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150 arrestations après une manifestation
devant une base nucléaire
EDIMBOURG (Ecosse), 22 oct - Quelque 150 pacifistes
ont été arrêtés lundi après
une manifestation devant la base de sous-marins nucléaires
de Faslane (nord-ouest de l'Ecosse), a annoncé la police.
La grande majorité d'entre eux ont été
arrêtés pour troubles à l'ordre public.
Le député du Parti socialiste écossais
Tommy Sheridan a été l'un des premiers manifestants
arrêtés. Plusieurs centaines d'entre eux s'étaient
enchaînés avec des tubes en plastique et en carton
devant les entrées de la base à partir de 07H00
locales (O6hOO GMT).
La manifestation, qui s'est achevée vers 13H00 (12H00
GMT), a réuni au total quelque 500 pacifistes, selon la
police, 800 selon les organisateurs.
Llyod Quinan, député du parlement écossais,
membre du Scottish nationalist party, indépendantiste,
une députée européenne irlandaise (vert)
Patricia McKenna et deux prêtres de l'Eglise anglicane
d'Ecosse ont également été interpellés.
La police avait prévenu qu'elle arrêterait immédiatement
toute personne participant à cette manifestation.
"Les armes nucléaires n'ont plus leur place dans
le XXIème siècle", a déclaré
Tommy Sheridan. "Personne au cours de cette manifestation
n'a agi autrement que d'une manière pacifique", a-t-il
dit en s'indignant contre "ces arrestations de masse".
Les manifestants, réunis à l'appel notamment
de la Campagne contre le désarmement nucléaire,
estiment que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et
la riposte militaire contre l'Afghanistan donnent "une acuité
supplémentaire" à leur campagne.
La base de Faslane, qui héberge les quatre sous-marins
nucléaires Trident que compte la Grande-Bretagne, est
la cible régulière de manifestations pacifistes.
Action anti-Trident: Un an de prison pour
deux pacifistes, dont un prêtre
LONDRES, 25 mai - Deux pacifistes, dont un prêtre,
ont été condamnés vendredi à un de
prison pour avoir pénétré par effraction
dans une base aérienne britannique et y avoir endommagé
des bâtiments et des véhicules utilisés dans
le transport des pièces détachées des têtes
nucléaires des sous-marins Trident.
Le prêtre britannique Martin Newell, 33 ans, et une militante
néérlandaise également catholique, Susan
van der Hijden, 31 ans, ont déjà accompli 6 mois
de leur peine et pourraient être remis en liberté
dès ce vendredi.
Le juge du tribunal de Chelmsford, Alasdair Darroch, a précisé
que l'opération menée par ces pacifistes le 3 novembre
dans la base de la RAF à Wittering (Cambridgeshire, est
de l'Angleterre) s'était traduit par "des dépenses
considérables pour le contribuable".
Le coût des dégâts a été
de 28.000 livres (44.800 euros). Ils avaient notamment cassé
des vitres et laissé sur place des colombes de la paix
en papier ainsi que des graffiti sur les bâtiments.
Ils s'étaient ensuite rendus à un officer de
la police militaire présent sur la base, non sans lui
remettre auparavant des chocolats et des fleurs.
La sécurité de la base aérienne a dû
par la suite être revue, a reconnu vendredi un porte-parole
du ministère de la Défense. "Des experts ont
mené une enquête sur les dispositifs de sécurité
de la base de Wittering et nous avons commencé à
appliquer leurs recommandations", a-t-il dit.
340 manifestants anti-nucléaires,
dont un député, arrêtés sur une base
GLASGOW (Ecosse), 12 fév - Quelque 340
manifestants, dont un député travailliste, ont
été arrêtés lundi lorsqu'ils tentaient
de pénétrer sur la base navale de Faslane (ouest
de l'Ecosse), où sont stationnés les sous-marins
nucléaires britanniques Trident, a annoncé la police.
La manifestation a pris fin dans l'après-midi, selon
la police. Un précédent bilan avait fait état
de 200 arrestations.
