Septembre 1978:
Ploumoguer ou Plogoff
(12 septembre 1978, Libération en pdf)
Prochaine décision pour le choix d'un site nucléaire
en Bretagne
Manifestation anti-nucléaire samedi
«Dead
in» de 15000 personnes à Brest (25 septembre
1978 Libération)
Incidents à Brest où douze mille personnes défilent pour protester contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff (26 septembre 1978, Le Monde en pdf)
Manifestation anti-nucléaire de Brest: un succès
terni par les agissements des casseurs
(25 septembre 1978, Le Télégramme de Brest
en pdf)
Douze mille manifestants dans la rue, 15.000 selon certaines sources
: les comités locaux d'information sur le nucléaire
(CLIN) de Ploumoguer, Landerneau et Brest, ont tout lieu d'être
satisfaits du succès populaire de la manifestation qu ils
organisaient samedi dans les rues de Brest, à la veille
du vote par le Conseil régional de Bretagne sur le site
d'implantation d'une centrale nucléaire.
Centrale nucléaire à Plogoff ? 15 000 manifestants à Brest (25 septembre 1978, Ouest-France en pdf)
Têtes de granit contre centrale nucléaire (27 septembre 1978, Libération en pdf)
«Il faut choisir entre les destinées naturelles d'une
région et une nucléarisation complète oui
bouleverserait tout»
Novembre 1978:
Tract de Mme Gouriou du PCF du Cap Sizun (novembre 1978 en pdf)
Mai 1979:
Nucléaire... A la M.J.C. de Douarnenez : Les
« retombées » d'Harrisburg
De retour des Etats-Unis, M. Roger Belbéoch,
originaire de Douarnenez, physicien, à la faculté
d'Orsay, était l'autre soir, à la M.J.C. de Douarnenez,
l'invité de l'association "Evit Buhez ar C'hap".
Devant un auditoire particulièrement sensibilisé
par la question, il a relaté en détail le récent
accident survenu à la centrale nucléaire, de Harrisburg,
et mis l'accent sur ses répercussions. Il l'a fait clairement
avec une précision de scientifique, sans se départir
jamais d'un langage simple. En préambule, il a évoqué
d'autres incidents déjà survenus, aux Etats-Unis,
comme en U.R.S.S., faisant remarquer que celui d'Harrisburg, sans
être «l'accident majeur», constitue cependant
une escalade dans la gravité.
Juillet 1979:
Bretagne : le site de Plogoff clôturé
par des antinucléaires (24
juillet 1979, Le Matin de Paris en pdf)
«S'il le faut, nous nous battrons» a assuré
à cette occasion le maire de la commune.
Les antinucléaires du Cap-Shun (Finistère) ne baisssent
pas les bras. Il y a quelques jours, une centaine de bénévoles
venus de toute la région ont clôturé de cinq
cents poteaux et deux kilomètres de grillage les quatre-vingts
hectares du groupement foncier agricole de Plogoff où EDF
a prévu d'implanter une centrale nucléaire.
Janvier 1980:
A Plogoff: deux délégués de Flamanville expliquent leur lutte au comité de défense et aux «C.L.I.N. » de Bretagne (28 janvier 1980, Ouest-France en pdf)
Enquête d'utilité publique de Plogoff : « S'il y a des entraves matérielles je m'efforcerai de les vaincre» prévient M. Jourdan, préfet (30 janvier 1980, Ouest-France en pdf)
Opération «Cap en deuil»,
aujourd'hui, dans la région 'pour le premier jour de l'enquête
d'utilité publique.
Nucléaire:
veillée d'armes à Plogoff (31 janvier 1980,
Libération en pdf)
C'est ce matin mercredi à neuf heures que l'enquête
d'utilité publique sur le projet de centrale nucléaire
doit démarrer à Plogoff et comme les habitants de
cette commune du bout du monde n'ont aucunement l'intention de
se laisser faire, la journée promet d'être particulièrement
agitée. Dès hier, pour entrer en matière,
ils ont brûlé devant la mairie, les quatre kilos
de documents officiels fournis par l'EDF.
