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Marché clandestin de substances radioactives
by Infonucléaire 4:20am Sat Nov 3 '01 (Modified on 8:53am Sat Nov 3 '01)
infonucleaire@altern.org

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Découverte d'un conteneur de produits radioactifs vide près de Sofia

SOFIA, 31 oct - Un conteneur de produits radioactifs vide a été saisi à Vladaia, en banlieue de Sofia, a annoncé mercredi le Comité bulgare de l'utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques.

Une analyse a démontré que le conteneur, destiné au transport de Césium 137, avait été utilisé, a précisé le comité.

Il n'y avait pas de danger pour la population, selon le comité qui a informé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne.

Le conteneur, d'un poids de 150 kg, a été fabriqué dans l'ex-Union soviétique et porte l'inscription "Attention radioactivité" écrite en russe.

A propos de non-prolifération :

------> L'Islam veut la bombe

------> L'Iran construit-il des armes nucléaires ?

------> Si l'Irak a la bombe c'est grâce à la France

------> Les essais nucléaires ne sont plus nécessaire



Kinshasa, marché clandestin de substances radioactives

L'uranium est la seule richesse du sous-sol qui n'est mentionnée nulle part dans le volumineux rapport d'enquête des Nations unies sur "l'exploitation illégale des ressources naturelles" du Congo, lequel traite en détail du trafic de diamants, d'or, de cuivre, de cobalt et même de niobium. C'est d'autant plus surprenant qu'il suffit de s'attarder près des ambassades étrangères, à Kinshasa, pour être abordé en vue de l'achat d'une gemme, d'une poudre précieuse ou d'un "casque" d'uranium.

Dans la capitale congolaise, depuis une dizaine d'années abandonnée au désordre et à la misère, tout se vend. Or l'uranium et, plus encore, les déchets nucléaires des années 1960, hautement radioactifs parce que mal retraités à l'époque, sont très demandés. A des points de vente connus en ville, ou dans les discrets bureaux de compagnies minières, ces substances dangereuses sont des marchandises courantes.

Des "échantillons" proviennent du Centre de recherches et d'expérimentation nucléaire de Kinshasa (Crenka), où les Etats-Unis avaient installé, sous le régime Mobutu, dès la fin des années 1960, deux réacteurs expérimentaux. L'un d'eux est arrêté et, selon un ingénieur congolais, "fuit". L'autre est toujours opérationnel. Cependant, déjà du temps du maréchal-président, Washington s'était proposé de démonter à ses frais ces installations. Mais le président Mobutu aurait fait monter les enchères, selon l'un de ses anciens conseillers.

Les Etats-Unis seraient revenus à la charge auprès de son successeur, Laurent-Désiré Kabila, arrivé au pouvoir c avec le soutien américain c en mai 1997. Or, refusant l'offre, le "tombeur de Mobutu" aurait, lui aussi, tenté de monnayer son accord. Selon une source dans son entourage, il aurait même fait évaluer la valeur marchande des aiguilles radioactives du Crenka sur le marché noir. En revanche, dès sa première venue à Washington, quinze jours seulement après l'assassinat de son père, le 16 janvier, son fils et successeur Joseph Kabila aurait accepté le principe d'un "nettoyage" du site dans les règles.
Le trafic d'uranium et, surtout, des déchets nucléaires occidentaux "entreposés" dans l'ex-Zaïre dans les années 1960 et 1970 constitue un danger infiniment plus grave. Dès la première vague de pillages déclenchée par les anciennes Forces armées zaïroises (FAZ), en 1991, la mine d'uranium de Ntenke Fungerema, dans la province méridionale du Katanga, aurait fait l'objet de vols et de détournements. On se souvient que c'est de ce gisement congolais qu'a été extraite la matière fissile ayant permis la construction des bombes américaines larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Fermée par la suite, la mine de Ntenke Fungerema a été longtemps gardée comme une "zone de sécurité absolue", strictement interdite d'accès. Mais le délitement du régime mobutiste, à partir de 1990, a eu raison de toutes les précautions prises, selon des diplomates occidentaux en poste à Kinshasa.


