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Découverte d'un conteneur de produits
radioactifs vide près de Sofia
SOFIA, 31 oct - Un conteneur de produits radioactifs
vide a été saisi à Vladaia, en banlieue
de Sofia, a annoncé mercredi le Comité bulgare
de l'utilisation de l'énergie atomique à des fins
pacifiques.
Une analyse a démontré que le conteneur, destiné
au transport de Césium 137, avait été utilisé,
a précisé le comité.
Il n'y avait pas de danger pour la population, selon le comité
qui a informé l'Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA) à Vienne.
Le conteneur, d'un poids de 150 kg, a été fabriqué
dans l'ex-Union soviétique et porte l'inscription "Attention
radioactivité" écrite en russe.
A propos de non-prolifération
:
------> L'Islam veut la bombe
------> L'Iran construit-il des armes nucléaires
?
------> Si l'Irak a la bombe c'est grâce à
la France
------> Les essais nucléaires ne sont plus nécessaire
Kinshasa, marché clandestin de substances
radioactives
L'uranium est la seule richesse du sous-sol qui n'est mentionnée
nulle part dans le volumineux rapport d'enquête des Nations
unies sur "l'exploitation illégale des ressources
naturelles" du Congo, lequel traite en détail
du trafic de diamants, d'or, de cuivre, de cobalt et même
de niobium. C'est d'autant plus surprenant qu'il suffit de s'attarder
près des ambassades étrangères, à
Kinshasa, pour être abordé en vue de l'achat d'une
gemme, d'une poudre précieuse ou d'un "casque"
d'uranium.
Dans la capitale congolaise, depuis une dizaine d'années
abandonnée au désordre et à la misère,
tout se vend. Or l'uranium et, plus encore, les déchets
nucléaires des années 1960, hautement radioactifs
parce que mal retraités à l'époque, sont
très demandés. A des points de vente connus en
ville, ou dans les discrets bureaux de compagnies minières,
ces substances dangereuses sont des marchandises courantes.
Des "échantillons" proviennent du
Centre de recherches et d'expérimentation nucléaire
de Kinshasa (Crenka), où les Etats-Unis avaient installé,
sous le régime Mobutu, dès la fin des années
1960, deux réacteurs expérimentaux. L'un d'eux
est arrêté et, selon un ingénieur congolais,
"fuit". L'autre est toujours opérationnel.
Cependant, déjà du temps du maréchal-président,
Washington s'était proposé de démonter à
ses frais ces installations. Mais le président Mobutu
aurait fait monter les enchères, selon l'un de ses anciens
conseillers.
Les Etats-Unis seraient revenus à la charge auprès
de son successeur, Laurent-Désiré Kabila, arrivé
au pouvoir c avec le soutien américain c en mai 1997.
Or, refusant l'offre, le "tombeur de Mobutu"
aurait, lui aussi, tenté de monnayer son accord. Selon
une source dans son entourage, il aurait même fait évaluer
la valeur marchande des aiguilles radioactives du Crenka sur
le marché noir. En revanche, dès sa première
venue à Washington, quinze jours seulement après
l'assassinat de son père, le 16 janvier, son fils et successeur
Joseph Kabila aurait accepté le principe d'un "nettoyage"
du site dans les règles.
Le trafic d'uranium et, surtout, des déchets nucléaires
occidentaux "entreposés" dans l'ex-Zaïre
dans les années 1960 et 1970 constitue un danger infiniment
plus grave. Dès la première vague de pillages déclenchée
par les anciennes Forces armées zaïroises (FAZ),
en 1991, la mine d'uranium de Ntenke Fungerema, dans la province
méridionale du Katanga, aurait fait l'objet de vols et
de détournements. On se souvient que c'est de ce gisement
congolais qu'a été extraite la matière fissile
ayant permis la construction des bombes américaines larguées
sur Hiroshima et Nagasaki. Fermée par la suite, la mine
de Ntenke Fungerema a été longtemps gardée
comme une "zone de sécurité absolue",
strictement interdite d'accès. Mais le délitement
du régime mobutiste, à partir de 1990, a eu raison
de toutes les précautions prises, selon des diplomates
occidentaux en poste à Kinshasa.
