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Mort suspecte d'un ami de Carlo Guiliani
by gipfelinfo traduc.tatahari 2:33pm Sat Feb 23 '02 (Modified on 2:37am Sun Feb 24 '02)
gipfelsoli@gmx.de

Mort supecte d'Eduardo Parodi, ami de Carlo Guiliani.
Le gaz CS, utilisé pendant les manifestations anti-globalisation pourrait être à l'origine du décès.

Eduardo Parodi meurt après avoir participé aux manifestations contre le forum du World Economic à Zurich du 2 février.
À Gênes il était aux côtés de Carlo Guilani, Piazza Alimonda. Eduardo Parodi, 22 ans, était le meilleur ami de Carlo Giuliani.
À première vue sa mort reste inexpliquée. Tous les doutes sont permis. Comme cause de la mort on peut impliquer le gaz lacrymogène de type CS. Ce dernier contient de l' Ortoclorobenzalmalonitril, une substance cristalline, qui provoque des lésions au niveau de la peau et des poumons.
Pendant le G8 ce gaz a été utilisé plusieurs fois. La police suisse pendant les manifestations intervenait contre les mêmes, Le forum celui-ci attaquaient. Le scénario est le même de Göteborg, Nice à Gênes: la police a dispersé dans les rues les manifestants à coups de gaz lacrymogènes qui dégage une fumée dense à l'odeur de javel.
Après les manifestations Eduardo s'est rendu à Lugano chez son ami Mattia Vassalli pour y passer la nuit. Il dit à son ami qu'il se sent particulièrement fatigué et qu'il a du mal à respirer. Mattia le trouve le matin suivant inanimé.Son oreiller est plein sang, son nez et ses oreilles ont gonflé. Les services publics suisses parlent d'une possible rupture d'anévrisme comme cause de décès. L'hypothèse de suicide est exclue et une autopsie est faite. L'information atteint l'Italie: on y parle de cause de décès mystérieuse et de overdose. La rumeur est telle qu'elle provoque la réaction d'Heidi Gaggio, mère de Carlo Giuliani : "Edo n'est pas mort d'overdose, il n'a jamais touché une aiguille. "Heidi est convaincue que la mort d'Eduardo est utilisée afin de salir le nom de Carlo Guiliani : "Je n'ai jamais rien dit sur les nombreux mensonges répandus sur la vie de mon fils, maintenant cependant, je me défends à cause de se qui est raconté sur Edo. "
L'hypothèse d'overdose a été officiellement abandonnée. Les services publics de santé parlent d'un possible événement traumatique pas encore éclairci qui expliquerait la cause de décès. Mais Edo n'avait pas été blessé pendant les manifestations 2 février. Son corps ne portait pas de traces de blessures.
Le ministère public de Lugano n'a pas donné d'explications satisfaisantes de la cause du décès. Les enquêtes concernant la nocivité du gaz CS sont difficiles car le cadavre d'Edo a déjà été incinéré.
Si un lien entre la mort d'Edo et la haute toxicité du gaz lacrymogène peut être encore prouvée, cela va prendre du temps. Le sénateur Francesco Martone du parti des Verts confirme. Sur le sujet il a déjà publié une étude : "Il y a un rapport du Centre scientifique du Parlement européen qui établit que le gaz CS peut provoquer à plus ou moins long terme des dégâts de santé. Quelques cas de problèmes de santé provoqués par le gaz CS ont été recensés..Une manifestante a subi un traitement médical. "Martone explique plus loin :" ... et des journalistes m'ont confirmé, qu'après avoir participé au G8 ils souffraient de troubles de santé. "
Le ministère public essaie de démontrer ce qui a tué Eduardo Parodi est une cartouche de gaz d'autodéfense. La vérité, donc, est difficile à découvrir, car maintenant il n'y a plus possibilité d'autopsie.
[
http://www.ilmanifesto.it/- Augusto Boschi/Genua)


Infos sur le gaz CS sur samizdat :
http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=119
DE SEATTLE À GÊNES, GAZÉS AVEC LE CS
INTERDIT EN TEMPS DE GUERRE, AUTORISÉ EN PÉRIODE DE PAIX

PAR FRANCESCO MARTONE

Ceux qui étaient à Gênes s'en souviennent. Souvenir du souffle coupé, des haut le coeur, de l'impossibilité de respirer, de la peau brûlée et des yeux plein de larmes. Souvenir de l'envie subite de vomir et des nausées, des brûlures d'estomac, des douleurs au foie. Des douilles d'aluminium, il y en avait des milliers dans les rues de Gênes, « cartouche de 40 mm à chargement lacrymogène au CS, STA ñ1-98 », c'est écrit sur l'un de ceux que j'ai ramassé à proximité du Centre de convergence et que je garde en souvenir. Les fumées des milliers de lacrymogène se sont ensuite dissipées, mais pas avec elles, le devoir de demander justice pour les faits survenus à Gênes, les coups violents et brutaux, la mort de Carlo Giuliani, la suspension de l'état de droit. Ce travail prend mille voies et se perd en mille pistes.. L'une de celle-ci est celle du gaz CS abondamment utilisé à Gênes. Ce gaz semble être le dénominateur commun de la répression policière : utilisé à Seattle, à Québec, à Gênes, comme à Londonderry, Waco, à Séoul, en Palestine, en Malaisie, au Pérou. Derrière le CS se dénoue une histoire inquiétante, constituée d'études médicales, de témoignages directs, de morts...