Résumé des actions du 18 oct. à Philippsburg

200 personnes sont arrivées à bloquer le changement de poste à 6h du matin. La police n'était pas du tout préparée. Après 90 min, les activistes ont abandonné leur blocage pour ne pas être placé en détention.

En même temps, 200 autres personnes, partant de la place centrale de Philippsburg pour manifester devant la porte principale de la centrale furent stoppé par une chaîne de policiers sur la route entre Philippsburg et Germersheim, quelques centaines de mètres devant le croisement entre les voies ferrées privées de la centrale et la route. Vu que c'étaient les policiers qui bloqueraient la marche des manifestants, ceux-ci se sont placés sur la route. Néanmoins, la police en n'était pas contente et les a menacés d'évacuer la route et de les placer en détention. Une centaine de personnes reste sur la route, la police les évacue en les portant à côté de la route. Pas de placement en détention.

Les manifestants décident de façon consensuelle de faire demi-tour et de prendre un autre chemin pour arriver devant la centrale. La police, totalement surprise, reste derrière les manifestants qui ont repris la route. Sur un pont menant à l'île sur laquelle la centrale se situe, une deuxième chaîne de policiers et quelques bagnoles des flics bloquent la route. Les manifestants essaient d'abord de pénétrer la chaîne de façon non-violente, ce qui ne marche pas super (les manifestants sont trop vite et ils font trop de bruit, les policiers ont peur et utilisent leurs bâtons). Après deux minutes, tout le monde s'assis sur la route et bloquent ainsi l'accès à la centrale. La police répète ses menaces, mais deux tiers des manifestants restent sur la route en scandant que, même selon la loi, la centrale ne devrait pas avoir une permission vue qu'il n'y a pas de solution inoffensive aux hommes et à l'environnement pour les déchets. La police les évacue et les place en détention (114 personnes). On leur annonce des amendes pour une infraction (ils sont resté sur la route alors que la police l'avait interdit - c'est comme si on gare mal sa voiture). Le soir ils sont relâchés, il y a une bonne ambiance.

On attend la bonne date du transport pour des prochaines actions.

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Armin Simon
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