Participer

Publiez vos reportages (texte, photo, audio, vidéo) si vous respectez les règles de Dissident-media

Qui sommes nous ?

Nous contacter

Comment soutenir dissident-media.org


Les liens

lsijolie.net: Mobilisation contre les lois sécuritaires

Urfig Information sur la Globalisation

Transnationale (info sur les...)

Samizdat (info)

A-Infos (info)

No pasaran (anti fafs)

Sans-Titre (info)

Maloka (info)

Risbal (info Amérique Latine)

Solidaridad.Ecuador les résistances en Equateur (fr, es)

germany.indymedia.org


forumsocialmundial

Attac


email this story | download as PDF | print article

tirs a balles reelles en argentine URGENT !!!
by luis 1:42am Tue Jan 29 '02 (Modified on 2:47pm Fri Feb 1 '02)
somolinos@wanadoo.fr

selon la television argentine TN (http://www.tn.com.ar/tnvivobb.asx) des tirs a balles reelles ont ete emplyes contre les manifestants de ciudad evita.

 

bonsoir,
En ce moment meme la tele argentine suit en direct la manifestation qui a degenere a ciudad evita.
en effet 1000 personnes se sont retrouves la bas ce matin dans un champ pour l'occuper, dans le cadre d'action de requisition des terres. les manifestants etaient pacifiques, jusqu'a ce que la police recoive l'ordre d'un juge ordonnant d'evacuer.
pour la police evacuer a ete compris par emploi :

- de gaz lacrymogenes,
- de balles caoutchouc,
- et de BALLES REELLES (selon les dires meme du journaliste TN pourtant peu enclin a exagere les protestations).

En ce moment meme les gens qui participaient a cette action ont decider de rester et de faire face a la police, ont rapporte beaucoup de blesses (bebe de 6 jours, je ne rigole pas il a ete montre par le meme journaliste, une grand mere de 70 ans et plusieurs jeunes), la population locale est en train de rejoindre les manifestants ils sont actuellement 1200 a peu près.
La nuit tombe en argentine, les gens font face a la police.

AIDONS LE PEUPLE ARGENTIN MANIFESTONS NOUS TOUT DE SUITE, ILS CREVENT ET NOUS NE DISONT RIEN, MEME PAS UNE MANIF, BORDEL !!!!!!!!!!!!!

les activistes vont ils etre pris par surprise par une revolution ?

add your own comments

en ce moment
by luis 2:06am Tue Jan 29 '02

 

 

en ce moment meme, j'apprends qu'il y a beaucoup de blesses graves notamment des enfants par balles de caoutchouc et par asphyxie due a l'emploi immodere de gaz lacrymogenes,les manifestants qui sont maintenant 1500 ont decider d'attendre que la police s'en aille pour reoccupe le terrain qu'ils avaient nettoyer eux memes avant de l'occuper. ils ont declarer vouloir rester toute la nuit si il le fallait.

VIVA EL PUEBLO ARGENTINO !!!!!!!!!! viva las assambleas populares !!!!!! todo el poder pa el pueblo, que se vayan todos !!!!! duhalde assessino !!

DUHALDE SE REUNI AVEC LA CIA
by LUIS 2:16am Tue Jan 29 '02

 

 

aujourd'hui un journaliste de CRONICA TV aurait laisse entendre que M.duhalde se reunirait dans la journee avec le vice directeur de la CIA qui serait en visite en argentine.
la source de cette information est indymedia argentine, elle n'est pas verifier, je reproduit ici le texte d'un article de reuters:

De acuerdo a la siguiente nota the Reuters, el martes ruckauff se reune con colin que es un hace guerra de primera linea y lean lo demas. Nada me asombra ya, que se vayan de una vez o va a correr sangre
www.reuthers.com

Argentina is a country that will comply with the rules of the game," Ruckauf told local media, adding that Economy Minister Jorge Remes Lenicov would later travel to Washington to discuss the details of the government's economic plans.

Ruckauf is also due to meet with Secretary of State Colin Powell Tuesday.

The minister had no scheduled meetings with IMF officials but U.S. support is vital if the multilateral lender is to give financial aid to Argentina. Claudio Loser, head of the IMF's Western Hemisphere Department, will arrive in Argentina this week to discuss working out an IMF-supported economic program.

IMF officials are worried by some government policies, especially a bill being debated in Congress that would effectively ban most foreign bond payments by companies.

Moody's Investors Service said Monday that would put 26 bond issuers, including some of Argentina's biggest firms such as Telefonica de Argentina at risk of default.

Argentina's crisis has hit bottom-lines of foreign firms, especially banks. Monday, the Spanish daily El Pais said water and waste treatment company Aguas de Barcelona could lose 32 million euros ($27.68 million) due to the troubles.

The Peronist government, historically entwined with working-class movements, has awakened hopes that it will come to the aid of the unemployed and Duhalde is mindful that street protests have overturned his elected predecessor.

