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11-13 novembre
transport nucléaire, La Hague => hangar de Gorleben
by
Infonucléaire 2:17pm Sun Nov 11 '01 (Modified on
4:58pm Tue Nov 13 '01) |
infonucleaire@altern.org |
Du dimanche
11 au mardi 13 novembre transport atomique : La Hague => hangar
de Gorleben
Greenpeace continue de manifester contre un convoi de déchets
nucléaire
VALOGNES (Manche), 11 nov - Une vingtaine de militants
de l'organisation écologiste Greenpeace
continuaient dimanche de manifester à la gare de Valognes
(Manche), où un convoi de déchets nucléaires
à destination de l'Allemagne devait passer vers 19H00.
La manifestation, qui vise à protester contre le passage
du convoi mais pas à le bloquer, avait commencé
samedi vers 11H30, les militants se relayant des deux côtés
de la voie jusqu'au passage du train en provenance de l'usine
de retraitement de la Cogema à La Hague (Manche).
Certains manifestants ont passé la nuit sur place,
a précisé le porte-parole de Greenpeace Cherbourg,
Yannick Rousselet.
Dimanche midi, une dizaine de militants ont commencé
à peindre les rails en jaune, à 500 mètres
environ de la gare, et deux d'entre eux sont montés sur
un pylône de signalisation avec des drapeaux anti-nucléaire.
Les gendarmes mobiles sont cependant intervenus pour retirer
aux manifestants leurs pots de peinture.
"Nous ne bloquerons pas le train", a assuré
M. Rousselet. "Nous manifestons pour dire qu'au delà
de ce convoi, toute la problématique est : pourquoi continue-t-on
de faire venir des déchets d'Allemagne?", a-t-il
ajouté.
Le réseau Sortir
du nucléaire, qui rassemble quelque 60 associations,
a par ailleurs donné pour consigne de manifester tout
le long du trajet du train.
Le convoi doit se rendre au centre de stockage de Gorleben
(nord de l'Allemagne) mais les militants allemands, qui ont déjà
manifesté
par milliers samedi à Lunebourg contre son passage,
comptent bloquer sa progression sur les derniers kilomètres.
du dimanche 11
au mardi 13 novembre
transport atomique
La Hague => hangar de Gorleben
Archives :
10/11/01 : Photos
de l'action de Greenpeace à Valognes
11/11/01 (10h 25) : PrÈcisons
sur l'heure de dÈpart
CONVOI ATOMIQUE : DEPART 19H00 DIMANCHE 11 novembre
de VALOGNES
Passage frontière franco-allemande ENTRE
10H30 ET 16h30 le lundi après-midi (sources antinucléaires)
Une halte est PEUT-ETRE prévue (à
suivre...)
Comme les précédents, ce convoi ne
"bénéficie" pas de batteries Crotal.
Comme lors des précédents convois atomiques,
le Réseau et Greenpeace s'opposent aux trafics de déchets
nucléaires et publient les infos EN DIRECT sur cette page.
Pour nous, le sens importe peu. L'arrêt du trafic et celui
du retraitement des déchets restent une de nos priorités.
Témoignage en français sur la lutte
anti nucléaire côté allemand format
*.rtf (bientôt au format *.html)
Vous trouverez ci-joint quatre photos
de ce jour, samedi 10 novembre, à Valognes (Manche), à
30 kilomètre de l'usine Cogema de La Hague, gare de départ
du train transportant six "Castors" de déchets
vitrifiés à destination du centre d'entreposage
provisoire de Gorleben en Allemagne.
N°2:
Une vingtaine de militants de Greenpeace manifestent en gare
de Valognes(50), depuis 11H30 ce matin, contre le trafic des
déchets nucléaires
N°4:
Greenpeace manifeste en gare de Valognes (50) jusqu'au départ
du train de déchets vitrifiés.
N°5:
Les militants de Greenpeace présents depuis ce matin en
gare de Valognes manifestent contre le trafic des déchets
nucléaires.
N°6:
Conférence de presse commune entre Greenpeace et Le réseau
"Sortir du Nucléaire" en Gare de Valognes.