FOLLES RUMEURS
Il faut le croire, à en juger par les listes de matières
radioactives proposées à la vente à Kinshasa,
mais aussi de l'autre côté du fleuve Congo, à
Brazzaville. Il ne s'agit pas seulement de minerai d'uranium
à l'état naturel. Apparemment, des déchets
nucléaires stockés dans le passé au Zaïre,
souvent d'origine américaine, inondent également
un marché clandestin qui, au grand dam des services secrets
occidentaux, attire des acheteurs en provenance de tous les "Etats
voyous" intéressés par la prolifération
de matières enrichies ou propres à être retraitées.
Un expatrié français, d'origine corse, aurait été
repéré comme intermédiaire. Une source crédible
affirme même que feu le président Laurent-Désiré
Kabila aurait expédié, à bord de son avion
personnel, "des fûts de déchets radioactifs
à Djerba", en Tunisie, où des agents
du colonel Kadhafi seraient venus les récupérer.
En échange, le chef de l'Etat libyen aurait contribué
au financement de l'effort de guerre du régime de Kinshasa.
Le caractère illicite et clandestin de ce "trafic
de déchets" ne permet pas une évaluation
des risques de santé qu'encourent ceux qui s'y adonnent,
du "creuseur" au vendeur en passant par le
transporteur. Les rumeurs les plus folles circulent à
Kinshasa au sujet de "gens auparavant bien portants"
qui auraient "subitement perdu leurs cheveux"
ou seraient "frappés d'impuissance".
Aucune recherche sérieuse n'a été entreprise
et, dans les hôpitaux délabrés d'une mégapole
de 6millions d'habitants, les médecins haussent les épaules.
"Dans tout ce qu'on voit ici, du sida à la malnutrition,
on ne l'aurait même pas remarqué", explique
l'un d'eux.
S. Sm
Le Monde 5 mai 2001
D'un parking kinois à Paris, itinéraire
d'un "casque" d'uranium "récupéré"
par la DGSE
KINSHASA: C'était il y a un an, précisément
le 18 mai 2000. Ce jour-là, à Kinshasa, deux
Français rencontrent, dans son bureau, le PDG de la Société
minière du Congo (Somico), Naluhwindja Mukuba Philémon.
Puis, au terme d'un parcours complexe, préalablement étudié
dans tous ses détails, les trois hommes se retrouvent
dans le sous-sol d'un parking où a été amené
un 4 x 4 Landcruiser chargé d'une cantine.
Les deux Français et le Congolais inspectent son contenu.
Ils vérifient qu'elle abrite bien ce que l'on appelle
un "casque" d'uranium, une sorte de fait-tout en plomb,
à l'intérieur duquel peut être transporté
l'élément radioactif. Sur le "casque"
est vissé un panonceau argenté portant cette inscription :
"XR 238 U, 30/10/1968, OL AMT Corps Cincinnati, Ohio-USA".
Les deux Français sont munis d'appareils photo. Après
quelques prises de vue de l'objet de leur curiosité, auprès
duquel ils placent un quotidien du jour pour dater l'image, ils
repartent à l'hôtel. Quant au "casque"
d'uranium, il quitte plus tard le Congo à bord d'un avion
à destination de Paris. En France, il a été
examiné par des experts qui auraient constaté qu'il
ne contenait rien de très dangereux, ni de très
précieux. Il s'agissait soit d'un déchet nucléaire
à très faible radioactivité, soit d'une
"imitation" destinée à soutirer une forte
somme à un néophyte en la matière. dans
la capitale congolaise, un "casque" se négocie
autour de 700 000 francs.
"MISSION DÉLICATE"
L'expertise des spécialistes français n'est
pas accessible au public. Car ceux-ci ont examiné l'objet
rapporté en catimini du Congo-Kinshasa pour le compte
de la DGSE (Direction générale de la sécurité
extérieure), les services secrets français. C'est
la DGSE qui a monté l'opération de récupération
du "casque" d'uranium, dès lors que Xavier Houzel
lui a confirmé qu'il pouvait s'en procurer un sans difficultés.
