Le nouveau chef
de la police (argentine) dit ne pas savoir ce qu'est l'aile dure.
Résumé de l'entretien accordé
par le nouveau chef de la police Roberto Giacomino au "Gran
diario Argentino Clarin".
Comment
est la police que vous dirigez? C'est une police
disciplinée, dévouée, qui a vu 37 hommes
tomber durant cette année. Elle est efficace, toujours
en quête d'excellence.
Que
faut-il améliorer? Je suis à
la recherche de grands chefs, qui peuvent lui apporter des idées.
Pour gérer les imprévus, j'ai besoin de personnes
capables. Toutefois, nous pouvons déjà compter
sur une forte proportion de professionnels.
Quelle est votre opinion sur "l'aile dure"?
Je ne sais pas ce qu'est la politique de "l'aile
dure". Tout est écrit, légiféré.
Nous faisons respecter les lois, nous ne les créons pas.
Je suis dévoué à la justice, j'ai été
formé au sein du christianisme catholique, dans un collège
marianiste. Je ne comprends pas ce qu'est "l'aile dure".
Comment l'applique-t-on?
Quelle
est votre évaluation de l'action de la police jeudi dernier
sur la Place de Mai, où sept personnes sont mortes? J'étais alors à la police scientifique.
Mon évaluation, c'est le sang coulé. Il y a eu
des victimes...
Dans quel
sens parlez-vous de "sang coulé"? Ma
fille est venu me voir à mon bureau et puis elle est partie
en ville à San Martín y Corrientes. Après
qu'elle soit partie, j'ai commencé à apprendre
ce qui se passait.... J'ai été désespéré
en pensant à ma fille, j'ai eu peur.
Mais comment évaluez-vous l'action de la
police? Il semble qu'il y ait eu beaucoup d'excès? La police a du défendre deux des bations
de la démocratie que sont le Congrès et le siège
du gouvernement. La manifestation s'est déchaînée
et il a fallu protéger ces endroits. Je ne peux pas encore
évaluer s'il y a eu des excès.
Buenos Aires est-elle une ville sûre? Oui, elle l'est. Nôtre tâche est de
faire qu'elle le soit, et, en plus d'être sûre, pacifique.
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