FOLLES RUMEURS

Il faut le croire, à en juger par les listes de matières radioactives proposées à la vente à Kinshasa, mais aussi de l'autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville. Il ne s'agit pas seulement de minerai d'uranium à l'état naturel. Apparemment, des déchets nucléaires stockés dans le passé au Zaïre, souvent d'origine américaine, inondent également un marché clandestin qui, au grand dam des services secrets occidentaux, attire des acheteurs en provenance de tous les "Etats voyous" intéressés par la prolifération de matières enrichies ou propres à être retraitées. Un expatrié français, d'origine corse, aurait été repéré comme intermédiaire. Une source crédible affirme même que feu le président Laurent-Désiré Kabila aurait expédié, à bord de son avion personnel, "des fûts de déchets radioactifs à Djerba", en Tunisie, où des agents du colonel Kadhafi seraient venus les récupérer. En échange, le chef de l'Etat libyen aurait contribué au financement de l'effort de guerre du régime de Kinshasa.
Le caractère illicite et clandestin de ce "trafic de déchets" ne permet pas une évaluation des risques de santé qu'encourent ceux qui s'y adonnent, du "creuseur" au vendeur en passant par le transporteur. Les rumeurs les plus folles circulent à Kinshasa au sujet de "gens auparavant bien portants" qui auraient "subitement perdu leurs cheveux" ou seraient "frappés d'impuissance". Aucune recherche sérieuse n'a été entreprise et, dans les hôpitaux délabrés d'une mégapole de 6millions d'habitants, les médecins haussent les épaules. "Dans tout ce qu'on voit ici, du sida à la malnutrition, on ne l'aurait même pas remarqué", explique l'un d'eux.

S. Sm
Le Monde 5 mai 2001

 


D'un parking kinois à Paris, itinéraire d'un "casque" d'uranium "récupéré" par la DGSE

KINSHASA: C'était il y a un an, précisément le 18 mai 2000. Ce jour-là, à Kinshasa, deux Français rencontrent, dans son bureau, le PDG de la Société minière du Congo (Somico), Naluhwindja Mukuba Philémon. Puis, au terme d'un parcours complexe, préalablement étudié dans tous ses détails, les trois hommes se retrouvent dans le sous-sol d'un parking où a été amené un 4 x 4 Landcruiser chargé d'une cantine.

Les deux Français et le Congolais inspectent son contenu. Ils vérifient qu'elle abrite bien ce que l'on appelle un "casque" d'uranium, une sorte de fait-tout en plomb, à l'intérieur duquel peut être transporté l'élément radioactif. Sur le "casque" est vissé un panonceau argenté portant cette inscription : "XR 238 U, 30/10/1968, OL AMT Corps Cincinnati, Ohio-USA".

Les deux Français sont munis d'appareils photo. Après quelques prises de vue de l'objet de leur curiosité, auprès duquel ils placent un quotidien du jour pour dater l'image, ils repartent à l'hôtel. Quant au "casque" d'uranium, il quitte plus tard le Congo à bord d'un avion à destination de Paris. En France, il a été examiné par des experts qui auraient constaté qu'il ne contenait rien de très dangereux, ni de très précieux. Il s'agissait soit d'un déchet nucléaire à très faible radioactivité, soit d'une "imitation" destinée à soutirer une forte somme à un néophyte en la matière. dans la capitale congolaise, un "casque" se négocie autour de 700 000 francs.


