Le CoViPol (Collectif
contre les Violences Policières à Gênes)
a déposé vendredi dernier sept plaintes de ressortissant
français contre l'Etat italien, suite aux violences policières
dont ils ont été victimes. Cette action, légaliste
par tactique, cherche aussi à entretenir la mémoire
afin d'aider, à son petit niveau, les camarades italiens
à entretenit un climat anti-berlusconi et anti-capitaliste.
« Terreur
d'Etat »
Sept français
ont porté plainte auprès du parquet de Gênes
suite aux violences policières perpétrées
lors du dernier sommet du G8. Coups au visage,
matraquages en pleine nuit, traitements inhumains, humiliants
et dégradants, pression physique et
psychologique ont été employés systématiquement
par les "forces de l'ordre" génoises. Les plaignant-es souhaitent légitimement que
justice leur soit rendue. En France et dans
toute l'Europe, de nombreuses associations ont relayé
cette démarche (1).
Aujourd'hui, les conditions de cette répression
aveugle se reproduisent. L'Union européenne
met en place un arsenal de mesures juridiques qui menacent
gravement les libertés fondamentales, par exemple la proposition
de décision cadre présentée
le 19 septembre dernier à la Commission européenne.
Selon ce projet, les oppositions radicales, y compris non-violentes, au système en place et à
ses institutions peuvent être assimilées
à des actes terroristes (2).
Criminalisation des mouvements sociaux, instillation
d'un climat de terreur et " police sans
limites " : les ingrédients du cauchemar fascisant
de Gênes sont là.
Nous mettons en garde le gouvernement belge et
les Etats membres de l'Union européenne
contre la généralisation de la terreur d'Etat que
nous avons connue à Gènes.
Collectif contre les violences
policières à Gênes
Contact : Antoine au 06 77 96 33 42 ou rizhom@yahoo.fr
(1) : Notamment, en France
le collectif contre les violences policières à
Gênes (CoViPol) composé de diverses
associations (Droits Devant !!, AARRG !!!, Réseau No Pasaran,
ATTAC, DAL, Ligue des Droits de líHomme, Résistance
Solidarité Antifasciste, AC !Ö), syndicats (CGT Finances,
SUDÖ) ou partis politiques (LCR, Les VertsÖ) et, au
niveau européen l'ECAS (Euro-citizen Service) qui a déposé
une plainte auprès de la commission des communautés
européennes pour non-respect du droit communautaire relatif
à la libre circulation des ressortissants communautaires
ainsi que pour entrave à la liberté díexpression.
(2) : Cf. le communiqué de la LDH belge
: " Refuser au terrorisme une seconde victoire ". Pour
plus d'information, nous tenons à votre disposition un
dossier d'analyse de ces projets.
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