George Galloway, député travailliste, et Tommy
Sheridan, membre du parlement écossais, ont été
arrêtés peu après le début de leur
manifestation pacifique, alors qu'ils tentaient avec d'autres
de bloquer l'entrée de la base en formant une chaîne
humaine.
Les manifestants -- au nombre d'un millier selon les organisateurs,
moitié moins selon la police -- prévoyaient d'empêcher
toute activité de la base pour la journée.
La police a dû utiliser des pinces coupantes pour briser
les menottes avec lesquelles des manifestants s'étaient
enchaînés aux grilles. Des bannières ont
été brandies, des slogans hurlés sur fond
de roulements de tambours mais, dans son ensemble, la manifestation
est restée pacifique.
Plusieurs prêtres participaient également à
cette manifestation.
"Je suis ici pour rappeler la longue opposition de l'Eglise
écossaise aux armes nucléaires en général
et aux Trident en particulier", a déclaré
le révérend Andrew McLellan.
"Je suis très impressionné par l'atmosphère.
Autant la police que les manifestants se sont montrés
chaleureux et courtois", a-t-il dit.
"Le monde est contre les armes nucléaires et la
journée d'aujourd'hui apporte la preuve que le temps des
discussions est terminé, que des manifestations contre
les armes nucléaires devraient commencer dans le monde
entier", a déclaré Tommy Sheridan, qui a été
emmené par des policiers.
La plupart des personnes arrêtées devaient être
libérées dans la journée, a indiqué
la police.
Les manifestants protestaient contre les missiles nucléaires
Trident des sous-marins, affirmant qu'ils sont contraires aux
lois internationales dans la mesure où ces armes ne peuvent
distinguer une cible civile d'une militaire.
Le comédien Sean Connery, d'origine écossaise
et qui ne pouvait être présent, a apporté
son soutien à la manifestation dans un appel téléphonique
à Alex Salmond, ancien dirigeant du SNP, le parti nationaliste
écossais.
Les quatre sous-marins basés à Faslane sont
équipés chacun de 16 missiles Trident. Ces missiles
ont une portée de 9.600 kilomètres et ont une précision
d'une centaine de mètres.
200 manifestants, dont un député,
arrêtés sur une base nucléaire
GLASGOW (Ecosse), 12 fév - Quelque 200
manifestants, dont un député travailliste, ont
été arrêtés lundi lorsqu'ils tentaient
de pénétrer sur la base navale de Faslane, à
l'ouest de l'Ecosse, où sont stationnés les sous-marins
nucléaires britanniques Trident, a annoncé la police.
George Galloway, député travailliste, et Tommy
Sheridan, membre du parlement écossais, ont été
arrêtés, peu de temps après le début
de leur manifestation pacifique, alors qu'ils tentaient avec
d'autres de bloquer l'entrée de la base en formant une
chaîne humaine.
Les manifestants -- au nombre d'un millier selon les organisateurs,
moitié moins selon la police -- prévoyaient d'empêcher
toute activité de la base pour la journée.
La police a du utiliser des pinces coupantes pour briser les
menottes avec lesquelles des manifestants s'étaient enchaînés
aux grilles. Des bannières ont été brandies,
des slogans hurlés sur fond de roulements de tambours
mais, dans son ensemble, la manifestation est restée pacifique,
en dépit des arrestations, qui se sont déroulées
sans violence.
La police a enlevé son costume à une manifestante,
déguisée en missile nucléaire argenté,
avant de l'arrêter.
Plusieurs prêtres participaient également à
la manifestation.
"Je suis ici pour rappeler la longue opposition de l'Eglise
écossaise aux armes nucléaires en général
et aux Trident en particulier", a déclaré
le révérend Andrew McLellan.
"Je suis très impressionné par l'atmosphère.
Autant la police que les manifestants se sont montrés
chaleureux et courtois", a-t-il dit.