"MISSION DÉLICATE"

L'expertise des spécialistes français n'est pas accessible au public. Car ceux-ci ont examiné l'objet rapporté en catimini du Congo-Kinshasa pour le compte de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), les services secrets français. C'est la DGSE qui a monté l'opération de récupération du "casque" d'uranium, dès lors que Xavier Houzel lui a confirmé qu'il pouvait s'en procurer un sans difficultés. Xavier Houzel est l'un des deux Français qui sont allés "au contact" pour établir la preuve de l'existence d'un trafic d'uranium à Kinshasa. L'autre est le journaliste-écrivain Pierre Péan, qui séjournait alors dans la capitale congolaise dans le cadre de son enquête sur l'attentat contre le DC-10 d'UTA, abattu en septembre 1989 au-dessus du désert du Ténéré. Fondé sur cette recherche, son dernier livre, Manipulations africaines, est paru au mois de février.

Qui est Xavier Houzel ? Comme d'autres journalistes d'investigation parisiens, Pierre Péan connaît de longue date ce négociant en pétrole, un intermédiaire bien informé, familier de l'Afrique et du monde arabe. "Je l'avais surtout fréquenté dans les années 1970, explique-t-il ; je ne l'avais pas revu depuis cinq ou six ans. Mais quand il m'a demandé, à Kinshasa, où je l'ai croisé dans le hall de l'hôtel, si je voulais bien l'accompagner dans une mission délicate, simplement pour être témoin "au cas où", j'ai accepté". C'est ainsi que le journaliste a assisté au transfert du "casque" d'uranium. Il a pris des photos mais sa pellicule, confiée à la DGSE, ne lui a jamais été restituée en France.


ÉPILOGUE SANGLANT

Egalement contacté à Paris, Xavier Houzel, contrarié à l'idée de "retrouver -son-nom dans les journaux", s'en est tenu à des explications minimales. Tout en précisant qu'il ne fait "pas partie des services", il se prévaut de contacts au plus haut niveau, et depuis fort longtemps, dans le monde du renseignement français. Préoccupé par les risques sanitaires et sécuritaires d'une prolifération sauvage de substances radioactives, il affirme avoir prévenu "nos autorités", quand l'occasion s'est présentée à lui de récupérer un "casque" auprès du PDG de la Somico. Pour le reste, il fait "confiance à notre gouvernement et à nos services qui sont au courant".

L'histoire a pourtant connu un épilogue sanglant en France. "Exfiltré" à Paris avec toute sa famille, sa femme et ses cinq enfants, Naluhwindja Philémon, le PDG congolais pourvoyeur du "casque" d'uranium, a été longuement "débriefé", pendant l'été 2000, par la DGSE. Chef traditionnel - "mwami" - originaire du Sud-Kivu, une province orientale du Congo, il avait beaucoup à apprendre aux services français, pas seulement sur le trafic d'isotopes radioactifs à Kinshasa, mais aussi sur les miliciens autochtones - les "maï-maï" - qui s'y battent contre les soldats rwandais qui ont envahi leur pays, et sur feu le président congolais Laurent-Désiré Kabila qui finançait cette "résistance populaire" en passant, entre autres, par le PDG de la Somico.

Ensuite, la trace de cet homme, qui avait troqué un "casque" contre un visa et des billets d'avion, se perd. Jusqu'au soir du 28 décembre, lorsque son corps à moitié calciné est extrait par des policiers d'un véhicule en flammes dans la banlieue lyonnaise. Tout comme le conducteur de la voiture, Aimé Atenbina, un capitaine de l'ancienne garde présidentielle du maréchal Mobutu, le mwami trafiquant d'uranium a été exécuté de deux balles dans la nuque.

Stephen Smith
Le Monde 5 mai 2001

 

Une cargaison de ferraille radioactive confisquée dans un port russe

MOSCOU, 26 avr - Une cargaison de métaux non ferreux contenant des matières radioactives a été confisquée mercredi dans le port de Vladivostok (Extrême-Orient russe) à bord d'un navire russe en partance pour la Corée du Sud, ont indiqué jeudi les autorités portuaires, citées par Itar-Tass.
La cargaison de ferraille, diffusant une radioactivité de 500 roentgen par heure (au contact ?), avait été transportée en camion de la ville de Oussouriisk, dans la région de Primorié, à Vladivostok, franchissant sans problèmes les contrôles routiers.

