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"No Logo", Naomi Klein était à Jussieu
by Vincent Riou 4:00pm Fri Jun 1 '01 (Modified on 11:37pm Fri Jun 8 '01)

Son livre "No logo" est d'ores et déjà un best seller de la lutte anti-mondialisation.

27mn en Realvidéo 33 Kb

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La Canadienne Naomi Klein, journaliste et écrivain, est présente en France pour faire la promotion de son pamphlet contre la toute puissance des marques. Elle participait hier le mercredi 30 mai, à un débat public à l'université Paris VII Jussieu, organisé à l'initiative de Vamos, un collectif regroupant plusieurs associations et syndicats. Entre 250 et 300 personnes remplissaient l'amphithéâtre, tous curieux de découvrir celle que les Américains n'hésitent plus à comparer à José Bové. Après cette visite en France, Naomi Klein continuera ce tour d'Europe qui s'achèvera fin Juillet en Italie, à Gênes, à l'occasion du contre sommet du G8.
Son livre "No Logo, la tyrannie des marques " vient de sortir en France. Il propose une analyse de l'évolution de l'économie mondiale depuis une décennie, en s'intéressant particulièrement à la politique des multinationales : stratégies de production, de management et de marketing des protagonistes de la globalisation sont disséquées précisément et sans compromis.
Sorti au Canada quelques jours après le sommet de Seattle, en janvier 2000, l'essai de cette éditorialiste du quotidien canadien "Globe and Mail" est devenu une bible, traduite aujourd'hui en neuf langues, le livre de chevet de tous les militants et activistes anti-mondialisation. "Beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu'il se passe. Ils pensent qu'on est fous, qu'on parle de trop de choses, qu'on n'a pas de message simple, pas de leader. Ils veulent un chef, un manifeste... Mais c'est un mouvement qui est contre l'homogénéisation, contre la centralisation", a confié Naomi Klein.
Son livre a déjà connu un grand succès dans les pays anglo-saxons : déjà prophète en son pays, le Canada, Naomi Klein l'anti-logo est devenue, à 30 ans, une icône de la résistance à la globalisation pour de nombreux lecteurs anglais, irlandais ou australiens. L'idée du livre est partie d'un constat : l'omniprésence des logos, vecteurs de l'image des multinationales, dans notre vie quotidienne, privée ou publique. Selon Naomi Klein, ces logos ne sont qu'une face visible de l'attitude tyrannique de ces firmes lancées dans la course folle à la mondialisation, une course abusive.
Selon la jeune canadienne anglophone, ces compagnies ne produisent pratiquement plus rien directement. Elles sont les championnes de la sous traitance à outrance, dans les pays du Sud. Des sous-traitants, entreprises "partenaires", dont les conditions de travail sont indignes, comme elle a pu le constater en visitant des ateliers indonésiens et philippins. Au Nord, le fait de consommer toujours plus et de produire toujours moins sur le marché intérieur choque de plus en plus. Tout comme le recours outrancier à la publicité ou au sponsoring. "La culture, l'agriculture, la politique et l'économie sont victimes de la centralisation. On risque l'explosion, car il y a une réelle demande pour la diversité, pour ce que les zappatistes appellent "un monde avec beaucoup de mondes dedans" "affirme Naomi Klein. "Il y a une révolte contre la privatisation de tous les aspects de la vie humaine".
La priorité des multinationales est de promulguer ce nom, ce logo, devenu leur seul véritable fonds de commerce. Pour cela, elles n'hésitent pas à s'approprier l'espace public. En réponse à cette colonisation par le logo, Naomi Klein prône la démocratie locale comme base de la mondialisation, comme arbitre du commerce international. "La force de notre mouvement, c'est sa diversité. Il n'appartient ni au syndicat, ni à la jeunesse", conclut-elle. En attendant Gênes....

"No Logo, la tyrannie des marques", de Naomi Klein, essai traduit de l'anglais par Michel Saint-Germain, 566 pp., Actes Sud/Leméac.


Article de Vincent Riou publié en date du 31 mai sur le site www.jt.digipresse.com


Le site du livre :

www.nologo.org

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Commentaire Jussieu
by ZOOLL 8:21pm Fri Jun 1 '01
zooll@ifrance.com

 

 

Juste un petit commentaire sur líambiance à Jussieu.

Le collectif Vamos avait bien du mal à dire qui il était " un rassemblement de jeunes ", certes on nous lía déjà fait des dizaines de fois. A chaque soubresaut, on nous ressort le dernier mouvement de jeunes. Le nom díATTAC a été cité. Bien pratique cette association tant décriée par les trotskistes de tout bord. Une association anti-démocratique dans son fonctionnement, dirigée par des notables de la gauche traditionnelle sentant enfin arriver leur heure de gloire depuis que les grands penseurs français ont disparu, etcÖ
Mais là ATTAC ça fait sérieux, úcuménique, tout le monde síy retrouve alors comme ça ça évite de devoir poser les questions de fond. Enfin le plus simple était de lire les tracts diffusés par Vamos pour y trouver la signature de la LCR.