"Le monde est contre les armes nucléaires et la
journée d'aujourd'hui apporte la preuve que le temps des
discussions est terminé, que des manifestations contre
les armes nucléaires devraient commencer dans le monde
entier", a déclaré Tommy Sheridan, qui a été
emmené par des policiers.
La plupart des personnes arrêtées devraient être
libérées dans la journée, a indiqué
la police.
Les manifestants protestent contre les missiles nucléaires
Trident des sous-marins, affirmant qu'ils sont contraires aux
lois internationales dans la mesure où ces armes ne peuvent
distinguer une cible civile d'une militaire.
Le comédien Sean Connery, d'origine écossaise
et qui ne pouvait être présent, a apporté
son soutien à la manifestation dans un appel téléphonique
à Alex Salmond, ancien dirigeant du SNP, le parti nationaliste
écossais.
Les quatre sous-marins basés à Faslane sont
équipés chacun de 16 missiles Trident. Ces missiles
ont une portée de 9.600 kilomètres et ont une précision
d'une centaine de mètres.
Le réacteur d'un sous-marin britannique
a failli fondre (Sunday Times)
LONDRES, 19 nov - Un sous-marin britannique à
propulsion nucléaire a été à "quelques
minutes" d'une fusion de son réacteur, a indiqué
dimanche le Sunday Times, citant une source au sein de la Royal
Navy.
Selon le journal dominical, l'incident a eu lieu à
bord du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tireless,
qui participait à un exercice en Méditerranée.
Il a pu rallier Gibraltar, où il attend d'être réparé.
Pour une porte-parole du ministère de la Défense
(MoD), interrogée par l'AFP, l'information est "exagérée
et sensationnaliste".
"Je pense que c'est une exagération, a-t-elle
dit, ajoutant que le réacteur avait été
éteint "la minute suivant la découverte de
l'incident".
Le Sunday Times a précisé que le système
de refroidissement du réacteur du Tireless avait connu
une défaillance "qui pourrait avoir entraîné
(sa) fusion". Le journal a ajouté que l'incident
avait eu lieu le 18 mai dernier et qu'il avait d'abord été
qualifié de "mineur" par le MoD.
"L'explosion qui aurait suivi (la fusion du réacteur)
aurait entraîné la dispersion d'un nuage de poussières
radioactives qui aurait contaminé des milliers de kilomètres
carrés en Méditerranée", a souligné
l'hebdomadaire.
"Le désastre a été évité
grâce à la vigilance de l'équipage et du
bon fonctionnement des systèmes d'urgence du sous-marin",
selon le Sunday Times.
L'origine du problème était, selon le journal,
une fuite dans le circuit du liquide de refroidissement du réacteur.
Les ingénieurs du MoD et de Rolls Royce, qui fabrique
l'installation, ont découvert une fissure "d'une
longueur non négligeable".
Les douze SNA britanniques ont été immobilisés
fin octobre à la suite de l'incident du Tireless, affectant
gravement les capacités d'attaque de la Royal Navy.
Un sous-marin nucléaire
en panne à Gibraltar donne des maux de crâne à
Madrid
MADRID, 5 nov - L'affaire du sous-marin nucléaire britannique
HMS Tireless, bloqué à Gibraltar depuis six mois
en raison d'une mystérieuse panne, commence à virer
au cauchemar pour le gouvernement espagnol, confronté
à une avalanche de protestations provenant de tous les
horizons.
Manque de transparence, gaffes et conflit de souveraineté
entre Madrid et Londres au sujet de Gibraltar sont les ingrédients
d'une polémique qui s'est brusquement accentuée
ces dernières semaines, après la publication d'informations
de presse inquiétantes sur la gravité de l'avarie.
Victime d'un dysfonctionnement du système de réfrigération
de son réacteur nucléaire alors qu'il croisait
au large de la Sicile, le Tireless est arrivé le 19 mai
à la base navale de Gibraltar, colonie britannique de
30.000 habitants à la pointe sud de l'Espagne.
