On savait qu'avec les dirigeants des Verts et une partie des militant-e-s, il n'y avait vraiment rien à espérer... ce triste texte vient le confirmer. Il est cohérent.
1. Participation gouvernementale = pas de sortie du nucléaire du tout !
Donc on parle du bout des lèvres de sortie "progressive" (dans 25 ans comme promesse, c'est-à-dire jamais) ce qui permet de gouverner avec les nucléocrates de toujours, PS, PC, etc...

2. Participation gouvernementale = instrumentalisation des mobilisations = absence de solidarité avec les personnes arrêtées (pour collage d'affiches sur un parcours de manif !!!)

S'il y a aujourd'hui une renaissance timide du mouvement anti-nucléaire en France, ce n'est certainement pas grâce aux Verts, plus occupés à négocier leur place dans la future majorité (ou minorité) et tenter de régler leur combat des chefs... (ah faire de la politique "autrement", la belle rigolade !!!) et encore moins parce qu'ils sont au gouvernement mais parce qu'il y a des luttes de sites, des gens qui se bougent lors des transports de déchets, des mobilisations qui se font en toute indépendance des partis de la gauche poubelle (nucléaire).
Personne n'a entendu parler du nucléaire à propos des Verts depuis des mois et des années : dans le pays le plus nucléarisé au monde, s'il on veut accéder aux sphères du pouvoir, ya intérêt à enterrer la revendication de démantèlement du complexe nucléaire (civil et militaire) dont l'Etat a été le grand organisateur.
Et avec le tapiste Mamère, le roi des politiciens opportunistes, il y a encore moins d'illusion à se faire sur l'engagement anti-nucléaire de nos "écolos" gouvernementaux.
Après l'éloquent épisode de la désignation de leur candidat aux présidentielles, voir parader Mamère devant les micros et caméras en tête de manif (JT du samedi soir), est une double saloperie : une grossière récupération politique d'un parti gouvernemental et plus grave encore une prise en otage du mouvement anti-nucléaire par une formation institutionnelle qui a donné à voir aux médias et à l'opinion ces derniers mois combien elle était rongée par ses querelles de leaders et son plus complet alignement sur la politique du PS.

Ni rose, ni Vert, arrêt immédiat du nucléaire !

Un anti-nucléaire de toujours

Encore et toujours la même rengaine du genre si un manifestant s'est fait arrêter c'est qu'il la bien cherché... Le camarade en question collait des affiches sur les bords de la manif... Un crime ??? Belle attitude des verts en vérité de traiter par le mépris les camarades qui dénoncent l'arrestation d'un militant... Etre au gouvernement, ça donne le gout du pouvoir... L'arrêt immédiat c'est la décision immédiate de l'arrêt avec démantelement des centrale ( on sait que celui-ci prendra 20 ans, alors autant commencer tout de suite). Les verts sont les laquais du lobby nucléaire. On fait semblant de contester mais on gère le nucléaire au quotidien on le finance en assurant sa pérénnisation par l'allocation d'importants fonds de recherche, on engraisse ainsi les nucléocrates et leurs filliales... Non ce n'était pas Gênes, mais il serait temps de réaliser ne criminalise n'arrête et ne matraque pas qu'"exceptionnelement" mais tous les jours, surtout ceux qui contestent radicalement le pouvoir. Bienvenue dans la réalité camarade.
Ni rose, ni vert Arrêt immédiat du nucléaire

[courrier envoyé à l'expéditeur de la dépêche]

Je viens de lire l'article paru sur Indymedia à propose de la manif "antinucléaire à Lille" et je suis scandalisé

Jean-Noël, qui n'est pas militant de la CNT-f, mais le Organisation communiste libertaire, était simpleent en train de coller des affiches lorsques les CRS lui sont tombés dessus. Il n'a fait aucune provocation, aucune tentative de rebellion et ne leur a pas "craché sur les rangers", comme ose l'écrire l'énergumène qui signe le message sur Indymédia. Avant l'institutionnalisation ce sont les militants des verts qui se faisaient coffrer pour ce genre de bétises.

Qu'on fait les Verts ? Ils ont continué tranquillement leur chemin, à part un responsable local qui est venu.. dire qu'il fallait ne pas s'en mêler et pousruivre la manif comme si de rien n'était. C'est une attitude de collabo ignoble, pas surprenante au demeurant de la part d'un parti qui a vendu son programme pour quelques places au gouvernement.

Merci donc aux Verts de nous avoir laissé seuls face à face avec les CRS.

Nicolas

Tout d'abord une petite rectification par rapport au texte initial que j'ai posté : le militant interppelé lors de la manif de Lille n'appartenait pas à la CNT mais à l'OCL (Organisation communiste libertaire)...
Quant aux raisons de son interpellation, il aurait été plus utile d'en exposer les raisons calmement lors du rassemblement final si on souhaitait mobiliser les gens plutôt que reprocher aux participants de ne pas être solidaires, le tout sur un ton agressif.
Moi vous voyez, j'ai pas la solidarité automatique : le "libérez notre camarade" n'appelle pas une réaction pavlovienne qui me fait marcher sur un commissariat ; j'aime comprendre et savoir ce que je soutiens.

Sur le fonds, par rapport aux réactions suscitées par mon intervention :

- moi aussi, je suis une militante anti-nucléaire depuis les années 70 ;

- je ne fais pas partie des Verts mais je ne m'estime pas propriétaire de la cause anti-nucléaire ; si les verts, les socialistes et les communistes s'y mettent... et bien tant mieux. D'autant plus que cela ne m'empêche pas de militer dans des groupes indépendants et de continuer à avoir des exigences par rapport aux politiques ;

- les approches groupusculaires n'ont pas fait avancer d'un iota la question du nucléaire depuis 30 ans ; j'entends exactement les mêmes revendications que celles qu'on entendait en 70 ; ce qui fait avancer les choses, c'est un discours et une information du public qui lui permette de prendre conscience des dangers du nucléaire et ce combat là, il se gagne en particulier sur le terrain des médias et de la politique... (Greenpeace l'a bien compris par exemple)

- la sortie du nucléaire, elle passe par le public, les français qui doivent tout d'abord en comprendre les enjeux et ensuite accepter de modifier certains de leurs modes de vie... pour le moment, pour une bonne partie de l'opinion, arrêter le nucléaire, cela veut dire revenir à la bougie, perdre des emplois, etc. alors il me semble que tout le monde est bienvenu qui concourt à cette prise de conscience : les roses, les verts, les rouges... et je pense que la phraséalogie "les verts sont les laquais du nucléaire", "le tapiste Mamère", "participation gouvernementale=instrumentalisation des mobilisations" est au mieux dépassée et au pire, totalement démagogique

Non Lille, c'était pas le matin du grand soir et sous les pavés, il y avait des câbles électriques qui alimentent les postes de télévision des forces populaires ; ce samedi 20 octobre, le principal centre d'intérêt ce n'était pas le nucléaire mais "Qui veut gagner des millions" - bienvenue dans la réalité camarade

Avec tous ceux qui peuvent contribuer à la sortie du nucléaire

www.ecoparis.org/