Ce n'est que lors de l'embarquement de la cargaison sur le bateau que les inspecteurs se sont rendus compte qu'elle dégageait de la radioactivité.

Les dockers et le conducteur du camion, qui auraient pu être irradiés, ont été examinés par un médecin qui n'a détecté chez eux aucune radiation. (S'ils ont été irradiés, ils ne sont par pour autant devenus radioactifs, à moins d'avoir avalé du métal, 500 roentgens représentent une irradiation mortel pour 50% des irradiés)

Une enquête est en cours pour déterminer la provenance de cette ferraille radioactive.



Deux officiers russes arrêtés pour trafic de substances radioactives

MOSCOU, 23 avr - Deux officiers de la Flotte navale russe ont été arrêtés dans la péninsule du Kamtchatka (Extrême-Orient russe) pour le vol de substances radioactives à bord d'un sous-marin nucléaire, a indiqué lundi le procureur militaire de la région, cité par l'agence Itar-Tass.
Les officiers cherchaient à vendre le matériel radioactif lorsqu'ils ont été arrêtés, selon le procureur Iouri Sazonov qui a précisé qu'il s'agissait de la cinquième tentative du genre à être stoppée depuis l'an dernier dans cette région.

Selon le procureur, les soldats et les marins russes qui font le trafic de biens militaires cherchent à améliorer leurs conditions de vie souvent très précaires.


Saisie de matériau radioactif vendu par des trafiquants

MOSCOU, 10 mars - Les services de police de la région de Moscou ont saisi récemment 200 grammes de matériau hautement radioactif, au moment de leur vente par un groupe de trafiquants, selon ces services cités samedi par la chaîne indépendante de télévision NTV.
Le département régional de lutte contre le crime organisé a arrêté les deux groupes de malfaiteurs dans la localité de Balachikha (est de Moscou) alors qu'ils procédaient à l'échange d'un conteneur contenant 200 grammes de césium 137 contre 250.000 dollars. La date précise de l'arrestation n'a pas été communiquée.

Selon la police, cette transaction devait servir à vérifier la qualité du matériau radioactif, avant un achat plus important. Une porte-parole de la police a déclaré à la chaîne que "selon une des hypothèses, les acheteurs comptaient revendre ce matériau dans un pays du Proche-Orient".



Un Chinois arrêté en Russie avec des plans de sousmarin nucléaire

MOSCOU, 5 mars - Un homme d'affaires chinois a été arrêté à Khabarovsk, dans l'extrême orient russe, alors qu'il tentait de passer en contrebande des plans de sousmarin russe à propulsion nucléaire, a rapporté lundi l'agence RIA-Novosti.

Li Yun, directeur de la société privée Chzhun Kay, a prétendu dans un premier temps aux douaniers avoir lui-même dessiné les plans du submersible et l'esquisse d'une base navale russe dans la région du Kamchatka qu'il avait également avec lui.

Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine des fuites.


Un homme arrêté dans le métro de Moscou avec des capsules radioactives

MOSCOU, 31 jan - Un homme a été arrêté mercredi dans le métro de Moscou alors qu'il était en possession de deux capsules radioactives, a rapporté l'agence Itar-Tass citant le service de sécurité nucléaire Radon.

Les deux capsules portant mention "radioactif" ont été découvertes dans le sac de la personne arrêtée, lors d'un contrôle d'identité à la station Nagornaïa, dans le sud de Moscou, selon la même source.

Après vérification, il a été établi que la radioactivité des capsules s'élève à environ 3.000 microroentgens par heure, soit près de cent fois plus que les normes admises.

Aucune précision n'a été donnée sur l'origine des éléments radioactifs saisis.