L'apparition impromptue du submersible a aussitôt causé
une vive inquiétude parmi les Gibraltariens, mais aussi
et surtout dans les villes espagnoles situées près
de Gibraltar et qui rassemblent au total 500.000 habitants.
Les craintes d'un risque nucléaire se sont avivées
au fur et à mesure que l'escale du Tireless se prolongeait
et surtout lorsque la Royal Navy a annoncé qu'elle réparerait
de bâtiment à Gibraltar au lieu de le remorquer
jusqu'à un port britannique comme elle le prévoyait
initialement.
La Grande-Bretagne a ensuite annoncé qu'elle retirait
provisoirement du service pour inspection ses onze sous-marins
identiques au Tireless.
Madrid et Londres ont multiplié les propos rassurants.
"C'était plus drôle quand on chantait Yellow
Submarine", s'est même esclaffé le chef du
gouvernement José Maria Aznar au cours d'une conférence
de presse avec Tony Blair le 27 octobre.
La plaisanterie n'a pas fait rire l'opposition socialiste,
les organisations écologistes et les municipalités
proches de Gibraltar, qui ont critiqué en choeur "la
connivence absolue" de Madrid et Londres sur ce dossier
et se sont plaints d'un manque de transparence des deux gouvernements.
Le tollé s'est encore aggravé lorsque le quotidien
britannique The Guardian a assuré le 28 octobre que le
réacteur du Tireless avait été "sur
le point de fondre" et de provoquer une catastrophe en raison
d'une fissure dans un élément-clé du système
de réfrigération qui ne peut être isolé.
Tout en démentant cette information, le ministère
britannique de la Défense a admis que la panne du Tireless
était "plus grave que prévu".
A la suite de pressions de Madrid, Londres a accepté
le 3 novembre une visite d'experts espagnols à bord du
sous-marin, se mettant aussitôt à dos les autorités
de la colonie. Toujours méfiant envers les "intromissions"
espagnoles dans ses affaires, le gouvernement gibraltarien a
dénoncé avec colère "une génuflexion
politique" de Blair face à Aznar.
Mais les experts du Conseil de sécurité nucléaire
(CSN) se sont vu interdire, pour cause de secret-défense,
d'approcher le réacteur et sa salle de contrôle,
et n'ont donc pu constater la nature exacte de la panne.
Destinée à rassurer, la visite des experts a
eu un effet diamétralement opposé et a envenimé
davantage le climat. "Je suis préoccupé car
nous avons un gouvernement faible qui est incapable de dire à
Tony Blair de remporter son sous-marin", a affirmé
le leader de l'opposition socialiste José Luis Rodriguez
Zapatero.
La réparation des sous-marins britanniques
pourrait prendre "des mois"
LONDRES, 24 oct - L'immobilisation des sous-marins de
chasse à propulsion nucléaire britanniques liée
aux risques de fuites dans le circuit de refroidissement des
réacteurs pourrait durer "plusieurs mois", a
indiqué mardi le gouvernement britannique.
"Cela peut prendre quelques mois avant que les sous-marins
qui ont en besoin soient réparés", a reconnu
le secrétaire d'Etat aux Forces armées John Spellar
devant les parlementaires de la chambre des Communes.
Londres avait annoncé le 20 octobre sa décision
de rappeler ses 7 sous-marins nucléaires d'attaque (SNA)
de la classe Trafalgar et ses 5 de la classe Swiftsure après
avoir constaté des "fuites mineures sur le Tireless",
l'un des sous-marins de la classe Trafalgar.
"Les premières indications montrent que le défaut
(à l'origine de fuites dans le circuit de refroidissement
des réacteurs,NDLR) pourrait provenir de la construction
d'origine et qu'il est présent sur les autres sous-marins,
bien qu'à un stade mineur", a expliqué mardi
le ministre.
M. Spellar a répété "qu'à
aucun moment l'équipage, ou le public, n'avait été
mis en danger" par ce problème "général"
repéré.
