Photo Igor Kostin, mai 1986. Une course contre la montre. Une sirène hurle au début et la fin de chaque intervention qui dure moins d'une minute. Cela suffit pour recevoir une dose de radiations énorme.

Le général de division Nikolai D. Tarakanov raconte dans son livre, Mémoires de Tchernobyl ou réflexions sur le sens moral(1), les opérations de décontamination des toits du bloc 3 qu'il supervisa

Suite à l'impossibilité de décontaminer les toits du réacteur n°3 à l'aide de robots mécaniques (tous sont tombés en panne à cause des radiations intenses), la décision fut prise d'effectuer le travail à la main. Des soldats volontaires - mais ces soldats étaient-ils réellement conscients de ce qu'ils risquaient ? - se relayant après quelques minutes d'interventions fébriles, ont manipulé à l'aide de pelles quelque cent tonnes de déchets hautement radioactifs. Plusieurs milliers de ces « bio-robots » ont été « brûlés » dans cette opération. En 1990, Tarakanov aujourd'hui lui-même gravement malade et souffrant selon ses propres termes « du syndrome d'irradiation aiguë » évoque leur destin dans un documentaire de la BBC réalisé par Edward Briffa : « les autorités médicales refusent d'admettre le fait que leur maladie et leur sort soient liés à Tchernobyl. C'est honteux. Je connais personnellement une quantité de gens dont les radiations ont ruiné la santé ou qui sont morts. », déplore-t-il aujourd'hui...

Le travail de décontamination le plus exigeant et le plus dangereux s'est déroulé sur les toits du bloc 3 où était retombée une quantité importante de débris radioactifs du bloc 4. Il y avait des morceaux des blocs du modérateur à graphite du réacteur, des assemblages de barres de combustible, des tubes de zirconium, etc. Les doses émises par les divers objets répandus sur le toit étaient extrêmement élevées et menaçaient la vie de quiconque les manipulait.

Du 26 avril au 17 septembre 1986, cette masse énorme de matériaux est restée sur les toits du bloc 3 et sur les plates-formes de la principale cheminée de ventilation. Alors que nous nous apprêtions à l'évacuer, elle était balayée par le vent et lessivée par la pluie. Nous mettions beaucoup d'espoir dans les robots qu'on nous avait promis. Finalement ils arrivèrent. Plusieurs d'entre eux furent héliportés sur les zones les plus dangereuses - mais ils ne fonctionnaient pas. Leurs batteries tombèrent rapidement en panne et l'électronique ne résista pas. Quelque temps auparavant, on avait mis au point un plan : La décontamination des toits du bloc principal et des bâtiments auxiliaires. Ce plan avait été conçu par un certain Institut moscovite. Il envisageait l'emploi de deux grues Demag (fabriquées en Allemagne de l'Ouest, elles coûtaient 4,5 milliards de roubles) pour déblayer les toits à l'aide de pinces adhésives, l'utilisation d'engins lourds hydrauliques et de pompes travaillant à une pression de 8 à 10 atmosphères ainsi que des robots hydrauliques manipulateurs Vorstern-770 fabriqués en Finlande. De plus, il aurait été nécessaire de construire des routes spéciales en béton pour permettre aux Demag de manoeuvrer.

Cependant, avant que l'on arrête ce plan, on n'avait pratiquement pas mené de reconnaissance dosimétrique ou technique (excepté quelques photographies prises d'hélicoptères). Alexandre Yourchenko, responsable de l'équipe chargée de mesurer les niveaux de radiations, avait fait quelques sorties. La première fois qu'il alla en zone N, son appareil de mesure DP-5 était bloqué au maximum. Cela conduisit à suspendre les sorties pendant un certain temps. Le plan prévoyait de mesurer les niveaux de radiations dans les endroits accessibles, à l'aide d'un dosimètre attaché au crochet d'une grue.

Photo Igor Kostin, le chef des "dosimétristes-éclaireurs" Alexandre Yourchenko dans les couloirs de la centrale.

