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150 arrestations après une manifestation devant une base nucléaire
by Infonucléaire 3:59am Wed Oct 24 '01
infonucleaire@altern.org

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150 arrestations après une manifestation devant une base nucléaire

EDIMBOURG (Ecosse), 22 oct - Quelque 150 pacifistes ont été arrêtés lundi après une manifestation devant la base de sous-marins nucléaires de Faslane (nord-ouest de l'Ecosse), a annoncé la police.

La grande majorité d'entre eux ont été arrêtés pour troubles à l'ordre public.

Le député du Parti socialiste écossais Tommy Sheridan a été l'un des premiers manifestants arrêtés. Plusieurs centaines d'entre eux s'étaient enchaînés avec des tubes en plastique et en carton devant les entrées de la base à partir de 07H00 locales (O6hOO GMT).

La manifestation, qui s'est achevée vers 13H00 (12H00 GMT), a réuni au total quelque 500 pacifistes, selon la police, 800 selon les organisateurs.

Llyod Quinan, député du parlement écossais, membre du Scottish nationalist party, indépendantiste, une députée européenne irlandaise (vert) Patricia McKenna et deux prêtres de l'Eglise anglicane d'Ecosse ont également été interpellés.

La police avait prévenu qu'elle arrêterait immédiatement toute personne participant à cette manifestation.

"Les armes nucléaires n'ont plus leur place dans le XXIème siècle", a déclaré Tommy Sheridan. "Personne au cours de cette manifestation n'a agi autrement que d'une manière pacifique", a-t-il dit en s'indignant contre "ces arrestations de masse".

Les manifestants, réunis à l'appel notamment de la Campagne contre le désarmement nucléaire, estiment que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et la riposte militaire contre l'Afghanistan donnent "une acuité supplémentaire" à leur campagne.

La base de Faslane, qui héberge les quatre sous-marins nucléaires Trident que compte la Grande-Bretagne, est la cible régulière de manifestations pacifistes.




Action anti-Trident: Un an de prison pour deux pacifistes, dont un prêtre

LONDRES, 25 mai - Deux pacifistes, dont un prêtre, ont été condamnés vendredi à un de prison pour avoir pénétré par effraction dans une base aérienne britannique et y avoir endommagé des bâtiments et des véhicules utilisés dans le transport des pièces détachées des têtes nucléaires des sous-marins Trident.
Le prêtre britannique Martin Newell, 33 ans, et une militante néérlandaise également catholique, Susan van der Hijden, 31 ans, ont déjà accompli 6 mois de leur peine et pourraient être remis en liberté dès ce vendredi.

Le juge du tribunal de Chelmsford, Alasdair Darroch, a précisé que l'opération menée par ces pacifistes le 3 novembre dans la base de la RAF à Wittering (Cambridgeshire, est de l'Angleterre) s'était traduit par "des dépenses considérables pour le contribuable".

Le coût des dégâts a été de 28.000 livres (44.800 euros). Ils avaient notamment cassé des vitres et laissé sur place des colombes de la paix en papier ainsi que des graffiti sur les bâtiments.

Ils s'étaient ensuite rendus à un officer de la police militaire présent sur la base, non sans lui remettre auparavant des chocolats et des fleurs.

La sécurité de la base aérienne a dû par la suite être revue, a reconnu vendredi un porte-parole du ministère de la Défense. "Des experts ont mené une enquête sur les dispositifs de sécurité de la base de Wittering et nous avons commencé à appliquer leurs recommandations", a-t-il dit.


340 manifestants anti-nucléaires, dont un député, arrêtés sur une base

GLASGOW (Ecosse), 12 fév - Quelque 340 manifestants, dont un député travailliste, ont été arrêtés lundi lorsqu'ils tentaient de pénétrer sur la base navale de Faslane (ouest de l'Ecosse), où sont stationnés les sous-marins nucléaires britanniques Trident, a annoncé la police.

La manifestation a pris fin dans l'après-midi, selon la police. Un précédent bilan avait fait état de 200 arrestations.

George Galloway, député travailliste, et Tommy Sheridan, membre du parlement écossais, ont été arrêtés peu après le début de leur manifestation pacifique, alors qu'ils tentaient avec d'autres de bloquer l'entrée de la base en formant une chaîne humaine.

Les manifestants -- au nombre d'un millier selon les organisateurs, moitié moins selon la police -- prévoyaient d'empêcher toute activité de la base pour la journée.

La police a dû utiliser des pinces coupantes pour briser les menottes avec lesquelles des manifestants s'étaient enchaînés aux grilles. Des bannières ont été brandies, des slogans hurlés sur fond de roulements de tambours mais, dans son ensemble, la manifestation est restée pacifique.