 

Quatre personnes arrêtées pour trafic de matériaux radioactifs

PIATRA NEAMT (Roumanie), 18 déc - Quatre personnes ont été arrêtées dimanche à Piatra Neamt (nord-est de la Roumanie) alors qu'elles tentaient de vendre des matériaux radioactifs en provenance de Russie, a-t-on indiqué lundi de source policière.

Les quatre trafiquants, trois Roumains et un Moldave, étaient en possession d'un conteneur métallique rempli d'un "mélange de plusieurs éléments dont du plutonium 238, du strontium 90 et du césium 60", selon les premières analyses de la police.

Les trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit dans un hôtel de Piatra Neamt alors qu'ils réclamaient 1,5 million de dollars à des policiers qui jouaient les rôles d'acheteurs.

Le commandant de la police de Piatra Neamt, Mihail Spiridon, a déclaré que cette substance, dont la quantité est estimée à environ une demi-douzaine de kilogrammes, est "particulièrement radioactive".

Le conteneur a été envoyé à un laboratoire nucléaire de Pitesti (sud) pour des analyses approfondies.

 


Un produit hautement radioactif trouve dans la capitale de Georgie

TBILISSI, 14 nov - Un récipient contenant un produit hautement radioactif a été trouvé dans la capitale de la Georgie, Tbilissi, grace aà un coup de téléphone anonyme, ont déclaré mardi des responsables du ministère de l'Ecologie.

Le récipient noir et cylindrique contenant de l'iridium 92 a été trouvé dans un dépotoir de l'ouest de la capitale avant d'être envoyé pour examen et neutralisation au département de physique nucléaire de l'Université de Tbilissi.

"Quiconque passait dix heures près de cet objet aurait recu une dose mortelle de radiations", a indique le responsable de la commission de sécurite pour les rayonnements au ministère de l'Ecologie, Zourab Kerekhelidze.

Le récipient porte un numéro d'identification prouvant qu'il a été fabrique dans une usine, selon la chaine indépendante de télévision russe NTV.

La police géorgienne soupconne que l'auteur du coup de téléphone anonyme ayant alerte les autorités se serait débarasse du récipient après avoir essayé de le vendre, toujours selon NTV.


Découverte de déchets radioactifs sur une base soviétique abandonnée

KIEV, 3 oct - Les autorités ukrainiennes ont découvert 120 kilogrammes de matériel radioactif non-identifié enfoui sur une base militaire soviétique désaffectée dans la région de Donetsk (est), a indiqué mardi le ministère des Situations d'urgence.

A la mi-septembre, des sapeurs avaient déjà déterré sur la même base des déchets émettant jusqu'à 300 micro-rem par heure, soit un taux 20 à 30 fois supérieur au niveau naturel. Une superficie de 50.000 mètres carrés est faiblement contaminée, selon la même source. Les autorités ont aussi trouvé 116.000 obus, mines et autres munitions.

"Aucune mesure d'évacuation des villages environnants n'est prévue", a souligné Mikola Starkov, porte-parole de l'antenne régionale du ministère des Situations d'urgence.

"Nous avons néanmoins lancé une campagne d'information et de prévention à travers les médias locaux. Des équipes de notre ministère se sont aussi rendues sur place pour expliquer à la population de ne pas pénétrer ou faire pâturer le bétail sur les 70 hectares de l'ancienne base militaire", a-t-il ajouté.

Ce territoire, laissé en friche depuis l'effondrement de l'URSS, n'est que partiellement clôturé.

L'Ukraine, une ancienne république soviétique de 50 millions d'habitants, est truffée de dépôts militaires soviétiques abandonnés et souvent non répertoriés.

Dans la région de Mykolaïv (sud), des déchets militaires pourraient ainsi être à l'origine d'une mystérieuse intoxication ayant frappé 400 villageois en août dernier. L'enquête n'a toujours pas abouti.

www.multimania.com/mat66/

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