Afin de limiter les déplacements de débris d'un endroit vers un autre, mais aussi pour éviter d'avoir à creuser une fosse supplémentaire pour s'en débarrasser, on décida de jeter ces débris dans les ruines du bloc 4. Le toit du bloc 3 devait donc être évacué avant l'achèvement du sarcophage. Mais la construction de ce dernier était la tâche prioritaire et l'utilisation des Demag pour le nettoyage du toit aurait retardé sa finition ; aussi ce plan ne fut-il pas mis en oeuvre.

Il était essentiel de trouver une alternative susceptible de résoudre cette incompatibilité dans les priorités. Une autre reconnaissance plus détaillée fut menée par les membres de l'unité spéciale de reconnaissance des radiations du camarade Yourchenko. On divisa les toits en zones désignées par les lettres N, M, K, etc. Les limites des zones étaient déterminées par les différences des niveaux de hauteur ainsi que par les murs des superstructures. Une étude similaire de radioactivité a été effectuée sous les toits du bloc 3.

Sur la base des nouvelles informations concernant les toits du bloc 3, le centre de contrôle de la liquidation des conséquences de l'accident proposa un autre programme de nettoyage. Il prévoyait l'utilisation considérable d'une grue Demag placée à l'extrémité nord du bloc. Le plan envisageait aussi l'emploi de matériel hydraulique lourd, de machines télécommandées, et d'appareils à semi-contrôle manuel. On aurait aussi eu besoin d'une grue « Liebherr » pour poser les équipements sur les toits. La Commission gouvernementale approuva le plan qui fut également abandonné plus tard, à la suite de l'indisponibilité des Demag.

Pendant les opérations que je dirigeais dans les zones de danger spécial, je n'ai jamais vu une seule fois les robots fonctionner réellement et j'en ai même vu un qu'il fallut extraire du graphite. Les radiations l'avaient fait griller et il était devenu un obstacle au travail en zone M.

Vers la fin septembre, le sarcophage (ce terme frappant était devenu son nom courant) était prêt à être entouré de tuyaux de métal de large diamètre. Ce travail présentait d'énormes difficultés par lui-même mais, préalablement à son achèvement, il était de plus compliqué par la nécessité de dégager tous les débris radioactifs des toits des plates-formes des cheminées. Quel qu'en soit le coût, il fallait ramasser ces débris et les jeter dans le trou béant du réacteur en ruine, et puis le recouvrir d'un toit solide. Si cela n'était pas fait, le transport des débris vers des lieux de stockage sûrs s'éterniserait pendant des mois.
Mais comment attaquer ces zones de radiations mortelles ? Les tentatives d'utilisation de matériel lourd hydraulique et autres engins mécaniques s'étaient révélées infructueuses. La presse avait fait tout un tapage autour des robots « magiques », mais ils avaient été inopérants. De plus, les endroits où les débris avaient atterri, tout contre la cheminée de ventilation du bloc principal et sur les plates-formes des cheminées, étaient inaccessibles. Les hauteurs des structures en question allaient de 71 à 150 mètres. Il devenait évident que la seule solution possible était d'y envoyer des hommes faire le travail. Ce fut la conclusion à laquelle parvinrent beaucoup d'experts et de membres de la Commission gouvernementale.

Le général Tarakanov, voir la vidéo en petit mp4.