Xavier Houzel est l'un des deux Français qui sont allés
"au contact" pour établir la preuve de l'existence
d'un trafic d'uranium à Kinshasa. L'autre est le journaliste-écrivain
Pierre Péan, qui séjournait alors dans la capitale
congolaise dans le cadre de son enquête sur l'attentat
contre le DC-10 d'UTA, abattu en septembre 1989 au-dessus
du désert du Ténéré. Fondé
sur cette recherche, son dernier livre, Manipulations africaines,
est paru au mois de février.
Qui est Xavier Houzel ? Comme d'autres journalistes d'investigation
parisiens, Pierre Péan connaît de longue date ce
négociant en pétrole, un intermédiaire bien
informé, familier de l'Afrique et du monde arabe. "Je
l'avais surtout fréquenté dans les années
1970, explique-t-il ; je ne l'avais pas revu depuis
cinq ou six ans. Mais quand il m'a demandé, à Kinshasa,
où je l'ai croisé dans le hall de l'hôtel,
si je voulais bien l'accompagner dans une mission délicate,
simplement pour être témoin "au cas où",
j'ai accepté". C'est ainsi que le journaliste
a assisté au transfert du "casque" d'uranium.
Il a pris des photos mais sa pellicule, confiée à
la DGSE, ne lui a jamais été restituée en
France.
ÉPILOGUE SANGLANT
Egalement contacté à Paris, Xavier Houzel, contrarié
à l'idée de "retrouver -son-nom
dans les journaux", s'en est tenu à des explications
minimales. Tout en précisant qu'il ne fait "pas
partie des services", il se prévaut de contacts
au plus haut niveau, et depuis fort longtemps, dans le monde
du renseignement français. Préoccupé par
les risques sanitaires et sécuritaires d'une prolifération
sauvage de substances radioactives, il affirme avoir prévenu
"nos autorités", quand l'occasion s'est
présentée à lui de récupérer
un "casque" auprès du PDG de la Somico. Pour
le reste, il fait "confiance à notre gouvernement
et à nos services qui sont au courant".
L'histoire a pourtant connu un épilogue sanglant en
France. "Exfiltré" à Paris avec toute
sa famille, sa femme et ses cinq enfants, Naluhwindja Philémon,
le PDG congolais pourvoyeur du "casque" d'uranium,
a été longuement "débriefé",
pendant l'été 2000, par la DGSE. Chef traditionnel
- "mwami" - originaire du Sud-Kivu, une province
orientale du Congo, il avait beaucoup à apprendre aux
services français, pas seulement sur le trafic d'isotopes
radioactifs à Kinshasa, mais aussi sur les miliciens autochtones
- les "maï-maï" - qui s'y battent
contre les soldats rwandais qui ont envahi leur pays, et sur
feu le président congolais Laurent-Désiré
Kabila qui finançait cette "résistance populaire"
en passant, entre autres, par le PDG de la Somico.
Ensuite, la trace de cet homme, qui avait troqué un
"casque" contre un visa et des billets d'avion, se
perd. Jusqu'au soir du 28 décembre, lorsque son corps
à moitié calciné est extrait par des policiers
d'un véhicule en flammes dans la banlieue lyonnaise. Tout
comme le conducteur de la voiture, Aimé Atenbina, un capitaine
de l'ancienne garde présidentielle du maréchal
Mobutu, le mwami trafiquant d'uranium a été
exécuté de deux balles dans la nuque.
Stephen Smith
Le Monde 5 mai 2001
Une cargaison de ferraille radioactive
confisquée dans un port russe
MOSCOU, 26 avr - Une cargaison de métaux
non ferreux contenant des matières radioactives a été
confisquée mercredi dans le port de Vladivostok (Extrême-Orient
russe) à bord d'un navire russe en partance pour la Corée
du Sud, ont indiqué jeudi les autorités portuaires,
citées par Itar-Tass.