Plusieurs prêtres participaient également à cette manifestation.

"Je suis ici pour rappeler la longue opposition de l'Eglise écossaise aux armes nucléaires en général et aux Trident en particulier", a déclaré le révérend Andrew McLellan.

"Je suis très impressionné par l'atmosphère. Autant la police que les manifestants se sont montrés chaleureux et courtois", a-t-il dit.

"Le monde est contre les armes nucléaires et la journée d'aujourd'hui apporte la preuve que le temps des discussions est terminé, que des manifestations contre les armes nucléaires devraient commencer dans le monde entier", a déclaré Tommy Sheridan, qui a été emmené par des policiers.

La plupart des personnes arrêtées devaient être libérées dans la journée, a indiqué la police.

Les manifestants protestaient contre les missiles nucléaires Trident des sous-marins, affirmant qu'ils sont contraires aux lois internationales dans la mesure où ces armes ne peuvent distinguer une cible civile d'une militaire.

Le comédien Sean Connery, d'origine écossaise et qui ne pouvait être présent, a apporté son soutien à la manifestation dans un appel téléphonique à Alex Salmond, ancien dirigeant du SNP, le parti nationaliste écossais.

Les quatre sous-marins basés à Faslane sont équipés chacun de 16 missiles Trident. Ces missiles ont une portée de 9.600 kilomètres et ont une précision d'une centaine de mètres.

 

200 manifestants, dont un député, arrêtés sur une base nucléaire

GLASGOW (Ecosse), 12 fév - Quelque 200 manifestants, dont un député travailliste, ont été arrêtés lundi lorsqu'ils tentaient de pénétrer sur la base navale de Faslane, à l'ouest de l'Ecosse, où sont stationnés les sous-marins nucléaires britanniques Trident, a annoncé la police.
George Galloway, député travailliste, et Tommy Sheridan, membre du parlement écossais, ont été arrêtés, peu de temps après le début de leur manifestation pacifique, alors qu'ils tentaient avec d'autres de bloquer l'entrée de la base en formant une chaîne humaine.

Les manifestants -- au nombre d'un millier selon les organisateurs, moitié moins selon la police -- prévoyaient d'empêcher toute activité de la base pour la journée.

La police a du utiliser des pinces coupantes pour briser les menottes avec lesquelles des manifestants s'étaient enchaînés aux grilles. Des bannières ont été brandies, des slogans hurlés sur fond de roulements de tambours mais, dans son ensemble, la manifestation est restée pacifique, en dépit des arrestations, qui se sont déroulées sans violence.

La police a enlevé son costume à une manifestante, déguisée en missile nucléaire argenté, avant de l'arrêter.

Plusieurs prêtres participaient également à la manifestation.

"Je suis ici pour rappeler la longue opposition de l'Eglise écossaise aux armes nucléaires en général et aux Trident en particulier", a déclaré le révérend Andrew McLellan.

"Je suis très impressionné par l'atmosphère. Autant la police que les manifestants se sont montrés chaleureux et courtois", a-t-il dit.

"Le monde est contre les armes nucléaires et la journée d'aujourd'hui apporte la preuve que le temps des discussions est terminé, que des manifestations contre les armes nucléaires devraient commencer dans le monde entier", a déclaré Tommy Sheridan, qui a été emmené par des policiers.

La plupart des personnes arrêtées devraient être libérées dans la journée, a indiqué la police.

Les manifestants protestent contre les missiles nucléaires Trident des sous-marins, affirmant qu'ils sont contraires aux lois internationales dans la mesure où ces armes ne peuvent distinguer une cible civile d'une militaire.

Le comédien Sean Connery, d'origine écossaise et qui ne pouvait être présent, a apporté son soutien à la manifestation dans un appel téléphonique à Alex Salmond, ancien dirigeant du SNP, le parti nationaliste écossais.

Les quatre sous-marins basés à Faslane sont équipés chacun de 16 missiles Trident. Ces missiles ont une portée de 9.600 kilomètres et ont une précision d'une centaine de mètres.



Le réacteur d'un sous-marin britannique a failli fondre (Sunday Times)

LONDRES, 19 nov - Un sous-marin britannique à propulsion nucléaire a été à "quelques minutes" d'une fusion de son réacteur, a indiqué dimanche le Sunday Times, citant une source au sein de la Royal Navy.

Selon le journal dominical, l'incident a eu lieu à bord du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tireless, qui participait à un exercice en Méditerranée. Il a pu rallier Gibraltar, où il attend d'être réparé.

