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Reportage audio : la table de controverse sur les rapports
entre les mouvements sociaux et les institutions politiques.
Deux visions s'opposent : La sociale-démocratie en question : Louise Beaudoin au FSM2003 L'allocution initiale de Louise Beaudoin, ministre des relations internationales du gouvernement du Québec, dans le cadre d'une table de dialogue et de contoverse sur le thème des tensions existantes entre les mouvements sociaux, les partis politiques et les institutions politiques : comment confronter ces questions pour stimuler la démocratie participative. Premier volet d'un reportage en deux parties. Nous avons choisi d'illustrer le débat par les échanges entre madame Beaudoin et Leyla Dakhli, la représentante du mouvement AARRG (apprentis agitateurs réseautés pour une résistance globale), de France. Madame Beaudoin choisit de présenter les nuances politiques et les tendances divergentes au sein de l'option sociale démocrate. Elle dénonce la faillite de ce modèle face aux nouveaux défis sociaux, et le désengagement citoyen des affaires publiques. « On sait que l'État ne peut pas tout faire, et que les mouvement sociaux, les organisations communautaires, les organisations de femmes, les syndicats, les organisations écologiques doivent prendre le leadership au niveau du déloppement local, de la micro-entreprise, de toute l'économie solidaire. Dès lors, c'est l'articulation entre l'État et les mouvements sociaux qui constitue le nud de cette refondation du processus démocratique, et les partis sociaux-démocrates qui l'ont oublié ont perdu leur âme, et le pouvoir par la même occasion ». Soyez juges et commentez l'allocution de la ministre Beaudoin. Le pannel comptait aussi un porte parole du mouvement des
sans terre, le président du Parti des travailleurs, du
Brésil, et des représentants des partis communistes
du Chili et de l'Italie. L'agitation comme catalyseur de la nouvelle génération
politique : Leyla Dakhli de AARRG Leyla Dakhli, la représentante du mouvement AARRG (apprentis agitateurs réseautés pour une résistance globale), de France, élabore une critique des sociales-democraties, et explique le désabusement de la nouvelle géneration politique. « Ce mouvement (anti-globalisation), il n'est pas né seulement d'une crise économique du système; c'est effectivement, par essence, une crise politique. Les accords de libre échange, toutes le réglementation internationales ont tendance a être vu comme des problêmes économiques, et je pense que ça a produit, en particulier dans la sociale-démocratie, une politique de l'impuissance. Alors à quoi ca sert de voter pour des gens qui vous
diront ensuite qu'ils ne peuvent rien faire. Mais il y a autres chose. Il y a le fait que les partis politiques eux mêmes, et même ceux qu'on peut considérer comme faisant partie du mouvement, qui sont autour de moi, eux mêmes gardent des formes d'organisation dans lesquelles les représentant de cette nouvelle génération politique ne se reconnaissent plus. » Ecoutez son analyse et commentez. Le pannel comptait aussi un porte-parole du Mouvement des
Sans-Terre, le président du Parti des travailleurs, du
Brésil, et des représentants des partis communistes
du Chili et de l'Italie.
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