Lors de révoltes
de décembre - Consensus : qu'ils partent tous! Grandissantes actuellement - la démocratie
directe et les assemblées populaires
Les revendications
du peuple argentin (1)
D'une critique
de la corruption vers des solutions nouvelles.
Les journÈes
rÈvolutionnaires du 19 et 20 dÈcembre Ètaient
l'oeuvre d'une section trËs large de la population argentine.
Les syndiquÈs Ètaient ÈpaulÈs par
des groupes d'extrËme-gauche, par les associations de sans-emploi,
par les MËres de la Place de Mai et par des personnes strictement
non-politisÈes et issues des classes bourgoises. Depuis,
les pÈronistes ainsi que les policiers ont participÈ
¦ la confusion.
Comme disent les marxistes, l'agitation transcendait les classes
et prenait un caractËre de front populaire. Il faut Ègalement
noter que pendant le prise de possession de l'espace publique,
les drapeaux des partis Ètaient absents des rues. La seule
identitÈ acceptÈe Ètait la banniËre
bleu-ciel et blanche, le seul chant unanime l'hymne nationale
et la seule consigne "argentina, argentina".
http://argentina.indymedia.org:8081/front.php3?article_id=6420&group=webcast
Lors de rÈvoltes de dÈcembre
- un consensus : qu'ils partent tous!
Parmi les thÈories et les revendications contradictoires,
les idÈes suivantes, semblent Ítre reprÈsentatives
d'un sentiment gÈnÈralement partagÈ, allant
au-del¦ des clivages traditionnels.
"Nous demandons une classe dirigeante propre, nous n'avons
pas de demandes concËtes autres que celle-ci: qu'ils cessent
de voler!"
"Ils ont gouvernÈ pour payer la detter, pour s'enrichir
et pour aider quelques copains qui sont hommes d'affaires."
On s'insurge contre le systËme de bons (patacones) pratiquÈ
par le gouvernement, contre le chÙmage qui touche de plus
en plus de personnes, et contre la corruption. La rÈpression
accompagnant d'annonce d'Ètat de siËge Ètait
l'Ètincelle qui a fait exploser ce mÈlange volatile.
Depuis le dÈbut du mois de janvier
- la dÈmocratie directe et les assemblÈes populaires
Depuis les premiers cacerolazos, on voit que des organisations
vigoureuses surgissent de la turbulence, et proposent des programmes
plus prÈcis.
L'assemblÈe de San Cristobal a votÈ un programme
qui Ètait le fruit des discussions menÈes pendant
de longues journÈes. L'assemblÈe populaire constituante
est considÈrÈe comme Ètant la solution afin
de rÈformer radicalement le pays. Il convient de nationaliser
les banques et les entreprises; il faut crÈer des emplois
et garantir un revenu pour les chÙmeurs; punir les assassins
des journÈes rÈvolutionnaires; libÈrer les
prisonniers politiques et appeller ¦ la crÈation
d'assemblÈes populaires dans tout le pays.
http://argentina.indymedia.org/front.php3?article_id=6780&group=webcast
Les pÈronistes sont pareils ¦ tous les autres.
La dÈmocratie c'est quand le peuple Èlit ses propres
reprÈsentants dans les lieux de travail, dans les universitÈs
ou quartiers. Il faut que les employÈs des supermarchÈs
controlent leur magasin, que les gens dans les quartiers s'organisent
pour s'approvisionner; que les gens dans les usines s'occupent
de la production. Tous cela sous le contrÙle du peuple.
Avant on appelait cela 'socialisme'. S'il y a une autre solution
¦ la merde actuelle, qu'on me l'explique. Mais au moins
comme Áa, on n'aura pas des chomeurs d'un cotÈ
de des gens affamÈs de l'autre. Le crime c'est cela!
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