The freeze of bank deposit savings, effectively cutting the value of dollar savings by at least 20 percent, is also a rally point for protests and contributed to the fall of President Fernando de la Rua in December, heralding political chaos.

Adding to the government's problems, the IMF criticized the new dual currency system as unworkable and said Argentina could not avoid "the pain," meaning spending cuts, of devaluation.

That has provoked a sharp exchange of words from government officials and made "Stuff the IMF" one of the loudest chants when Argentines banged pots and pans last Friday in the biggest nationwide protest yet against Duhalde.

While Duhalde was labeled a populist when he came to power in January, the president has pleased foreign investors with many of his appointments, including the new economy minister and naming a former IMF official as Central Bank president.

Central Bank chief Mario Blejer was quoted Monday as saying that the bank will be independent and responsible in its attitude to printing money to finance government spending.

"The central bank can now print money to finance government operations and assist banks... (but) this is not to say the central bank will do that," Blejer told the Financial Times. "I really intend to be independent, very responsible."

"I am absolutely certain we can prevent hyperinflation," he said. The country may eventually adopt an inflation-targeting system, similar to Brazil's, but it would not be ready to do so before 2003, Blejer added.

Deputy Economy Minister Jorge Todesca said Monday the budget forecasts inflation of around 15 percent in 2002, after years of either zero inflation or deflation. Prices are expected to have fallen last year as demand slumped and the one-to-one dollar peg aggravated the recession.

colombie, bolivie, argentine, mexique, guatem
by argentina 2:31am Wed Jan 30 '02

 

 

Pourriture impérialiste, chiens capitalistes. Toujours les mains pleines de sang. ils parlent de démocratie bourgeoise
LA LUCHA CONTINUA !!!
AUTOGESTION !

Rétablir la vériré
by David MOUTARD 2:43pm Fri Feb 1 '02
phone: 06 60 80 83 79 dmoutard@yahoo.com

 

 

Contrairement à ce qui est dit par les analystes économiques libéraux, il est peu probable que la crise argentine résulte de la corruption du gouvernement, du gaspillage des richesses nationales ou díune mauvaise gestion administrative.
Síil en était ainsi, la plupart des pays díAmérique
Latine connaîtraient eux aussi une crise existentielle
et subiraient depuis longtemps une importante
dégradation institutionnelle.
La crise quíendure actuellement líArgentine est la
conséquence de líapplication systématique des réformes
néo-libérales instaurées au cours des 3 dernières
décennies du XXème siècle, à savoir : Privatisations
massives, ouverture commerciale et financière,
déréglementation du marché du travail, et application
de la politique du FMI qui a prêché auprès des
argentins le contraire de ce quíon fait les américains
avec leur déficit en hausse et leur taux díintérêt en
baisse.

Parce que je souffre de voir ce grand pays passé à
côté díune prospérité inscrite dans ses gênes.
Parce que je suis révolté de constater que sur 36
millions díhabitants, 14 millions vivent désormais
dans la pauvreté (alors qu'en 1970, il y avait 2
millions de pauvres pour 22 millions díhabitants).
Mais aussi parce que je sais quíil existe dans ce pays
une population certes désenchanté mais mobilisé, qui
résiste et qui cherche à récupérer les droits
confisqués (en effet, face aux défaillances de líétat,
les initiatives se développent, les ONG se multiplient
et la solidarité progresse notamment parmi les
pauvres).
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez vous engager et faire entendre la voix du peuple Argentin ici en Europe
UN ABRAZO A TODOS LOS ARGENTINOS...

Rétablir la vérité
by David MOUTARD 2:47pm Fri Feb 1 '02
phone: 06 60 80 83 79 dmoutard@yahoo.com

email this story | download as PDF | print article

Crise en Argentine: Témoignage
by François Soltic 8:18am Sat Dec 22 '01
f.soltic@voila.fr

Témoignage déjà daté mais intéressant de quelqu'un sur place.

Je vous ecris (sans accents) de l'Argentine ou j'etais venu passer les fetes et pour presenter ma fille a ses grands parents.

Maintenant, je suis coince dans une maison dans un quartier de la ville de Rosario ville de Rosario et les informations qui passent a la tele sont tres contradictoires.
Nonobstant, je vais essayer de donner un rapide survol de la situation.