La cargaison de ferraille, diffusant une radioactivité
de 500 roentgen par heure (au contact ?),
avait été transportée en camion de la ville
de Oussouriisk, dans la région de Primorié, à
Vladivostok, franchissant sans problèmes les contrôles
routiers.
Ce n'est que lors de l'embarquement de la cargaison sur le
bateau que les inspecteurs se sont rendus compte qu'elle dégageait
de la radioactivité.
Les dockers et le conducteur du camion, qui auraient pu être
irradiés, ont été examinés par un
médecin qui n'a détecté chez eux aucune
radiation. (S'ils ont été
irradiés, ils ne sont par pour autant devenus radioactifs,
à moins d'avoir avalé du métal, 500 roentgens
représentent une irradiation mortel pour 50% des irradiés)
Une enquête est en cours pour déterminer la provenance
de cette ferraille radioactive.
Deux officiers russes arrêtés
pour trafic de substances radioactives
MOSCOU, 23 avr - Deux officiers de la Flotte navale
russe ont été arrêtés dans la péninsule
du Kamtchatka (Extrême-Orient russe) pour le vol de substances
radioactives à bord d'un sous-marin nucléaire,
a indiqué lundi le procureur militaire de la région,
cité par l'agence Itar-Tass.
Les officiers cherchaient à vendre le matériel
radioactif lorsqu'ils ont été arrêtés,
selon le procureur Iouri Sazonov qui a précisé
qu'il s'agissait de la cinquième tentative du genre à
être stoppée depuis l'an dernier dans cette région.
Selon le procureur, les soldats et les marins russes qui font
le trafic de biens militaires cherchent à améliorer
leurs conditions de vie souvent très précaires.
Saisie de matériau radioactif vendu par
des trafiquants
MOSCOU, 10 mars - Les services de police de la
région de Moscou ont saisi récemment 200 grammes
de matériau hautement radioactif, au moment de leur vente
par un groupe de trafiquants, selon ces services cités
samedi par la chaîne indépendante de télévision
NTV.
Le département régional de lutte contre le crime
organisé a arrêté les deux groupes de malfaiteurs
dans la localité de Balachikha (est de Moscou) alors qu'ils
procédaient à l'échange d'un conteneur contenant
200 grammes de césium 137 contre 250.000 dollars. La date
précise de l'arrestation n'a pas été communiquée.
Selon la police, cette transaction devait servir à
vérifier la qualité du matériau radioactif,
avant un achat plus important. Une porte-parole de la police
a déclaré à la chaîne que "selon
une des hypothèses, les acheteurs comptaient revendre
ce matériau dans un pays du Proche-Orient".
Un Chinois arrêté en Russie avec
des plans de sousmarin nucléaire
MOSCOU, 5 mars - Un homme d'affaires chinois a
été arrêté à Khabarovsk, dans
l'extrême orient russe, alors qu'il tentait de passer en
contrebande des plans de sousmarin russe à propulsion
nucléaire, a rapporté lundi l'agence RIA-Novosti.
Li Yun, directeur de la société privée
Chzhun Kay, a prétendu dans un premier temps aux douaniers
avoir lui-même dessiné les plans du submersible
et l'esquisse d'une base navale russe dans la région du
Kamchatka qu'il avait également avec lui.
Une enquête a été ouverte pour déterminer
l'origine des fuites.
Un homme arrêté dans
le métro de Moscou avec des capsules radioactives
MOSCOU, 31 jan - Un homme a été
arrêté mercredi dans le métro de Moscou alors
qu'il était en possession de deux capsules radioactives,
a rapporté l'agence Itar-Tass citant le service de sécurité
nucléaire Radon.
Les deux capsules portant mention "radioactif" ont
été découvertes dans le sac de la personne
arrêtée, lors d'un contrôle d'identité
à la station Nagornaïa, dans le sud de Moscou, selon
la même source.
Après vérification, il a été établi
que la radioactivité des capsules s'élève
à environ 3.000 microroentgens par heure, soit près
de cent fois plus que les normes admises.
Aucune précision n'a été donnée
sur l'origine des éléments radioactifs saisis.