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Départ
du convoi de déchets nucléaires de la Hague pour
l'Allemagne
VALOGNES, 11
nov - Un convoi de déchets nucléaires retraité
à l'usine de la Hague (Manche) et à destination
de l'Allemagne, est parti, dimanche à 19H20, du terminal
ferroviaire de la Cogema à Valognes (Manche).
Le train contient 67,2 tonnes de déchets,
a précisé Michel Pouilloux, directeur de l'usine
Cogema.
Les déchets
sont transportés à bord d'un convoi de six emballages,
ce qui correspond à "l'équivalent radioactif
de deux réacteurs nucléaires", selon l'association
écologiste Greenpeace.
Il
s'agit du deuxième rapatriement de déchets vers
l'Allemagne cette année, conformément à
un accord conclu début 2001 entre la France et l'Allemagne.
Une quinzaine de militants
de Greenpeace manifestaient, dimanche soir, à la gare
de Valognes contre "le trafic nucléaire". Ils
étaient rassemblés depuis samedi vers 11H30.
Les manifestants ont allumé
des torches lors du passage du train en gare de Valognes, sans
bloquer le convoi et en présence d'une centaine de forces
de l'ordre.
Le convoi, escorté
par une quarantaine de CRS, doit arriver à la frontière
franco-allemande lundi à 16H50, selon la Cogema.
Dimanche vers 18H30, des policiers
ont délogé pour des raisons de sécurité
et dans le calme deux militantes de Greenpeace qui étaient
montées en haut d'un feu de signalisation de la voie ferrée.
La manifestation écologiste
s'est déroulée dans le calme. Les militants avaient
déployé trois banderoles disant "stop au trafic
des déchets", "Gorleben victime du trafic"
et, en allemand, "Keine Atomtransporte nirgendwohin"
(pas de transports nucléaires, quelque soit la destination).
Greenpeace proteste contre
le transport des déchets nucléaires, particulièrement
dans un contexte de menaces terroristes.
Le convoi doit se rendre au centre de stockage
de Gorleben (nord de l'Allemagne), mais les militants allemands,
qui ont déjà manifesté par milliers, samedi,
à Lunebourg, contre son passage, comptent fermement bloquer
sa progression sur les derniers kilomètres.
Des
militants anti-nucléaires empêchés de manifester
près de Gorleben
Quelques
centaines de militants antinucléaires rassemblés
dimanche à Splietau (nord), ont attendu en vain l'autorisation
de manifester contre le passage d'un convoi de déchets
nucléaires en provenance de France et attendu côté
allemand lundi, a indiqué la police. Les
militants, dont de nombreux agriculteurs venus sur leurs tracteurs,
beaucoup de jeunes mais aussi des vétérans écologistes,
reconnaissables au signe "X" (symbole des antinucléaires),
s'étaient réunis dans la matinée à
la sortie de Splietau, près de Dannenberg, le terminal
ferroviaire où est attendu un convoi de déchets
hautement radioactifs.
Les
autorités n'ont pas autorisé la tenue de la manifestation
et ont interdit d'autres opérations de protestation prévues
dimanche, selon un membre de l'initiative locale Dannenberg-Luechow.
Le ministère des Transports
a par ailleurs décidé de restreindre le transport
aérien au-dessus du parcours que le convoi doit emprunter,
a annoncé la police dimanche. Une autorisation de vol
spéciale, émanant de la police ou de la police
des frontières, sera nécessaire aux avions volant
à 1.000 mètres d'altitude s'ils veulent survoler
les 70 kilomètres qui séparent Lunebourg de Gorleben.
Autour de Dannenberg, les
manifestants avaient déployé dimanche une centaine
de tracteurs, selon la police, qui s'attend à ce que 3.000
personnes prennent part à différentes opérations
de protestation durant la journée.
Plusieurs hélicoptères survolaient
la région et de nombreux cars de policiers étaient
déployés autour de la ville.
Au total, quelque 18.000 policiers ont été
mobilisés côté allemand pour le passage du
convoi.
Les opposants au
nucléaire comptent faire barrage au convoi, notamment
sur les derniers kilomètres du parcours, entre Lunebourg
et Dannenberg. De là, les emballages "Castor"
de déchets vitrifiés doivent être transbordés
puis transportés, par voie routière, vers le centre
de stockage de Gorleben.
