’il n’a été question que du gaz carbonique, pas des autres gaz à effet de serre (méthane, vapeur d’eau, fréons etc.) dont la contribution est pourtant importante. Il n’a pas été question des difficultés rencontrées rien qu’à énoncer l’ensemble des paramètres en jeu. Le consensus des experts dans un phénomène aussi complexe est pour le moins troublant alors que les modélisations ont du mal à rendre compte de la réalité. Ne voit-on pas un refroidissement en Sibérie et en Asie du Nord là où un réchauffement était attendu?
Remplacer rapidement l’électricité consommée en France et produite par le nucléaire n’est pas un problème facile mais il est irresponsable comme le fait le Réseau Sortir du nucléaire de laisser croire que les énergies renouvelables et les économies d’énergie peuvent être la solution.
Les veuves des mineurs d’uranium du peuple Navajo du Nouveau-Mexique (USA) demandent l’aide internationale pour obtenir l’interdiction de l’extraction de l’uranium dans le monde en faisant le lien "de la mine radioactive aux munitions radioactives". Nous sommes d’accord avec elles, il y a continuité de la mine d’uranium aux obus à uranium appauvri, tout le cycle du nucléaire de la mine au retraitement en passant par les réacteurs est un cycle mortifère que nous refusons et dont nous voulons l’arrêt.

 

NOTES :

[1] La réédition de la brochure du Réseau Sortir du nucléaire "Par ici la sortie…. du nucléaire" cite dans l’éditorial "Sortir du nucléaire c’est possible avant la catastrophe" (B et R Belbéoch) en le tronquant "(…) il n’y a pas d’incompatibilité entre une sortie rapide du nucléaire avec les moyens dont on dispose et le développement d’une stratégie énergétique pour une société vivable à long terme" au lieu de "il ne devrait pas y avoir d’opposition entre une sortie rapide avec les moyens dont on dispose (hydraulique, charbon, fioul) et le développement (…) " .
[2] www.wise-paris.org/Wise-Paris, X. Coeytaux, Y. Marignac, E. Rouy, M. Schneider "L’AFFAIRE CEZUS. Contrôle qualité de combustible nucléaire hors service", 4 janvier 2001
[3] Annie Thébaud-Mony "L’industrie nucléaire. Sous-traitance et servitude" Editions Inserm, Paris, (2000).
[4] www.infonucleaire.net/
[5] M. Lavérie "Nucléaire : éclairer… l’opinion" Le Monde, 23 mai 1989
[6] Pr. Jean-François Lacronique "La vérité sur Tchernobyl" Le Monde, 4 juillet 2000 [UNSCEAR, Comité scientifique des Nations-Unies pour l’étude des effets des radiations atomiques].