Pour une porte-parole du ministère de la Défense (MoD), interrogée par l'AFP, l'information est "exagérée et sensationnaliste".

"Je pense que c'est une exagération, a-t-elle dit, ajoutant que le réacteur avait été éteint "la minute suivant la découverte de l'incident".

Le Sunday Times a précisé que le système de refroidissement du réacteur du Tireless avait connu une défaillance "qui pourrait avoir entraîné (sa) fusion". Le journal a ajouté que l'incident avait eu lieu le 18 mai dernier et qu'il avait d'abord été qualifié de "mineur" par le MoD.

"L'explosion qui aurait suivi (la fusion du réacteur) aurait entraîné la dispersion d'un nuage de poussières radioactives qui aurait contaminé des milliers de kilomètres carrés en Méditerranée", a souligné l'hebdomadaire.

"Le désastre a été évité grâce à la vigilance de l'équipage et du bon fonctionnement des systèmes d'urgence du sous-marin", selon le Sunday Times.

L'origine du problème était, selon le journal, une fuite dans le circuit du liquide de refroidissement du réacteur. Les ingénieurs du MoD et de Rolls Royce, qui fabrique l'installation, ont découvert une fissure "d'une longueur non négligeable".

Les douze SNA britanniques ont été immobilisés fin octobre à la suite de l'incident du Tireless, affectant gravement les capacités d'attaque de la Royal Navy.


Un sous-marin nucléaire en panne à Gibraltar donne des maux de crâne à Madrid

MADRID, 5 nov - L'affaire du sous-marin nucléaire britannique HMS Tireless, bloqué à Gibraltar depuis six mois en raison d'une mystérieuse panne, commence à virer au cauchemar pour le gouvernement espagnol, confronté à une avalanche de protestations provenant de tous les horizons.

Manque de transparence, gaffes et conflit de souveraineté entre Madrid et Londres au sujet de Gibraltar sont les ingrédients d'une polémique qui s'est brusquement accentuée ces dernières semaines, après la publication d'informations de presse inquiétantes sur la gravité de l'avarie.

Victime d'un dysfonctionnement du système de réfrigération de son réacteur nucléaire alors qu'il croisait au large de la Sicile, le Tireless est arrivé le 19 mai à la base navale de Gibraltar, colonie britannique de 30.000 habitants à la pointe sud de l'Espagne.

L'apparition impromptue du submersible a aussitôt causé une vive inquiétude parmi les Gibraltariens, mais aussi et surtout dans les villes espagnoles situées près de Gibraltar et qui rassemblent au total 500.000 habitants.

Les craintes d'un risque nucléaire se sont avivées au fur et à mesure que l'escale du Tireless se prolongeait et surtout lorsque la Royal Navy a annoncé qu'elle réparerait de bâtiment à Gibraltar au lieu de le remorquer jusqu'à un port britannique comme elle le prévoyait initialement.

La Grande-Bretagne a ensuite annoncé qu'elle retirait provisoirement du service pour inspection ses onze sous-marins identiques au Tireless.

Madrid et Londres ont multiplié les propos rassurants. "C'était plus drôle quand on chantait Yellow Submarine", s'est même esclaffé le chef du gouvernement José Maria Aznar au cours d'une conférence de presse avec Tony Blair le 27 octobre.

La plaisanterie n'a pas fait rire l'opposition socialiste, les organisations écologistes et les municipalités proches de Gibraltar, qui ont critiqué en choeur "la connivence absolue" de Madrid et Londres sur ce dossier et se sont plaints d'un manque de transparence des deux gouvernements.

Le tollé s'est encore aggravé lorsque le quotidien britannique The Guardian a assuré le 28 octobre que le réacteur du Tireless avait été "sur le point de fondre" et de provoquer une catastrophe en raison d'une fissure dans un élément-clé du système de réfrigération qui ne peut être isolé.

Tout en démentant cette information, le ministère britannique de la Défense a admis que la panne du Tireless était "plus grave que prévu".

A la suite de pressions de Madrid, Londres a accepté le 3 novembre une visite d'experts espagnols à bord du sous-marin, se mettant aussitôt à dos les autorités de la colonie. Toujours méfiant envers les "intromissions" espagnoles dans ses affaires, le gouvernement gibraltarien a dénoncé avec colère "une génuflexion politique" de Blair face à Aznar.

Mais les experts du Conseil de sécurité nucléaire (CSN) se sont vu interdire, pour cause de secret-défense, d'approcher le réacteur et sa salle de contrôle, et n'ont donc pu constater la nature exacte de la panne.