Plusieurs manifestations
dans la région de Gorleben
Plusieurs
centaines de militants antinucléaires ont manifesté
dimanche dans la région de Gorleben (nord de l'Allemagne)
contre le passage d'un convoi de déchets nucléaires
parti dimanche soir de France et attendu côté allemand
lundi. La manifestation la plus importante
s'est déroulée à Splietau, à quelques
kilomètres de Gorleben, où environ 2.000 militants
selon les organisateurs (850 selon la police) ont bloqué
les routes à la sortie de la ville, bravant ainsi l'interdiction
des autorités.
Ces
dernières ont déployé un impressionnant
dispositif policier: près de 18.000 hommes ainsi qu'une
armada de véhicules, de canons à eau, et d'hélicoptères.
Samedi, une manifestation
avait réuni à Lunebourg 10.000 personnes, selon
les organisateurs, 5.OOO selon la police.
Lors d'une inspection de la voie ferrée,
la police a découvert et détruit dimanche un bloc
de béton caché sous les rails à Wendisch-Evern,
près de Lunebourg où doit passer le convoi. Le
bloc de béton, d'environ un mètre-cube, contenait
des tuyaux en plastique dans lesquels on pouvait s'enchaîner.
En mars, un bloc similaire coulé en secret sous les rails
avait permis à cinq manifestants de retarder le dernier
convoi de près de 24 heures.
Tout au long de la journée, agriculteurs,
jeunes gens et vétérans écologistes rassemblés
sous le signe "X" (symbole des antinucléaires)
ont joué au chat et à la souris avec les policiers
autour de Dannenberg. Au total, 250 tracteurs ont participé
à ces actions, selon la police.
"Lorsqu'on ne respecte pas notre vie, alors
nous ne respectons pas la loi. Nous nous mettons en travers",
pouvait-on lire sur une banderole accrochée au dos d'un
tracteur.
De premières
échauffourées légères ont opposé
policiers et manifestants à Splietau, les forces de l'ordre
étant contraintes de traîner certains manifestants
qui refusaient de bouger.
Deux
responsables ont été interpellés, puis relâchés,
pour avoir appelé à la désobéissance
civile. Parmi eux, figure le porte-parole de l'association antinucléaire
"X-tausendmal quer" ("X mille fois en travers"),
Jochen Stay, qui avait déjà été incarcéré
pendant quelques jours en mars à l'occasion du dernier
convoi.
L'espace aérien
fait lui aussi l'objet d'un contrôle renforcé: une
autorisation spéciale de la police est nécessaire
pour les avions souhaitant voler à 1.000 mètres
d'altitude au-dessus des derniers 70 kilomètres du parcours
prévu du convoi.
Ce
dernier s'est ébranlé dimanche vers 19H20 (18H20
GMT) du terminal ferroviaire de l'usine de retraitement de La
Hague (nord-ouest de la France). Il est attendu à lundi
à 16H50 à la frontière franco-allemande
à la hauteur de Lauterbourg, avant de gagner par train
la gare de Dannenberg.
Certains
manifestants, venus avec sac-à-dos et sacs de couchage,
s'apprêtaient dimanche soir, par un froid glacial, à
passer la nuit sous des tentes, dans des camps installés
pour l'occasion par les organisateurs.
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Protestations
avant l'arrivée du convoi
DANNENBERG
(Allemagne) - Les militants anti-nucléaires allemands
ont poursuivi dans la nuit de dimanche à lundi leurs actions
de protestation contre l'arrivée d'un convoi de déchets
nucléaires vitrifiés au centre de stockage de Gorleben
(nord), parti dimanche soir de France, a indiqué la police.
Neuf militants ont été interpellés
lundi matin. Il s'agit de quatre membres de l'organisation écologiste
Greenpeace et de cinq autres personnes qui les aidaient à
grimper à des arbres le long de la voie afin de s'y enchaîner
et d'y dérouler une banderole.
Pendant la nuit, des opposants au nucléaire
ont continué de bloquer des routes autour de Gorleben,
lors d'actions spontanées. La police a interdit la plupart
des manifestations autour des 70 derniers kilomètres que
doit emprunter le convoi entre Lunebourg et Gorleben.