Le 16 septembre 1986, suivant les instructions que j'avais reçues par message codé du général de corps d'armée B. A. Plyshevskii et du général Yu. M. Vaulin à Tchernobyl, je me rendis là-bas en hélicoptère pour une réunion de la Commission gouvernementale. Le sujet de la discussion était la décontamination des toits du bloc 3 et des plates-formes des cheminées. J'arrivai à 16 heures et me présentait à Plyshevskii. Nous nous rendîmes tout de suite à la réunion présidée par Chtcherbina dans son bureau. Yurii Nikolayevitch Samoilenko fit un rapport sur le sujet en question. Nous examinâmes une carte en relief sur laquelle des drapeaux rouges et d'autres symboles représentaient les niveaux de radioactivité. Il nous expliqua clairement la situation en attirant notre attention sur les zones particulièrement dangereuses. Samoilenko souligna que toutes les tentatives d'évacuation des débris par des moyens mécaniques avaient échoué. Restait une seule chose à faire : demander à des soldats de faire le travail à la main avec l'aide mécanique la plus simple.
Il y eut un silence oppressant. Chacun d'entre nous connaissait le danger que couraient ceux qui allaient faire ce boulot. Ce fut notre première pensée. La seconde fut : était-ce vraiment à ça qu'un siècle de progrès technologique nous avait conduits ? Dans cette heure de nécessité extrême nous n'avions ni la technologie ni les techniques nécessaires pour accomplir un tel travail. Chtcherbina repassa une fois encore en revue les autres options mais aucune d'entre elles n'offrait la moindre solution. Alors, le président de la Commission se tourna vers Plyshevskii et dit : « Je vais signer au nom du gouvernement l'ordre de faire appel à l'armée. » Plyshevskii répondit : « Les troupes doivent recevoir des ordres du ministère de la Défense. » Plyshevskii promis de contacter personnellement le ministre de la Défense et nous demanda de nous préparer à cette opération.

Cette décision fut acceptée à l'unanimité. Vraiment, elle ne fut pas prise facilement mais il n'y avait pas d'autres possibilités. On décida aussi que je serais chargé des opérations au niveau scientifique et pratique. Lors de la même réunion, on fit beaucoup de suggestions pour la préparation du travail, dont une proposition pour un essai préparatoire. Cette proposition fut retenue. Le 17 septembre, un hélicoptère nous conduisit sur le site choisi pour l'expérience. M. Alexandre Alekseyevitch Saleyev, lieutenant-colonel dans les corps médicaux militaires, avait pour tâche de vérifier la possibilité de travailler en zone dangereuse. On prit toutes précautions afin de se protéger des radiations. Saleyev était revêtu d'
un harnachement protecteur composé principalement de plomb. Comme l'expérience l'a montré, cet équipement permettait de réduire les effets du rayonnement d'un facteur 1,6. Et en plus de tout cela, il devait apporter environ dix instruments et appareils de contrôle de différents types. Il suivit un itinéraire préparé avec soin. Son rôle était d'atteindre le toit par le trou d'un mur, de l'inspecter, de jeter un coup d'oeil sur le réacteur en ruine, d'y jeter cinq ou six pelletées de graphite radioactif et puis de revenir quand il entendrait le signal. Le lieutenant-colonel Saleyev réussit à mener à bien cet enchaînement en une minute et 13 secondes. Nous observions chacun de ses mouvements en retenant notre souffle.

Nous présentâmes à la Commission un compte-rendu avec nos conclusions. Les membres de la Commission examinèrent et approuvèrent ce rapport ainsi que les documents que nous avions préparés (manuels d'instructions, notes, etc.) pour les soldats qui allaient travailler.

Parmi nos recommandations, nous joignîmes une liste des qualités que les volontaires devaient posséder pour accomplir ce boulot. Il fallait qu'ils soient psychologiquement solides et capables de s'adapter rapidement. Ils devaient aussi posséder la force physique nécessaire pour mener à bien leur tâche en un temps extrêmement court, c'est-à-dire avant qu'il n'atteignent leur dose d'exposition admissible. Pour la sélection et l'entraînement des soldats à ces tâches, on obéit aux principes suivants : le premier critère était l'accord de l'intéressé pour accomplir ce travail dans les conditions extrêmes qui régnaient ; deuxièmement il y avait après les premières sélections médicales, une sélection supplémentaire pour trouver des hommes compétents, méticuleux, calmes, équilibrés et perspicaces ; troisièmement, le volontaire devait être robuste, en bonne forme et possédant une parfaite coordination motrice. Il devait avoir entre 30 et 45 ans.

La procédure de sélection fut menée par des experts qui recherchèrent cette combinaison idéale de qualités individuelles. Cela nous donna
des travailleurs capables d'accomplir les tâches prévues et de « consommer » le moins mal possible les doses limites.