L'Argentine se trouve dans une recession economique sans precedent depuis environ 1998, mais les choses se sont beaucoup aggraves au cours de derniers mois, au point ou le president de la Rua, qui avait remplace en 1999 le tres corrompu Carlos Menem a rappele le ministre de l'economie de ce dernier, Domingo Cavallo, un vieil ami du FMI, forme a Harvard et Chicago. Au cours des derniers semaines les mauvaises nouvelles se sont multipliees. Le FMI a soumis des nouveaux prets a des conditions draconiennes et la parite Dollar-Peso, decretee par le meme Cavallo en 1990, semble de moins en moins soutenable, d'autant plus que le FMI, l'un des principaux promoteurs de la Dollarisation, ne semble plus y croire.
Il faut savoir que la Dollarisation est desequlibree: les dettes et credits sont en Dollars, mais les salaires sont en Pesos. Malgre son nonsense economique la fin de la parite pourrait avoir des consequenses sociales - surtout pour la classe moyenne, deja tres affablie - desastreuses. Pour eviter la course aux epargnes, le gouvernement (en fait, le ministre Cavallo) a decide de geler les avoirs et de limiter les retraits a 250 US-S par semaine. Par ailleurs, il est quasiment impossible de retirer de l'argent ou que ce soit, vu les queues interminables. Le secteur public ne paie pas de salaires depuis des mois. Dans la province de Buenos Aires (la province autour de la capitale), le secteur public paie depuis des mois en monnaie parallele: des bons de tresor en pesos qui sont desormais acceptes pour tout achat.

La situation des populatios plus pauvres est plus critique encore. Face a des taux de chomage record, la situation alimentaire est desastreuse et l'insecurite augmente tous les jours. Nous avons passe les trois premiers jours a Moreno, a trente kilometres de de Buenos Aires, repute être un point "chaud": la nuit on entend regulierement des tirs et les envois de forces de repression vers les bidonvilles.

Le 18 decembre, les forces de l'ordre ne reussisent plus a contenir les populations des quartiers defavorises qui `s'attaquent aux supermarches. Les grands supermarches, comme Carrefours ou Auchan (et oui, la globalisation), n'ont rien a craindre grace aux pots de vin payes a la police. par contre, les petits commercants et les supermarches asiatiques (oui, il y a du racisme) et certains hypermarches ont ete pilles. Parfois les proprietaires ont essaye de negocier ou ont eux-memes vides leurs supermarches pour eviter les destructions materielles. Les images sont desolantes et degradantes.

Le 19 decembre, apres des pillages, des heurts et des morts dans tout le pays, a 18h30, le president a signe un decret declarant l'etat de siege et un second decret concernant des "aides d'urgence". Cependant, jusqu'a 21 h, cette information n'etait pas confirme officiellement et le Congres (qui peut s'opposer) n'etait pas informe.
A 22h45, pour la premiere fois, le president prenait la parole a la television pendant 5 minutes. Immediatement apres la Plaza de Mayo (la place devant le palais presidentiel, ou avaient deja manifeste les "madres de la Plaza de Mayo") etait remplie de gens manifestant leur desapprobation. A Rosario, des milliers de gens convergaient vers la place centrale.
La repression policiere ne s'est pas fait attendre et l'on comptait ce matin 15 morts, dont 5 seulement a Rosario: lance-eaux, balles en caoutchouc et tabassage systematique, ainsi aue quelques "balles perdues" rappellent les meilleures epoques de la repression militaires.

Entretemps, le ministre Cavallo presente sa demission vers 1.30 h du matin, suivi pendant la nuit et la matinee suivante par la plupart de membres du gouvernement. De la Rua n'ayant plus fait d'apparition publique, un porte-parole a annonce la formation d'un gouvernement d'union nationale, dont les membres seraient connus vers 15h (20h a Paris). Cavallo aurait quitte le pays fuyant aussi la justice pour des accusation de traffic d'armes.

Ce matin la Plaza de Mayo s'est reremplie defiant l'interdiction l'etat de siege. La repression policiere a ete denoncee ce matin par la juge federale Servini de Cubria, qui a annonce des poursuites judiciaires. Nonobstant, vers 10h du matin et encore une fois en ce moment-meme (transmission en direct par la tele), la repression a repris au gaz lacrimogene, aux balles en caoutchouc et des camions lance-eau. La police ne controle pas beaucoup et les manifestants, meme blesses reviennent a leur place des que les forces policiers se retirent. Actuellement la police federale essaie de boucler la place par la force, mais ne semble pas y parvenir. Le nombre de blesses est difficile d'estimer, mais les images sont extremement violentes.

Des analystes comparent ceci a 1989, quand Alfonsin etait contraint de demissioner 6 mois avant le terme de son mandat face aux manifestations et l'hyperinflation, pour laisser la place a Menem, deja elu successeur.
Aujourd'hui, il n'y pas de remplacant. Selon un journaliste locale, le president aurait baigne dans le ridicule hier soir lors de son allocution televisee "et c'est un endroit dont on ne revient plus" disait-il en paraphrasant Peron.
C'est la sans doute le danger de cette situation: le president a perdu toute credibilite, le Congres est controle par l'opposition peroniste et les gens ne veulent plus ni des uns ni des autres. Dans ce chaos a peu pres tous les scenarios sont egalement pertinents ou fantaisistes. Les demandes de demission du president se multiplient, mais celui-ci evite les medias.
Seul point positif: la presse opere librement, pour l'heure, de sorte que les exces de la repression sont retransmis en direct en permanence par plusieurs chaines.

Je vous tiendrai au courant au fur et a mesure.
Make a quick comment on this article.
your name
your email (optional)
comment heading
comment
add your own longer comments (including web links and multimedia uploads)