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Au moins
10.000 anti-nucléaires dans les rues de plusieurs villes
de France
by
Infonucléaire pour "Sortir du nucléaire 7:51am
Sat Oct 20 '01 (Modified on 6:31am Mon Oct 22 '01) |
infonucleaire@altern.org |
.
Plusieurs milliers
de personnes manifestent à Nantes contre le nucléaire
Plusieurs milliers de personnes,
4.000 selon la police et 8.000 selon les organisateurs. Les manifestants, rassemblés place de Bretagne,
ont commencé à défiler dans les rues de
la ville vers 15H00 dans une ambiance "très festive"
avec notamment la participation d'une école de samba,
a indiqué Pascal Braud, porte-parole de Sortir du nucléaire,
qui fédère 613 associations. Certains
des participants faisaient rouler devant eux des fûts en
tapant dessus, tandis que d'autres étaient déguisés,
qui en personnage d'Halloween, qui en combinaison de protection
blanche. Les pancartes brandies par les manifestants
montraient que le défilé avait mobilisé
du Finistère jusqu'au Poitou. Au gré des banderolles,
on pouvait lire "Pour une Bretagne libre sans nucléaire",
ou encore "Non à la poubelle bretonne", avec
un drapeau breton où l'emblème de la région
avait été remplacé par l'hélice symbole
du nucléaire. La manifestation avait
été placée sous le slogagn "Sortons
de l'âge du nucléaire", a souligné M.
Braud. Dans un communiqué diffusé avant le défilé,
le réseau demandait l'"arrêt du nucléaire
avant une catastrophe" et affirmait que "battre le
lobby nucléaire, c'est possible". Plusieurs
associations, organisations ou partis membres du collectif avaient
répondu à l'appel à manifester avec des
représentants de Greenpeace, des Verts, de la LCR et du
mouvement indépendantiste breton UDB. En
fin d'après-midi, les manifestants comptaient construire
une "pyramide des déchets" devant les locaux
d'EDF avec des boîtes de conserves ou des fûts, "que
nous laisserons sur place parce qu'on ne veut pas gérer
le nucléaire", a indiqué M. Braud.
Entre
1.600 et 3.000 manifestants au rassemblement anti-nucléaire
de Colmar
Entre 1.600 personnes,
selon la police, et 3.000, selon les organisateurs, ont défilé
samedi à Colmar pour manifester contre la politique nucléaire
française. Une centrale nucléaire
gonflable de sept mètres de haut et trois à quatre
mètres de diamètre a été érigée
par les manifestants, regroupés sous la bannière:
"Nucléaire, non merci". Les
militants anti-nucléaires, parmi lesquels se trouvait
Antoine Waechter, du Mouvement pour une écologie indépendante,
ont édifié un mur de boîtes de conserve métalliques,
censées contenir des déchets nucléaires,
sur lesquelles ils avaient apposé des étiquettes
auto-collantes avec le symbole de danger radioactif. Une
autre banderole dénonçait la présence depuis
20 ans de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) dans la région
frontalière touchant la France, l'Allemagne et la Suisse:
"20 ans de déchets radioactifs, de rejets et de risques
d'incidents, ça suffit". Des délégations
suisses et allemandes s'étaient d'ailleurs associées
à la manifestation. Parmi les organisations
présentes figuraient Greenpeace, Les Verts, la Ligue communiste
révolutionnaire, les Jeunesses communistes révolutionnaires,
SUD et GAG (Groupement anti-globalisation de Strasbourg), ainsi
que des anarchistes.
Noël Mamère et Alain
Lipietz manifestent côte à côte à Lille
L'ancien et le nouveau candidat
des Verts à la présidentielle Noël Mamère
et Alain Lipietz ont manifesté samedi après-midi
côte à côte dans les rues de Lille. Les deux candidats se sont d'abord salués
d'une manière un peu crispée avant d'échanger
quelques paroles au début du cortège d'un millier
de personnes, selon les organisateurs, et 700, selon la police.