Au total, depuis le début
des protestations samedi, 94 personnes ont été
interpellées en Allemagne, selon la police. Deux étaient
encore détenues lundi. A ce chiffre s'ajoutent les neuf
militants interpellés lundi matin.
Le train, qui transporte six conteneurs "Castor"
de déchets vitrifiés, s'est ébranlé
dimanche vers 19H20 (18H20 GMT) du terminal ferroviaire de l'usine
de retraitement de La Hague (nord-ouest de la France). Il était
attendu à lundi en fin d'après-midi à la
frontière franco-allemande, à la hauteur de Lauterbourg.
Le train de déchets nucléaires
arrêté à la demande des Allemands
STRASBOURG - Un train de déchets
nucléaires retraité à l'usine de la Hague
(Manche) et à destination de l'Allemagne s'est arrêté
entre Sarrebourg (Moselle) et Mommenheim (Bas-Rhin) à
la demande des autorités allemandes, a-t-on appris lundi
auprès du Réseau Sortir du nucléaire. "Les Allemands ne veulent pas que le train
arrive trop tôt à la frontière. Selon nos
sources, il devrait avoir au moins une heure de retard",
a indiqué Pascal Braud, membre du Réseau, précisant
que le convoi devait initialement traversé la frontière
lundi vers 12H00.
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Train de déchets
nucléaires : neuf manifestants interpellés dans
le Bas-Rhin
Neuf militants
ont été interpellés lundi matin, dont quatre
membres de l'organisation écologiste Greenpeace qui cherchaient
à s'enchaîner dans des arbres le long de la voie.
Pendant la nuit, des opposants
au nucléaire ont continué de bloquer des routes
autour de Gorleben, lors d'actions spontanées.
Au total, depuis le début
des protestations samedi, 106 personnes ont été
interpellées en Allemagne, a indiqué la police
lors d'une conférence de presse. 22 étaient encore
détenues lundi midi.
Le
train de déchets nucléaires retraités à
l'usine de la Hague (Manche), arrêté entre Sarrebourg
(Moselle) et Mommenheim (Bas-Rhin) à la demande des autorités
allemandes, est reparti lundi en fin de matinée en direction
de l'Allemagne, a-t-on appris auprès de la SNCF. "Les Allemands ne veulent pas que le train
arrive trop tôt à la frontière. Selon nos
sources, il devrait avoir au moins une heure de retard",
a indiqué Pascal Braud, membre du Réseau Sortir
du Nucléaire, précisant que le convoi devait initialement
traverser la frontière vers 12H00.
Le train de déchets nucléaires a
passé la frontière franco-allemande lundi à
14H09 à hauteur de Lauterbourg. Une centaine d'hommes
de la police aux frontières allemande a alors pris place,
tandis que 80 CRS français en descendaient.
Quelques kilomètres après la frontière,
le train devait s'arrêter plusieurs heures à Woerth,
afin de permettre un changement de motrice et diverses interventions
techniques, selon la police allemande.
Les militants antinucléaires allemands tentent
de continuer leurs actions de protestation contre l'arrivée
au centre de stockage de Gorleben.
Les
organisations écologistes parvenaient toutefois difficilement
à s'organiser: la plupart des rassemblements autour des
derniers 70 kilomètres que doit emprunter le convoi sont
interdits par la police.
L'initiative
locale Luechow-Dannenberg a annoncé quelques rassemblements
dans l'après-midi à des endroits proches du centre
de stockage, mais ne pouvait indiquer combien de personnes étaient
attendues.
La situation en
milieu de journée semblait par ailleurs totalement confuse,
l'heure de l'arrivée du convoi en Allemagne, puis à
Lunebourg, changeant d'une minute à l'autre selon les
sources.
La grande inconnue
de la journée -l'heure d'arrivée du train à
Lunebourg- tenaient anti-nucléaires et policiers en haleine.
Selon l'organisation écologiste Greenpeace, le convoi
ne devait pas atteindre Lunebourg avant mardi matin.
Au camp de Hitzacker, l'un des quatre autorisés
par les autorités, quelques militants prenaient lundi
soir leur mal en patience, se réchauffant les mains autour
d'un feu.
