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Sommaire
Les
moments marquants
- 1) Libertés de circulation, d'expression
et de manifestation bafouées
- 2) Témoins et journalistes empêchés
de prendre des images
- 3) arrestations arbitraires et condamnations
pour l'exemple
- 4) Promesses non tenues : les observateurs
de la société civile n'étaient pas les bienvenus
- 5) Une organisation de Nice qui a favorisée
ou provoquée les heurts
Rapport factuel des événements
Photos (1) (2) Instantanés
Témoignages Analyses
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Les moments
marquants
1)
Libertés de circulation, d'expression et de manifestation
bafouées
Le train italien baptisé
" Global action express " bloqué. Alors qu'ils
avaient réservé le train, payé leur billet
et étaient en possession de leurs papiers didentité,
prés de 2000 Italiens ont été bloqués
à la frontière a Vintimille. Plusieurs milliers
de carabiniers les attendaient de pied ferme. Arrivés
mercredi à 14H, ils ont dû repartir pour Rome le
lendemain après-midi, après de durs affrontements
avec les forces de lordre. 8 dentre eux ont été
blessés.
Les accords de Schengen garantissant la liberté de circulation
en Europe avaient été levés pour les empêcher
daller manifester a Nice. Les Italiens nétant
pas des marchandises, ils nont pas eu le droit de franchir
la frontière
Les heurts à la frontière
Mercredi soir, une manifestation
rassemblant près de 3000 personnes a convergé vers
la gare de Nice pour dénoncer cette atteinte au droit
de circulation et d'expression. Résultat : une pluie de
lacrymogène.
La manifestation de soutien
Pourquoi ont-ils été
bloqués ? Ce sont les Tutti Bianche (" les Invisibles
") avec Ya Basta ! Les forces de l'ordre redoutent leurs
méthodes d'action directe non violente.
Les explications de Vittorio de
Ya Basta !
En soutien, 20 Espagnols ont
rejoint les Italiens le 7 à la frontière. Mais
la police française a refusé de les laisser repartir
pour l'Espagne ensuite. Vendredi soir, une nouvelle manifestation
de soutien, en leur faveur cette fois, a eu lieu. Elle s'est
déroulée sans heurts. Le préfêt des
Alpes-Maritimes a accepté de les faire passer la frontière,
à condition d'être escortés jusqu'à
Marseille. En retournant à leur véhicule, les manifestants
italiens ont eu la bonne surprise de découvrir leurs voitures
rayées et leurs pneus crevés alors qu'elles se
trouvaient toutes à 5 mètres des policiers...
Répression des trains
gratuits
Alors que 6,8 millions de francs
ont été déboursés par le conseil,
5,7 millions par la ville de Nice et 1,1 million par le conseil
général pour l'accueil de ce Conseil inter-gouvernemental,
l'Etat à refusé aux chomeurs et précaires
la possibilité de s'acheminer à Nice en train gratuit.
Au départ des trains, à Paris, Dijon, Lyon, Bordeaux,
les policiers attendaient les manifestants. Bilan : des échauffourées
et plusieurs blessés. Pourtant, pour partir de Nice, peu
de personne ont eu des problèmes pour prendre les trains
gratuits.
C'est le réseau No Pasaran
qui a lancé la revendication des trains gratuits. Explications.
Conclusions :
- Les riches ont le
droit de manifester
- Les pauvres ont surtout le droit de s'en aller
2)
Témoins et journalistes empêchés de prendre
des images
Un journaliste de Zaléa
TV a été interpellé jeudi alors qu'il filmait
une manifestation contre la conférence inter-gouvernementale.
Il a été brutalement mis au sol et menotté
mains dans le dos tout au long de l'après-midi. Il a été
relaché sur intervention du procureur-adjoint de la République,
sous la pression de la rédaction de Zaléa et Reporters
Sans Frontières.
Trois personnes en train de
réaliser un reportage pour Kri-prod, une coopération
de production strasbourgeoise, ont été interpellés
alors qu'elles filmaient les affrontements aux abords de la salle
Leyrit. Le cameraman a esquivé un coup de matraque d'un
policier alors que celui-ci essayait de lui prendre sa caméra.
Par deux fois les forces de
l'ordre ont essayé d'empêcher une journaliste d'Indymedia
de filmer une scêne de controle d'identité et la
préparation d'une charge pour évacuer la salle
Leyrit.
Un journaliste du Patriote
en train de photographier une interpellation a reçu un
violent coup de pied dans les organes génitaux de la part
d'un policier.
Des journalistes anglais filmant
le matraquage d'un manifestant ont été violemment
repoussés.
3) arrestations arbitraires
et condamnations pour l'exemple
Attention pour les futures
manifestations, le camembert est considére comme une arme.