Cependant, durant toute la période allant de juillet à novembre 1986 et alors que les responsables de la liquidation des conséquences de l'accident avaient en charge les opérations, le ministère soviétique de la Santé n'a jamais présenté de recommandations ni procédé à l'examen de l'état psychologique des travailleurs. La surveillance physiologique était elle-même rudimentaire. En quatre mois d'activité dans des endroits où régnaient de hautes et très hautes radiations, les membres de l'unité spéciale de reconnaissance des radiations n'ont eu qu'une seule analyse de sang. L'état des choses dans d'autres secteurs n'était pas meilleur que celui du secteur médical.

On attacha une grande importance aux séances d'entraînement. En septembre 1986, on aménagea un terrain d'entraînement à côté de l'endroit où l'on construisait les réacteurs 5 et 6. On y disposa des blocs de graphite factices, des assemblages de barres de combustibles, des tubes de zirconium et des décombres parfaitement imités, ainsi que des trous d'accès et des chemins similaires à ceux des zones dangereuses.

A partir du 18 septembre, une maquette de la zone M fut disponible pour l'entraînement des volontaires. On se fit une idée grossière de la tâche à accomplir par reconnaissance aérienne. Les photographies nous aidèrent à mettre au point notre stratégie et à préparer notre plan d'action.
Afin d'avoir accès à la zone N, on fit une ouverture d'un mètre de côté dans la conduite de ventilation. Plus tard, on porta sa dimension à 2 m x 1,5 m.
Les préparatifs se poursuivaient à toute vitesse. Des soldats fabriquaient à la main les tenues de protection (2). Chaque équipement pesait entre 20 et 25 kg.

Le 18 septembre, les préparatifs fébriles furent achevés. On devait tout faire dans l'urgence à cause du temps perdu par la Commission lorsqu'elle plaçait encore tous ses espoirs dans les robots. On n'avait pas accordé suffisamment d'intérêt à la méthode que nous avions été forcés d'adopter. Aussi devions-nous pour finir nous presser de concevoir et de fabriquer dans le peu de temps disponible des outils mécaniques simples et des équipements de protection.

Le ministère de la Défense nomma une commission spéciale chargée de contrôler les conditions de travail, de diriger les soldats et leur structure d'appui. Le général I. Guerassimov fut nommé à la tête de cette commission. Il dut conduire les soldats dans les premiers jours, les plus difficiles de l'épopée de Tchernobyl. La Commission se composait de représentants de tous les secteurs. Le contre-amiral V. A. Vladimorov représentait les troupes chimiques. Il y avait aussi des représentants de l'état-major général, du Bureau politique, des ingénieurs, des gens de la logistique, etc. Après une réunion avec le responsable de la Commission gouvernementale Chtcherbina, nous nous rendîmes tous à l'aéroport, nous embarquâmes dans un hélicoptère et décollâmes pour étudier le théâtre des opérations.

D'abord l'hélicoptère survola le réacteur 3, puis vira juste à droite de la cheminée principale de ventilation, puis alla au réacteur en ruine. Tous les décombres rejetés par l'explosion devaient être replacés à l'endroit d'où ils provenaient.
Il apparaissait que le poids total des débris qu'il fallait manipuler s'élevait à plus de 100 tonnes ; et il fallait tous les ramasser, les porter et les jeter dans les ruines, à la main.
La Commission retourna à Tchernobyl pour rediscuter de l'opération à venir. Seuls des militaires étaient présents lors de cette réunion. Tout le monde hésitait à prendre la parole. Seul le contre-amiral V. A. Vladimorov fit une suggestion : que la dose maximum admissible soit augmentée.


Guerassimov rendit compte de notre état de préparation et de la situation dans son ensemble. Il affirma de manière catégorique que, en dehors de l'armée, personne ne serait capable de s'attaquer à ce boulot. Il reçut le feu vert.

Une demi-heure après, je rejoignis mon poste de commande dans le bloc 3, où les soldats attendaient avec impatience.