Destinée à rassurer, la visite des experts a eu un effet diamétralement opposé et a envenimé davantage le climat. "Je suis préoccupé car nous avons un gouvernement faible qui est incapable de dire à Tony Blair de remporter son sous-marin", a affirmé le leader de l'opposition socialiste José Luis Rodriguez Zapatero.

 


La réparation des sous-marins britanniques pourrait prendre "des mois"

LONDRES, 24 oct - L'immobilisation des sous-marins de chasse à propulsion nucléaire britanniques liée aux risques de fuites dans le circuit de refroidissement des réacteurs pourrait durer "plusieurs mois", a indiqué mardi le gouvernement britannique.

"Cela peut prendre quelques mois avant que les sous-marins qui ont en besoin soient réparés", a reconnu le secrétaire d'Etat aux Forces armées John Spellar devant les parlementaires de la chambre des Communes.

Londres avait annoncé le 20 octobre sa décision de rappeler ses 7 sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de la classe Trafalgar et ses 5 de la classe Swiftsure après avoir constaté des "fuites mineures sur le Tireless", l'un des sous-marins de la classe Trafalgar.

"Les premières indications montrent que le défaut (à l'origine de fuites dans le circuit de refroidissement des réacteurs,NDLR) pourrait provenir de la construction d'origine et qu'il est présent sur les autres sous-marins, bien qu'à un stade mineur", a expliqué mardi le ministre.

M. Spellar a répété "qu'à aucun moment l'équipage, ou le public, n'avait été mis en danger" par ce problème "général" repéré.

"Tous les efforts sont faits pour remettre les sous-marins en service dès que possible", a-t-il assuré.

L'immobilisation de tous les SNAs britanniques signifie que la Royal Navy ne dispose plus que de quatre submersibles, les lance-missiles balistiques (SNLE) Trident de la classe Vanguard.

Cette affaire "aura clairement un impact sur notre programme opérationnel", a reconnu le ministre. Il a toutefois indiqué que tout serait fait pour atténuer son impact en utilisant d'autres moyens de défense et "en s'appuyant sur les liens déjà étroits qui existent entre les services sous-marins britanniques et américains".


Problème dans le circuit de refroidissement de 12 sous-marins nucléaires

LONDRES, 21 oct - Le secrétaire d'Etat britannique aux Forces armées John Spellar a expliqué samedi que le rappel pour réparations de 12 sous-marins nucléaires de la flotte britannique était lié à des fissures dans le circuit de refroidissement des réacteurs.

"La première chose que nous voulons faire, c'est rassurer les gens sur la sécurité de ces sous-marins", a dit John Spellar dans une interview à la BBC-radio.

"Nous avons eu des fuites mineures sur le HMS Tireless (Londres veut réparer son sous-marin nucléaire à Gibraltar). Il n'y a eu aucune fuite sur les autres submersibles, autrement, nous aurions détecté ce problème plus tôt", a-t-il dit.

"Dès que nous avons pensé qu'il existait une possibilité de faute générique dans le circuit de refroidissement, inévitablement, (...) nous avons commencé à tous les inspecter", a ajouté le secrétaire d'Etat.

"Une fois que nous avons découvert qu'il y avait probablement un problème systématique (sur tous les sous-marins), la seule décision sensible et prudente à prendre était de les contrôler tous", a-t-il dit.

Le ministère de la défense avait annoncé vendredi soir le rappel de ses 12 sous-marins de type "chasseurs-tueurs" (hunter-killer) dont le rôle est d'escorter les sous-marins stratégiques ou de s'en prendre aux sous-marins ennemis.

Certains sont armés de missiles de croisière et ont été utilisés contre la Serbie lors du conflit au Kosovo.

John Spellar a indiqué ne pas être en mesure de dire combien de temps prendront les réparations. "Nous pensions au début que nous nous trouvions face à des fissures d'environ 2 millimètres, maintenant nous parlons de fissures de quelques centimètres", a-t-il dit.

"Personne ne dit que c'est en aucune façon plus dangereux. Ce que l'on dit, c'est qu'il s'agit de réparations plus difficiles que ce que nous avions pensé au début... Nous sommes prudents", a ajouté M. Spellar.


La Royal Navy affectée par le retrait de ses sous-marins de chasse nucléaires

LONDRES, 21 oct - Les capacités d'attaque de la Royal Navy sont sérieusement affectées après le retrait de toute sa flotte de sous-marins de chasse à propulsion nucléaire, en raison de risques de fuites dans le circuit de refroidissement de leurs réacteurs.