"Tous les efforts sont faits pour remettre les sous-marins
en service dès que possible", a-t-il assuré.
L'immobilisation de tous les SNAs britanniques signifie que
la Royal Navy ne dispose plus que de quatre submersibles, les
lance-missiles balistiques (SNLE) Trident de la classe Vanguard.
Cette affaire "aura clairement un impact sur notre programme
opérationnel", a reconnu le ministre. Il a toutefois
indiqué que tout serait fait pour atténuer son
impact en utilisant d'autres moyens de défense et "en
s'appuyant sur les liens déjà étroits qui
existent entre les services sous-marins britanniques et américains".
Problème dans le circuit
de refroidissement de 12 sous-marins nucléaires
LONDRES, 21 oct - Le secrétaire d'Etat britannique
aux Forces armées John Spellar a expliqué samedi
que le rappel pour réparations de 12 sous-marins nucléaires
de la flotte britannique était lié à des
fissures dans le circuit de refroidissement des réacteurs.
"La première chose que nous voulons faire, c'est
rassurer les gens sur la sécurité de ces sous-marins",
a dit John Spellar dans une interview à la BBC-radio.
"Nous avons eu des fuites mineures sur le HMS Tireless
(Londres veut réparer son sous-marin nucléaire
à Gibraltar). Il n'y a eu aucune fuite sur les
autres submersibles, autrement, nous aurions détecté
ce problème plus tôt", a-t-il dit.
"Dès que nous avons pensé qu'il existait
une possibilité de faute générique dans
le circuit de refroidissement, inévitablement, (...) nous
avons commencé à tous les inspecter", a ajouté
le secrétaire d'Etat.
"Une fois que nous avons découvert qu'il y avait
probablement un problème systématique (sur tous
les sous-marins), la seule décision sensible et prudente
à prendre était de les contrôler tous",
a-t-il dit.
Le ministère de la défense avait annoncé
vendredi soir le rappel de ses 12 sous-marins de type "chasseurs-tueurs"
(hunter-killer) dont le rôle est d'escorter les sous-marins
stratégiques ou de s'en prendre aux sous-marins ennemis.
Certains sont armés de missiles de croisière
et ont été utilisés contre la Serbie lors
du conflit au Kosovo.
John Spellar a indiqué ne pas être en mesure
de dire combien de temps prendront les réparations. "Nous
pensions au début que nous nous trouvions face à
des fissures d'environ 2 millimètres, maintenant nous
parlons de fissures de quelques centimètres", a-t-il
dit.
"Personne ne dit que c'est en aucune façon plus
dangereux. Ce que l'on dit, c'est qu'il s'agit de réparations
plus difficiles que ce que nous avions pensé au début...
Nous sommes prudents", a ajouté M. Spellar.
La Royal Navy affectée par
le retrait de ses sous-marins de chasse nucléaires
LONDRES, 21 oct - Les capacités d'attaque de la
Royal Navy sont sérieusement affectées après
le retrait de toute sa flotte de sous-marins de chasse à
propulsion nucléaire, en raison de risques de fuites dans
le circuit de refroidissement de leurs réacteurs.
La décision, annoncée vendredi soir et confirmée
samedi par le secrétaire d'Etat britannique aux Forces
armées John Spellar, affecte pour une période indéterminée
les 7 sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de la classe
Trafalgar et les 5 de la classe Swiftsure, entrés en service
entre juillet 1974 et octobre 1991.
L'immobilisation de tous les SNAs britanniques signifie que
la Royal Navy ne dispose plus que de quatre submersibles, les
lance-missiles balistiques (SNLE) Trident de la classe Vanguard.
Ces derniers, surnommés "boomers" dans le jargon
des sous-mariniers, sont également à propulsion
nucléaire mais leur réacteur est d'un modèle
différent de celui des Trafalgar et Switfsure.