Chacun d'entre eux a fait des déclarations
en aparté à la presse. Noël Mamère
insistait sur le fait qu'il n'y aurait "pas d'accord possible
au sein de la majorité plurielle s'il n'y avait pas d'engagement
sur une sortie du nucléaire" comme cela a été
fait dans d'autres pays européens (Belgique, Allemagne).
"On n'a pas assez fait pour infléchir
la politique gouvernementale en matière énergétique",
a-t-il poursuivi, promettant qu'il ne serait "ni collaborateur,
ni supplétif du PS". Alain Lipietz
s'étendait sur les risques du nucléaire, parlant
d'une hypothèse d'un million de morts si un avion de ligne
tombait sur le centre de retraitement de la Hague. "Tous
les calculs concernant le nucléaire ont été
faits dans l'idée qu'il n'y aurait pas d'attentat. La
nouvelle situation est en train de modifier totalement l'évaluation
des risques", a-t-il ajouté. A
propos de la campagne présidentielle, les deux hommes
se sont rejoints. "Je soutiendrai inconditionnellement"
la campagne de Noël Mamère, a proclamé Alain
Lipietz alors que son voisin affirmait que le "processus
de réunification des Verts était en train de se
réaliser" et que son ex-rival aurait "pleinement
sa place" dans sa campagne. La nouvelle
sénatrice du Nord, Marie-Christine Blandin, participait
également à la manifestation dans laquelle figuraient
de nombreux militants en combinaisons de peintre blanches, imitant
celles du personnel nucléaire.
Mme Voynet
estime "nécessaire l'arrêt du retraitement
nucléaire"
La
secrétaire nationale des Verts, Dominique Voynet, a estimé
samedi à Lyon "possible et nécessaire"
l'arrêt du retraitement nucléaire en France, à
l'occasion d'une manifestation organisée dans le cadre
d'une journée nationale pour une autre politique énergétique.
"Nous sommes dans une région où
on arrêté Superphénix, cela faisait 20 ans
que je me battais contre ces installations et ce sont quand même
les élections législatives de 1997 qui nous ont
permis d'en finir avec cette machine qui nous avait demandé
beaucoup de manifestations, de mobilisation et aussi beaucoup
d'ironie de la part des grands partis traditionnels", a
expliqué l'ancienne ministre de l'environnement. "En 2002, il s'agit d'aller au-delà.
Par exemple, il est possible et nécessaire de décider
l'arrêt du retraitement nucléaire. En 2005, nous
n'aurons plus de clients, ni les Japonais qui auront leur propre
usine, ni les Allemands qui vont arrêter", a-t-elle
poursuivi, estimant qu'"on n'a pas trop de temps devant
nous pour préparer la reconversion des milliers de personnes
qui travaillent à La Hague". Selon
les organisateurs, 1.500 personnes s'étaient rassemblées
sur la principale place de Lyon, Bellecour, en début d'après-midi
et s'apprêtaient à défiler dans les rues
de la ville.
Environ
2.500 manifestants anti-nucléaires à Toulouse
Environ 2.500 personnes, selon
la police, ont manifesté samedi après-midi à
Toulouse contre la politique nucléaire française,
dans le cadre d'une journée d'action nationale organisée
par le réseau "Sortir du nucléaire".
www.sortirdunucleaire.org/rezo2001/compr...
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Les manifestants
étaient 4.000, selon André Crouzet président
de l'association "Sortons de l'âge du nucléaire"
(2.500 personnes, selon la police), venus de tout Midi-Pyrénées
mais aussi de la Corrèze et du Béarn. La manifestation
arrivée vers 16 heures, place du Capitole devait être
suivie d'une animation avec orchestre et stands d'information.
Le cortège constitué
par de nombreux groupes écologistes, notamment les Verts
et les Amis de la Terre, regroupait également des organisations
politiques comme la LCR ou la fédération anarchiste,
ainsi que les syndicalistes de la CNT.
Derrière la banderole "Sortons de l'âge
du nucléaire", les slogans les plus repris étaient
"le nucléaire, c'est cher, ça tue et ça
pollue", "inactifs aujourd'hui, radioactifs demain".