Là, à
quelques kilomètres de Dannenberg, terminal ferroviaire
où doivent être transbordés les déchets
sur des camions jusqu'à Gorleben, des tentes ont été
dressées, permettant à une soixantaine d'opposants
au nucléaire de passer la nuit et de se rassasier.
D'autres ont trouvé refuge
dans des églises, des granges ou des foyers municipaux.
Devant certaines maisons de la campagne environnante, des parapluies
sont ouverts pour indiquer que la maison ouvre sa porte aux manifestants
pour qu'ils puissent se laver ou même dormir.
Pour Markus Beinhauer, peu importe la pluie fine
qui persiste. Militant depuis plus de 20 ans, il a pris lundi
son vélo pour participer à une manifestation à
bicyclette à Lunebourg.
Venu
de Muenster (ouest), Markus, 40 ans, n'a comme ses camarades
qu'une idée en tête: "S'asseoir sur les rails
de la voie ferrée que doit emprunter le convoi et le bloquer
le plus longtemps possible". Et peu importe si, comme en
mars dernier, il est interpellé.
La police a indiqué qu'un bloc de béton,
dans lequel se trouvaient des tuyaux en plastique permettant
à des militants de s'enchaîner, avait été
découvert lundi matin dans les dernières dizaines
de kilomètres de la voie ferrée, après Lunebourg.
Un autre avait été trouvé dimanche.
C'est grâce à un
système semblable que quelques militants avaient pu retarder
d'une journée le dernier convoi semblable, en mars.
Les opposants au nucléaire
comptent faire barrage au convoi, notamment sur les derniers
kilomètres du parcours ferroviaire, entre Lunebourg et
Dannenberg. De là, les emballages "Castor" des
déchets vitrifiés doivent être transbordés,
puis transportés, par voie routière, vers le centre
de stockage de Gorleben.
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Le convoi de
déchets nucléaires arrivé à Dannenberg
DANNENBERG (Allemagne), 13
nov - Le convoi ferroviaire de déchets nucléaires
rapatriés de La Hague a atteint mardi, vers 15h15 locales
(14H15 GMT), le terminal de transbordement de Dannenberg (nord
de l'Allemagne), où les conteneurs de déchets doivent
être transférés sur des camions pour rejoindre
par voie routière Gorleben, à 20 kilomètres
de là.
Le convoi de déchets nucléaires entame
les derniers 70km vers Gorleben
Le
convoi de déchets nucléaires parti dimanche de
France a entamé mardi midi les derniers 70 kilomètres
avant sa destination, le centre de stockage de Gorleben (nord
de l'Allemagne), en dépit des tentatives des anti-nucléaires
de le retarder, a indiqué la police. En
milieu de matinée, peu avant Radburg (nord), deux militants
se sont enchaînés aux rails sur la voix ferrée,
retardant le train de 50 minutes, a indiqué la police
à Dannenberg, qui a précisé que la voie
n'avait pas été endommagée et que le train
avait pu reprendre sa route.
A
Harlingen, à quelques kilomètres de la gare de
Dannenberg, la police a délogé deux militants de
l'organisation écologiste Greenpeace qui étaient
parvenus mardi matin à s'enchaîner à des
arbres pour y accrocher une banderole dénonçant
le transport de déchets radioactifs.
A Harlingen également, six militants ont
réussi pendant la nuit à soulever les rails de
la voie ferrée que doit emprunter le convoi au moyen de
crics. La voie a été réparée et les
six militants arrêtés, selon la police.
Quelque 600 à 1.000 manifestants, selon
les estimations des autorités, se regroupaient autour
de Danneberg en prévision de l'arrivée du train.
Plusieurs d'entre-eux ont fait des sit-in spontanés le
long de la voie ferrée entre Lunebourg et Dannenberg avant
d'être rapidement délogés par les forces
de l'ordre, qui ont interdit toute manifestation autour de la
voie ferrée.
Les manifestants
étaient contenus par un déploiement policier massif.
Au total, 15.000 policiers ont été déployés
en Basse-Saxe et 18.000 côté allemand pour assurer
l'arrivée à bon port du convoi.
www.multimania.com/mat66/
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