Débat "démocratique"
et non démocritique

 

Une récente tribune parue dans Le Figaro du 23 mars 1998, sous la signature de Rémy Carle (ancien président du conseil de surveillance de Nersa, ancien directeur général adjoint d'EDF) et titrée " Sauver Creys-Malville " montre que nos nucléocrates ont fort bien compris le fonctionnement de notre "démocratie" actuelle, en effet le sous-titre de l'article affirme : " Il est temps qu'un grand débat démocratique reconfirme au nucléaire toute la légitimité qu'il mérite. "

Ainsi un bon débat "démocratique" se doit d'apporter de l'eau au moulin du consensus, euh ! non, à Superphénix, car Rémy Carle conclut sa tribune : " Avons-nous encore le droit d'espérer qu'il ne viendra pas trop tard pour sauver la centrale de Creys-Malville. "