Quatre personnes arrêtées
pour trafic de matériaux radioactifs
PIATRA NEAMT (Roumanie), 18 déc - Quatre
personnes ont été arrêtées dimanche
à Piatra Neamt (nord-est de la Roumanie) alors qu'elles
tentaient de vendre des matériaux radioactifs en provenance
de Russie, a-t-on indiqué lundi de source policière.
Les quatre trafiquants, trois Roumains et un Moldave, étaient
en possession d'un conteneur métallique rempli d'un "mélange
de plusieurs éléments dont du plutonium 238, du
strontium 90 et du césium 60", selon les premières
analyses de la police.
Les trafiquants ont été arrêtés
en flagrant délit dans un hôtel de Piatra Neamt
alors qu'ils réclamaient 1,5 million de dollars à
des policiers qui jouaient les rôles d'acheteurs.
Le commandant de la police de Piatra Neamt, Mihail Spiridon,
a déclaré que cette substance, dont la quantité
est estimée à environ une demi-douzaine de kilogrammes,
est "particulièrement radioactive".
Le conteneur a été envoyé à un
laboratoire nucléaire de Pitesti (sud) pour des analyses
approfondies.
Un produit hautement radioactif trouve dans la
capitale de Georgie
TBILISSI, 14 nov - Un récipient contenant un produit
hautement radioactif a été trouvé dans la
capitale de la Georgie, Tbilissi, grace aà un coup de
téléphone anonyme, ont déclaré mardi
des responsables du ministère de l'Ecologie.
Le récipient noir et cylindrique contenant de l'iridium
92 a été trouvé dans un dépotoir
de l'ouest de la capitale avant d'être envoyé pour
examen et neutralisation au département de physique nucléaire
de l'Université de Tbilissi.
"Quiconque passait dix heures près de cet objet
aurait recu une dose mortelle de radiations", a indique
le responsable de la commission de sécurite pour les rayonnements
au ministère de l'Ecologie, Zourab Kerekhelidze.
Le récipient porte un numéro d'identification
prouvant qu'il a été fabrique dans une usine, selon
la chaine indépendante de télévision russe
NTV.
La police géorgienne soupconne que l'auteur du coup
de téléphone anonyme ayant alerte les autorités
se serait débarasse du récipient après avoir
essayé de le vendre, toujours selon NTV.
Découverte de déchets
radioactifs sur une base soviétique abandonnée
KIEV, 3 oct - Les autorités ukrainiennes ont découvert
120 kilogrammes de matériel radioactif non-identifié
enfoui sur une base militaire soviétique désaffectée
dans la région de Donetsk (est), a indiqué mardi
le ministère des Situations d'urgence.
A la mi-septembre, des sapeurs avaient déjà
déterré sur la même base des déchets
émettant jusqu'à 300 micro-rem par heure, soit
un taux 20 à 30 fois supérieur au niveau naturel.
Une superficie de 50.000 mètres carrés est faiblement
contaminée, selon la même source. Les autorités
ont aussi trouvé 116.000 obus, mines et autres munitions.
"Aucune mesure d'évacuation des villages environnants
n'est prévue", a souligné Mikola Starkov,
porte-parole de l'antenne régionale du ministère
des Situations d'urgence.
"Nous avons néanmoins lancé une campagne
d'information et de prévention à travers les médias
locaux. Des équipes de notre ministère se sont
aussi rendues sur place pour expliquer à la population
de ne pas pénétrer ou faire pâturer le bétail
sur les 70 hectares de l'ancienne base militaire", a-t-il
ajouté.
Ce territoire, laissé en friche depuis l'effondrement
de l'URSS, n'est que partiellement clôturé.
L'Ukraine, une ancienne république soviétique
de 50 millions d'habitants, est truffée de dépôts
militaires soviétiques abandonnés et souvent non
répertoriés.
Dans la région de Mykolaïv (sud), des déchets
militaires pourraient ainsi être à l'origine d'une
mystérieuse intoxication ayant frappé 400 villageois
en août dernier. L'enquête n'a toujours pas abouti.
www.multimania.com/mat66/
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