La décision, annoncée vendredi soir et confirmée samedi par le secrétaire d'Etat britannique aux Forces armées John Spellar, affecte pour une période indéterminée les 7 sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de la classe Trafalgar et les 5 de la classe Swiftsure, entrés en service entre juillet 1974 et octobre 1991.

L'immobilisation de tous les SNAs britanniques signifie que la Royal Navy ne dispose plus que de quatre submersibles, les lance-missiles balistiques (SNLE) Trident de la classe Vanguard. Ces derniers, surnommés "boomers" dans le jargon des sous-mariniers, sont également à propulsion nucléaire mais leur réacteur est d'un modèle différent de celui des Trafalgar et Switfsure.

L'opposition conservatrice a immédiatement réagi en critiquant sévèrement le gouvernement travailliste du Premier ministre Tony Blair pour sa politique en matière de défense, affirmant que les forces armées britanniques "payaient" les conséquences d'économies réalisées depuis l'arrivée du Labour au pouvoir, en 1997.

"Nous avons eu des fuites mineures sur le Tireless (ndlr: l'un des sous-marins de la classe Trafalgar), a expliqué John Spellar à la BBC (radio). Il n'y a eu aucune fuite sur les autres submersibles, autrement nous aurions détecté ce problème plus tôt".

"Dès que nous avons pensé qu'il existait une possibilité de faute générique dans le circuit de refroidissement (...), nous avons commencé à inspecter" tous les autres sous-marins, a ajouté le secrétaire d'Etat.

John Spellar a toutefois insisté sur le fait que les équipages des navires concernés ne couraient aucun risque et qu'il s'agissait d'une mesure de précaution. "La première chose que nous voulons faire, c'est rassurer les gens sur la sécurité de ces sous-marins", a-t-il dit.

Il n'a pu dire combien de temps prendraient les réparations : "nous pensions au début que nous étions confrontés à des fissures d'environ 2 millimètres. Maintenant, nous parlons de fissures de quelques centimètres".

En France:
-----> "Anomalie" détectée sur le réacteur d'un sous-marin nucléaire
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Risques de pollution radioactive liés aux rejets de la marine nationale en rade de Toulon
-----> Le Charles de Gaulle a un défaut de protection neutronique

Concrètement, la décision d'immobiliser toute la flotte de SNAs britanniques va se traduire par le rappel de deux sous-marins actuellement en mer, les autres -- à l'exception du Tireless -- étant déjà au port, en Grande-Bretagne, pour des travaux d'entretien ou de carénage.

Le Tireless se trouve à Gibraltar depuis le mois de mai, en attente d'être réparé. Sa présence dans la colonie britannique a suscité l'inquiétude de la population locale ainsi que celle des zones urbaines espagnoles voisines, malgré les propos rassurants des autorités britanniques et espagnoles.

L'immobilisation de tous les SNAs de la Royal Navy "laisse un sérieux trou dans nos capacités de défense", a vitupéré samedi le "ministre" de la Défense dans le cabinet fantôme de l'opposition tory, Iain Duncan Smith.

Le gouvernement de M. Blair "a taillé dans le budget de la défense, réduit le nombre de bâtiments de la Royal Navy et n'a pas commandé un seul bâtiment depuis son arrivée au pouvoir", a-t-il poursuivi.

"En termes de défense, le bilan du gouvernement est désastreux", a-t-il conclu.


Les Etats-Unis continueront à financer la destruction des sousmarins nucléaires russes

MOSCOU, 21 oct - Un responsable américain a déclaré que les Etats-Unis continueront à aider financièrement la destruction des sousmarins nucléaires russes qui ont été désarmés, a rapporté vendredi l'agence Interfax.

Les Etats-Unis ont déjà participé à la mise au rencard de cinq sousmarins stratégiques russes désarmés par Moscou, a dit le directeur du Programme de coopération pour la réduction des menaces (Cooperative Threat Reduction Program), le général Thomas Kuenning.

Le gouvernement américain a également financé la construction d'installations pour le stockage et la destruction des déchets nucléaires, a ajouté le responsable.

Il s'exprimait lors d'une cérémonie d'ouverture de retraitement de déchets faiblement radioactifs sur la base de Severodvinsk, dans le nord de la Russie.

La Russie a décidé de recycler le carburant nucléaire de 150 de ses sousmarins d'ici 2005, en partie avec l'aide financière de l'occident.

Une organisation écologiste norvégienne, la Foundation Bellona, a averti que sans l'aide occidentale, une catastrophe nucléaire menaçait la mer de Barents.

------> Les "Tchernobyl" sous-marins

------> La Nouvelle Zemble

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