Reste quelques petites choses " amusantes " autant la lutte des salariés de LU entre bien dans líargumentaire du livre de Naomi Klein, autant pour Mark & Spenser, je ne vois pas trop ce quíil y a à regretter la disparition de cette chaîne de distribution qui est une des première à délocaliser la production de ce quíelle vend sous sa marque dans les pays du tiers-monde dans les usines díesclaves. Alors demander une part plus grande du gâteau des dirigeants de Mark & Spenser sur le dos des esclaves de líautre bout du mondeÖ Autant que la chaîne tout entière disparaisse, non ?

SPEB (socialisme par les pieds) a perdu de sa superbe. Les belles filles que líon y rencontrait aux premières apparitions du groupuscule sont parties vers díautres organisations moins sectaires. Reste les mêmes frustrés à la parole embrouillée et aux idées courtesÖ

Petite esquive sur le sujet de la venue de Sharon en France. Pourquoi faut-il appeler à son boycott ? Dure question pour ne pas passer pour antisémite surtout quand on níarrive pas à donner quelques arguments simples. Je propose donc : Sharon, comme Jospin, Berlusconi et autres dirigeants de pays occidental est au service des grandes entreprises et puis son passé et ses actions ressentent ne donne pas vraiment líimpression que se soit un homme pétri de non-violence et díesprit de dialogue. Arafat níest pas un démocrate exemplaire non plus, entre mafias, corruptions, passe-droit, accointances avec des terroristes, mais sont abandon de la lutte armée comme seul moyen díarriver à se faire entendre est tout à son honneur.

Le mouvement anti-globalisation se cherche encore en France et ne se fera sûrement pas avec de vieux groupuscules marxistes essoufflés incapables de comprendre la nouvelle complexité du monde.

Je ne résiste pas à vous renvoyer à un texte déjà publié sur Indymedia à propos de Nike :
http://france.indymedia.org/display.php3?article_id=1958

tyranie des marques
by Bru 1:28am Tue Jul 24 '01 (Modified on 3:01am Tue Jul 24 '01)
address: 4, allée des forsysthias 33600 pessac phone: 0556450529 jphbru@wanadoo.fr

 

 

Certe je n'etais pas a jussieu mais en lisant le commentaire je suis un surpris qu'il n'y ai pas plus de monde les jeunes seraient-ils deja a ce point conditionnés par le monde de la surconsomation ?


Je suis effaré de voir a quel point ce qui est soulevé par Naomi Klein est une evidence. Je ne pretends pas avoir la competence pour juger de l'ensemble de ses propos. Il y a un point qui est une evidence c'est qu'on va vers un monde uniformisé et standardisé par des marques dont la seule ambition est leur nom et la domination en s'achetant les unes les autres.

Si nous ne reagissons pas, si nous nous laissons hypnotiser par ces sepent hypocrites qui pretendent agir pour le bien des consmateurs mais dont le seul interêt est la part de marché a gagner. Le prix de la victoire importe peu. Les hommes, les femmes, les enfants ne sont la que pour servir le systeme totalitaire qui se met en place.

D'un coté du monde les populations seront assomées par des publicités agressives et dégradantes où la representation de l'humain n'est plus que celui d'un etre dont la seule finalité est la dependence aux produits proposé.

De l'autre coté l'humain n'est la que pour produire et coup le moindre afin d'augmante autant que cela serait possible les marges bénéficiaires de ceux qui ne sont que des esclavagites modernes. Il est certe facile de ce cacher derieres des gouvernements pour qui les droit de l'humains ne sont que des stupidités tous juste bonnes a imprimer sur du papier toilette.

Les concequences economiques, sociales, et personnelles de leurs attitudes importe peu, il n'est pas possible de penser aux personnes, le marché a ses impératifs qui ne peuvent s'encombrer de telles considerations.

A partir de la toutes les dérives sont possibles, toutes les options sont envisageables sans plus d'humanité, de compassion de reflexions sur le monde que nous laissons en heritage a des enfants conditionnés soit a la consomation compulsive soit a vivre en robots producteurs dans des entreprises innomables, que l'ordinateur sur lequel j'ecris ses lignes.

La colère est grande au fond de mon coeur : se monde serait-il devent si cynique que le vie n'as plus d'importance, serions nous si égoîste que nous ne pouvons plus penser plus loin que notre petit nombril. Soyons realiste c'est ce qui est voulu par les "grand finacier" plus nous serons individualistes, plus nous serons égoîstes, plus nous serons cupides... plus nous deviendrons des consomateurs faciles a manipuler et plus nous en serons reduit a subir ce systeme si ce n'est a l'aider a s'imposer.

Mon cris est la en échos au pamphlet de Naomi Klein, de tous ceux qui par le monde aspirent a ne pas se laisser manger par des vampires.

Parfois j'ai l'impression d'etre seul dans le désert a crier mais d'autre fois je sais qu'il y en a d'autre alors hurlez, hurlez, pour que ce monde vive, pour que tous les hommes toutes les femmes tous les enfants soient reconnus pour ce qu'ils sont : des personnes avec autant de valeurs que les "grands de ce monde".