C.I.G. DE NICE
: RÉPRESSION ñ SÉCURITAIRE OPACITÉ
LíEUROPE À HUIS CLOS,
LE GOUVERNEMENT FRANCAIS DISQUALIFIÉ
Cíest
dans la plus totale opacité et dans un incroyable acharnement
répressif que se déroule la Conférence Intergouvernementale
de Nice.
Après les violences démesurées
de Seattle, Davos, Washington, Bruxelles, Prague...cíest
au tour du gouvernement français de donner des gages de
son allégeance à la globalisation économique
et à leur émanation, les transnationales, en réprimant
avec une ardeur décuplée les milliers de citoyens
refusant une Europe des inégalités et du profit.
Outre la sauvagerie systématique des
matraquages, le nettoyage de líespace public, les ratonnades,
les arrestations arbitraires, le droit à la libre circulation
bafoué en bloquant des milliers de personnes aux frontières
italienne et allemande, líinterdiction de « visite
» aux « Sans » et aux précaires... Ce
sont pour la première fois des forums publics interdits,
des journalistes et des ONG refoulés du sanctuaire de
« líAcropolis ».
Pis quíà
líOMC, au FMI ou à la Banque Mondiale, le bâillon,
la matraque et líombre sont la seule réponse délivrée
aux citoyens, alors que síéchafaude entre politiques
et lobbies financiers líavenir de millions díEuropéens.
Ces dérives, qui disqualifient líUnion
Européenne et notamment le gouvernement français
chargé « díaccueillir » cette C.I.G.,
laisseront des traces profondes. Ne résument-elles pas,
pour les populations díEurope, la panique troublante des
décideurs politiques et financiers face à la montée
des résistances.
Le message délivré
il y a juste un an à Seattle était : « plus
rien ne sera comme avant ». Il serait illusoire, pour ces
hérauts du libéralisme, quíil insupporte
díêtre débusqués, de miser sur líeffritement
díun front du refus, dont la jeunesse qui le construit
puise sa force dans la légitimité, dans líéthique
de ses revendications et de ses aspirations.
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