Deux Espagnols ont été
interpellés et condamnés vendredi à un mois
de prison ferme et deux ans d'interdiction du territoire. Interpellés
au milieu de 17 personnes lors d'une charge de police, ils ont
été condamnés parce qu'ils avaient dans
leur sac un casque, un kefieh et un couteau suisse avec leur
camembert. Personne, même pas les policiers qui les ont
interpellés, n'a pu les identifier formellement et démontrer
leur participation à une quelconque action
4) Promesses non tenues
: les observateurs de la société civile n'étaient
pas les bienvenus
Alors que Pierre Moscovici,
secrétaire d'Etat aux affaires européennes, avait
promis que des observateurs de la société civile
pourraient assister aux débats de la Conférence
inter-gouvernementale, l'acces a été refusé
à Droits Devant ! et a l'Observatoire de la mondialisation.
ITW de Vincent Espagne
5)
Une organisation de Nice qui a favorisée ou provoquée
les heurts
Aucune salle prétée
pour le contre-sommet (une seule petite a été accordée
à la derniere minute) Aucune salle accordée par
l'Etat ou la mairie pour loger les milliers de personnes venues
protester contre la charte des droits fondamentaux.
Nice est devenue le temps de
deux nuits la ville de France la plus habitée par les
SDF. Un comble : le maire a voté un arrêt anti-mendicité
en 1996.
Des gazages " préventifs
". Jeudi 7 en début d'après-midi, quelques
centaines de personnes se sont rassemblées pacifiquement
devant un commissariat pour protester contre l'arrestation de
deux Espagnols. Un cordon de CRS les attendaient. Alors qu'une
délégation de 3 personnes parlaient avec un representant
des forces de l'ordre, des bombes lacrymogènes ont été
envoyées sur les manifestants à partir de la cour
intérieure du commissariat. Aucune violence ni dégradation
n'avait cours à ce moment-la. L'action a surpris tout
le monde (y compris le cordon de CRS à l'extérieur
du commissariat. Non avertis, non préparés, ils
ont reçus autant de gaz que les manifestants). C'est à
partir de ce gazage "préventif" que les échauffouées
ont réellement commencer.
Rappelons l'article 13 de la
Déclaration universelle des Droits de l'Homme :
"Toute personne a le droit
de quitter tout pays y compris le sien, et de revenir dans son
pays"
Ainsi que l'article 19 :
"Tout individu a droit
à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui
implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière les informations
et les idées par quelques moyens d'expression que ce soit.
- "Il faut montrer aux gens de facon concrète
quil y a des choses qui puent dans le monde".
C'est ainsi que jeudi après-midi un groupe d'affinité
d'une dizaine de personnes ont choisi quelques cibles pour lancer
des boules puantes concentrées inoffensives : 7 locaux
de distributeur de banque, 2 étages d'un prisunic et un
buffalo grill. Les lieux ont dû être évacués.
Rapport
factuel des événements
Manifestation
devant le palais de justice
Occupation
des Assédics
Photos (1) (2)
Instantanés
Le
6 :
- Divers
interviews
- Interview d'un militant de
la LCR, de militants de
la CFDT 4 3 2 1, d'un militant de la LCR,
d'un militant anglais (EN), de 2 militants de la CGT, de
Nicolas, un militant de la Ligue Communiste Révolutionnaire,
d'un élu Vert , d'un militant CGT et Attac, d'un membre
de la Conf , d'un membre du collectif, de Vincent Espagne, membre
de l'Observatoire de la Mondialisation, qui a tenté d'obtenir
une accréditation pour son organisation en tant qu'observateur
du sommet officiel (Real Audio)
- Problèmes à
la gare (ambiance) (Real Audio)
- Interview Victtorio Ya-basta
(Bologna) [realvideo]
- Salle Leyrit - Mercredi
Soir
- Concert Nux Vomica (Real AUdio)
Le
7 :
- Manif du Jeudi 7 au matin
reportage vidéo - ça gaze !!! (Real Video)
- Interview d'un témoin
de la provocation policière dans les environs de la salle
Leyrit (Real Audio)
- interview with a Dutch reporter
(Real Audio)
- Echauffourées: interview
d'un reporter d'Arte (Real Audio)
- Gymnase : Visite de la mairie
et nettoyage de la police (Real Video)
- Interview de Raffaele
Salinari, le représentant européen des ONG
italiennes.
- Summary of events (EN)
- Action
de solidaritéaux
Italiens bloqués à la frontière (Real Video)
- Discussion sur le vif - les
Black Blocs (Real video)
- Arrestation d'un journaliste
de Zaléa TV
- report on Thursday morning
and current news now (friday)
(EN)
Témoignages
Analyses
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