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Répression en Algérie
by Nathanaël Uhl 7:37pm Thu Aug 16 '01
address: 68 rue de Rome phone: 04 91 33 42 59 uhlnn@wanadoo.fr

Malgré les silences officiels, la répression se poursuit en Algérie. Le RAJ (Rassemblement Action-Jeunesse) est en première ligne.

 

Le mercredi 15 août n'a pas été férié en Algérie, ni pour les démocrates, ni pour les forces de l'ordre. A l'issue d'une manifestation pacifique, plusieurs militants de l'Association Rassemblement Action-Jeunesses (RAJ, indépendante) ont été roués de coups par la police algérienne, certains ont été transférés dans les commissariats proches, dont Hakim Addad, secrétaire-général de l'association. A présent, le pouvoir développe une campagne d'intoxication et d'intimidation à l'encontre du RAJ et de ses militants.
Les faits se sont produits mercredi, à Alger, alors que la capitale algérienne accueille le Festival mondial de la Jeunesse et des étudiants. Dans ce cadre, l'Université Houari-Boumedienne accueillait une conférence sur le thème de la solidarité internationale. A cette occasion, RAJ a organisé un sit-in pacifique devant l'université afin de sensibiliser aux atteintes portées aux droits de l'Homme et à la démocratie ainsi que pour en appeler à l'opinion internationale quant aux attaques dont est vicitime la jeunesse algérienne.
L'intervention des forces de l'ordre s'est produite à ce moment-là. Les militants RAJ ont été frappés par la police. Certains, emmenés dans l'enceinte de l'université, y ont été séquestrés. Pour finir, plusieurs militants ont été transférés au commissariat. Parmi eux, figure Hakim Addad, dirigeant national du RAJ. Les militants ont été libérés dans la soirée de mercredi, les uns après les autres. La mobilisation des forces progressistes algériennes y a contribué de manière notable. Cependant, joint par nos soins dans la matinée de jeudi, Hakim Addad n'excluait pas une nouvelle intervention des forces de l'ordre.
Parallèlement, le pouvoir algérien a déclenché une campagne d'intoxication et d'intimidation à l'encontre des militants du RAJ. La presse indépendante s'étant faite l'écho de la charge musclée de la police et de l'arrestation des militants du RAJ, le gouvernement et les services de police tentent de faire croire que le RAJ est isolé, ne représentant personne en Algérie et ne bénéficiant d'aucun soutien international. La "réussite" du Festival mondial de la Jeunesse et des étudiants étant censée faire contrepoids et démontrer que le régime algérien bénéficie du soutien international.
Ces "informations" ne tiennent absolument pas compte du Forum pour la liberté et la citoyenneté, organisé par le RAJ du 4 au 7 août à Alger, qui a vu la participation de la plupart des acteurs du mouvement de protestation en cours en Algérie depuis le mois d'avril. "Pour la première fois depuis 18 ans de militantisme, nous avons accueilli côte à côte des militants communistes (PAGS dissous et MDS), trotskistes (Parti des Travailleurs) et de la social-démocratie (FFS, entre autres), des étudiants et des ouvriers, des Arabes et des Kabyles", explique Hakim Addad. Nombre d'organisations internationales, comme SOS-Racisme ou l'UNEF-ID en France, ont manifesté leur soutien explicite à cette démarche qui s'inscrit dans un réglement politique, certes à construire, du drâme algérien. Cependant, les organisations françaises n'ont pu envoyer de représentants au Forum. Par hasard, les visas n'étaient disponibles que le mardi 7 août, jour de clôture du forum...
N. U.

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what can we do
by michael weill 1:30am Fri Aug 17 '01
m.w@free.fr

 

 


Venir en aide a nos amies d'algerie oui mais comment et si on prenais le probleme a l'envers ...si c'est en france que les algerien démocrate essayaient d'organisé une manif monstre ...pour montré qu'il ne peuvent meme plus le faire chez eux ??

Je ne sais pas quoi pensé de cette idée

l'orthographiste dégeneré

Il y a urgence
by Nathanaël Uhl 12:55pm Fri Aug 17 '01
address: 68 rue de Rome phone: 04 91 33 42 59 uhlnn@wanadoo.fr

 

 

Certes, l'idée d'une mobilisation des Algériens de France est à creuser. A ce sujet, nous ne partons pas de rien au vu des manifestations en faveur de la Kabylie qui ont marqué les mois de mai et juin.
Cela étant, c'est bien en Algérie que l'alternative démocratique peut et doit se construire. La démocratie en Algérie, si elle est l'affaire de tous, demeure tout de même du ressort des Algériens eux-mêmes.
Cela étant, aujourd'hui, ils ont un besoin urgent de notre solidarité. Il convient de la manifester par tous les moyens. Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à m'appeler.
Amitiés socialistes, Nathanaël