L'opposition conservatrice a immédiatement réagi
en critiquant sévèrement le gouvernement travailliste
du Premier ministre Tony Blair pour sa politique en matière
de défense, affirmant que les forces armées britanniques
"payaient" les conséquences d'économies
réalisées depuis l'arrivée du Labour au
pouvoir, en 1997.
"Nous avons eu des fuites mineures sur le Tireless (ndlr:
l'un des sous-marins de la classe Trafalgar), a expliqué
John Spellar à la BBC (radio). Il n'y a eu aucune fuite
sur les autres submersibles, autrement nous aurions détecté
ce problème plus tôt".
"Dès que nous avons pensé qu'il existait
une possibilité de faute générique dans
le circuit de refroidissement (...), nous avons commencé
à inspecter" tous les autres sous-marins, a ajouté
le secrétaire d'Etat.
John Spellar a toutefois insisté sur le fait que les
équipages des navires concernés ne couraient aucun
risque et qu'il s'agissait d'une mesure de précaution.
"La première chose que nous voulons faire, c'est
rassurer les gens sur la sécurité de ces sous-marins",
a-t-il dit.
Il n'a pu dire combien de temps prendraient les réparations
: "nous pensions au début que nous étions
confrontés à des fissures d'environ 2 millimètres.
Maintenant, nous parlons de fissures de quelques centimètres".
En France:
-----> "Anomalie" détectée sur
le réacteur d'un sous-marin nucléaire
----->
Risques de pollution radioactive liés
aux rejets de la marine nationale en rade de Toulon
-----> Le Charles de Gaulle a un défaut de protection
neutronique
Concrètement, la décision d'immobiliser toute
la flotte de SNAs britanniques va se traduire par le rappel de
deux sous-marins actuellement en mer, les autres -- à
l'exception du Tireless -- étant déjà au
port, en Grande-Bretagne, pour des travaux d'entretien ou de
carénage.
Le Tireless se trouve à Gibraltar depuis le mois de
mai, en attente d'être réparé. Sa présence
dans la colonie britannique a suscité l'inquiétude
de la population locale ainsi que celle des zones urbaines espagnoles
voisines, malgré les propos rassurants des autorités
britanniques et espagnoles.
L'immobilisation de tous les SNAs de la Royal Navy "laisse
un sérieux trou dans nos capacités de défense",
a vitupéré samedi le "ministre" de la
Défense dans le cabinet fantôme de l'opposition
tory, Iain Duncan Smith.
Le gouvernement de M. Blair "a taillé dans le
budget de la défense, réduit le nombre de bâtiments
de la Royal Navy et n'a pas commandé un seul bâtiment
depuis son arrivée au pouvoir", a-t-il poursuivi.
"En termes de défense, le bilan du gouvernement
est désastreux", a-t-il conclu.
Les Etats-Unis continueront à
financer la destruction des sousmarins nucléaires russes
MOSCOU, 21 oct - Un responsable américain a déclaré
que les Etats-Unis continueront à aider financièrement
la destruction des sousmarins nucléaires russes qui ont
été désarmés, a rapporté vendredi
l'agence Interfax.
Les Etats-Unis ont déjà participé à
la mise au rencard de cinq sousmarins stratégiques russes
désarmés par Moscou, a dit le directeur du Programme
de coopération pour la réduction des menaces (Cooperative
Threat Reduction Program), le général Thomas Kuenning.
Le gouvernement américain a également financé
la construction d'installations pour le stockage et la destruction
des déchets nucléaires, a ajouté le responsable.
Il s'exprimait lors d'une cérémonie d'ouverture
de retraitement de déchets faiblement radioactifs sur
la base de Severodvinsk, dans le nord de la Russie.
La Russie a décidé de recycler le carburant
nucléaire de 150 de ses sousmarins d'ici 2005, en partie
avec l'aide financière de l'occident.
Une organisation écologiste norvégienne, la
Foundation Bellona, a averti que sans l'aide occidentale, une
catastrophe nucléaire menaçait la mer de Barents.
------> Les "Tchernobyl" sous-marins
------> La Nouvelle Zemble
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