Plus politiques, certains entonnaient "face au danger, c'est
l'Etat nucléaire qu'il faut atomiser".
Les pylônes électriques d'EDF, pas
plus que l'enfouissement des déchets nucléaires
n'avaient grâce aux yeux des manifestants dont de nombreuses
petites pancartes donnaient des pistes pour se passer du nucléaire:
économies d'énergie, éoliennes, cogénération,
etc.
Dans une ville traumatisée
il y a un mois par l'explosion de l'usine chimique AZF, le rapprochement
était vite fait. Un bus défilait, arborant fièrement
"Stop l'ONIA (ancien nom d'AZF)", tandis que fleurissaient
des affiches "J'accuse" adressées à Thierry
Desmarest, patron de Total, et signées d'un Emile Lambda,
paraphrasant le célèbre éditorial d'Emile
Zola lors de l'affaire Dreyfus.
www.multimania.com/mat66/
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Plusieurs milliers
de personnes manifestent contre le nucléaire à
Lyon
Environ 5.000 personnes,
selon les organisateurs, 1.600 selon la police, ont manifesté
samedi après-midi sous une pluie battante dans les rues
de Lyon, à l'appel du "Réseau pour sortir
du nucléaire", scandant "société
nucléaire, société totalitaire". Parmi
les manifestants, la Secrétaire nationale des Verts, Dominique
Voynet, indiquait être venue pour "plaider que dans
un pays où les choix énergétiques ont été
faits de façon opaque par un tout petit nombre de personnes,
on ouvre enfin le débat".
"Nous ne sommes pas condamnés ad vitam
aeternam à être le pays le plus nucléarisé
du monde", a affirmé l'ancienne ministre de l'environnement.
Certaines pancartes ou banderoles
proclamaient "Nucléaire, c'est l'avenir: durée
de vie du plutonium, 50.000 ans", ou "leurs profits
pourrissent la terre, pourrissent notre vie", tandis que
d'autres encore faisaient référence aux risques
terroristes contre les sites nucléaires dans une région,
Rhône-Alpes, qui compte 5 centrales: "Une éolienne
n'est pas une cible pour les terroristes" ou "Et si
un Boeing percutait une centrale nucléaire".
Pour Mme Voynet, qui estime possible
de sortir du nucléaire en 30 ans (remarque Infonucléaire:
et purquoi pas sortir du nucléaire en 600 ans), "les
simulations réalisées à propos de l'usine
de la Hague montrent qu'il y a une vraie vulnérabilité
des installations nucléaires françaises".
"C'est normal qu'Alain
Richard cherche à les protéger, c'est son travail,
mais le travail dans le long terme c'est de réduire les
expositions au risque", a-t-elle indiqué.
Dans le cortège, un groupe
d'anarchistes se revendiquaient "ni rose, ni vert",
réclamant un "arrêt immédiat du nucléaire".
Les manifestants devaient
achever leur parcours devant le siège régional
d'EDF dans le quartier de la Part-Dieu pour y déposer
des "boîtes de conserve recouvertes du trèfle
radioactif, pour symboliser l'accumulation des déchets
radioactifs".
www.multimania.com/mat66/tout_nucleaire_...
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Qqs autres
infos "oubliées" à Nantes au moins
by
A 6:04pm Sat Oct 20 '01 |
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Encore une fois
on passe sous silence (surtout à Nantes)ou presque que
plusieurs centaines d'anarchistes étaient présents
dans toute les mobilisation, tout cela pour mettre en avant les
gestionnaires de ce même systême nucéaire,
les verts Entre 500 et 1000 à Nantes
250 à 350 à Lyon Plusieurs
centaines ailleurs, Fédération anarchiste, CNTs,
autres libertaires, une partie non négligeable du mouvement
venant rappeler la nécessité de l'arrêt immédiat
du nucléaire et dénoncer le rôle qu'on les
verts dans la gestion et le maintient de l'option nucléaire...
La Logique de profit pourrit nos vie, arrêt
immédiat du nucléaire, civil et militaire Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du
Nucléa
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des fotos
de la manifestation a colmar
by
ici 6:31am Mon Oct 22 '01 |
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