Dans l'après-midi du 19 septembre, les troupes chimiques commandées par le commandant V. Biba, revêtues de leur équipement de protection, étaient prêtes et mes collaborateurs leur donnaient les instructions. On les informa que le ministère de la Défense avait décidé de ne confier cette mission qu'à des membres de l'armée soviétique. Je leur dis que tout homme malade ou ne se sentant pas bien devait sortir du rang. Personne ne broncha. Et tant que dura l'opération cela se passa ainsi.

Il me faut citer les cinq premiers hommes qui ont commencé le difficile travail en zone N. Il s'agit du commandant de bataillon V. Biba, du sergent chef de section V. Kanareikin et des soldats N. Dudin, S. Novozhilov, V. Shanin.

Le chronomètre fut déclenché au signal du départ. Les hommes pénétrèrent dans la zone et se mirent au travail avec des pinces, des crochets et des pelles. Plusieurs fois au cours de ces opérations, nous fûmes prêts d'abandonner. Les difficultés paraissaient insurmontables et il aurait été criminel d'exposer de manière prolongée des individus au rayonnement.

[Voir la vidéo en petit mp4.]

Chaque soldat n'alla qu'une fois et pour un temps très court dans la zone dangereuse.

Je me souviendrai toujours du 1er octobre, dernier jour de notre intervention. Ce jour-là particulièrement, il y avait beaucoup de travail. Deux robots en panne en Zone M étaient empêtrés dans le graphite et d'autres débris. Nous entreprîmes de les dégager à l'aide d'un hélicoptère, mais pour les dégager, les sortir de là et les mettre en lieu sûr il fallut envoyer par roulement plusieurs équipes de soldats.

Puis les engins hydrauliques lourds et les pompes à haute pression se mirent au travail sous la direction de Victor Goloubev. Le courage et l'ingéniosité de cet homme étaient sans limites.

A 20 h 30, une équipe des troupes chimiques constituée du sergent V. Parfenis et des soldats V. Borisovich, S. Mikheyev, Ya. Tumanis jeta dans les ruines les derniers morceaux de graphite ainsi que les derniers fragments de barres de combustibles. La sirène retentit plus longuement qu'à l'accoutumée. Dans le poste de commande tout le monde poussa un hourra.

On décida de hisser le drapeau (rouge), le lendemain, sur la cheminée de ventilation.


Toute l'équipe du poste de commande grimpa par une échelle à incendie et passant par un trou du toit, accéda en zone M. Une brève réunion eut lieu au cours de laquelle nous serrâmes avec émotion les mains de Yurchenko, Sotnikov et Starodumov. Ils étaient chargés de hisser le drapeau.

Photo Igor Kostin, la cheminée faisait 78 mètres de haut et elle n'avait pas été décontaminée (environs 47 rem d'irradiation supplémentaire pour Starodumov et les deux autres dosimétristes qui ont hissé dans un geste illusoire de victoire, un drapeau rouge sur la plus haute cheminée de la centrale).

Ils grimpèrent avec celui-ci, le hissèrent et redescendirent sans faux pas.

Nous les félicitâmes chaleureusement, embrassâmes tous ceux qui avaient participé à la mission, et on a pris une photographie panoramique de « notre tête de pont ». Ainsi finit la première phase de la décontamination des toits du bloc 3.

Propos rapportés par Vladimir Tchernoussenko,
dans son livre Insight from the Inside, Springer Verlag 1991.
Traduction de l'anglais par l'ACNM (Association Contre le Nucléaire et son Monde).


1) Chernobylskie zapiski ili razdymaya o nravstvennocti (Voenizdat, Moscou 1989).
2) Selon les images d'un documentaire que Tchernoussenko a réalisé en Angleterre, c'est à l'aide de bout de ficelle que ces équipements étaient confectionnés à la hâte ... (Note de l'ACNM)


Lire:

- L'oubli pour les liquidateurs de Tchernobyl

- Hommage aux liquidateurs inconnus

- Non, les liquidateurs ne se sont pas sacrifiés pour sauver l'Europe. On les a sacrifiés !