Plogoff: réceptionnés le matin les dossiers
d'enquête brûlés l'après-midi (31 janvier 1980, Ouest-France
en pdf)
Les 3,5 kilos du volumineux dossier préparé par
E.D.F. pour l'enquête publique sur la centrale de Plogoff
n'ont guère séjourné longtemps hier dans
les mairies du Cap-Sizun. Réceptionnés en milieu
de matinée à Plogoff et Primelin, les dqpuments
ont été livrés aux flammes en début
d'après-midi sur la place de la mairie de Plogoff, en présence
d'une centaine de personnes au pied du mât où, quelques
minutes auparavant, le drapeau tricolore surmonté d'un
drapeau breton avait été hissé.
Février 1980:
PLOGOFF ET LE CAP: le « deuil » et le refus (1 février 1980, Ouest-France en pdf)
3
000 personnes à la manifestation de Plogoff
Une journée de deuil pour le Cap-Sizun, hier. Ecoles, mairies,
commerces étaient fermés. La première journée
d'ouverture de l'enquête préalable à la déclaration
d'utilité publique en vue de l'implantation d'une centrale
nucléaire a plutôt été celle d'un refus.
Le refus d'un processus administratif qui admet l'éventualité
du nucléaire et qui, par la force, s'impose.
Plogoff: les mairies annexes installées par la force (1 février 1980, Le Télégramme de Brest en pdf)
Bretons:
le nucléaire français reconnu d'hostilité
publique (1 février 1980,
Libération en pdf)
Les blindés foncent sur Plogoff! Non, non, c'est pas des
blagues, et il ne s'agit pas des chars russes : ce sont bel et
bien les blindés légers de la gendarmerie qui ont
« ouvert », hier « l'enquête d'utilité
publique » sur l'implantation de la centrale nucléaire
de Plogoff.
Barrages et bagarres autour du site de la future centrale nucléaire de Plogoff (1 février 1980, Le Monde en pdf)
Nucléaire : état de siège à
Plogoff (1 février 1980,
Libération en pdf)
Quatre cents gendarmes ont investi ce village du Finistère
qui refuse l'implantation d'une centrale. L'enquête d'utilité
publique s'est ouverte hier, mais personne n'est venu consulter
les registres
PLOGOFF : Écoles, mairies, commerces fermés (1février 1980, Ouest-France en pdf)
Une marée humaine sur Plogoff (4 février 1980, Ouest-France en pdf)
20
000 antinucléaires à Plogoff pour installer le berger
et ses moutons (4 février 1980, Ouest-France
en pdf)
Dans
le calme et a détermination (4 février 1980,
Ouest-France en pdf)
DEVANT LES LOCAUX D'E.D.F. Manifestation autour d'un "abri anti-atomique
dérisoire et sympathique" (4 février
1980, Ouest-France en pdf)
Près de 20.000 manifestants hier, sur le site
de Plogoff (4 février 1980,
Le Télégramme de Brest en pdf)
«Non aux neutrons, oui aux moutons»
Plogoff: le combat têtu d'une communauté
menacée (4 février
1980, Le Matin de Paris en pdf)
«Ici, dit-on, ce n'est pas Paris. On nous couperait l'électricité
de temps à autre, on ne s'en plaindrait pas»
Plogoff: 20 000 Bretons contre l'outrage (4 février 1980, Libération en
pdf)
Manifestation géante contre le projet de centrale nucléaire.
Plus de 20 000 manifestants sur le site de Plogoff (4 fevrier 1980, Ouest-France en pdf)
On ne s'attendait pas à une foule pareille, hier, dans
le crachin de Plogoff pour l'arrivée des premiers moutons
et l'installation du berger, engagé par le G.F.A. local.
Certainement plus de 20 000 manifestants. C'est-à-dire
deux fois plus de monde qu'a la première manifestation
de masse sur le site, à la fin du mois d'août dernier.
Une foule bigarrée, composée d'abord d'habitants
de Plogoff et du Cap-Sizun mais aussi de représentants
d'organisations écologiques, politiques, syndicales, de
simples particuliers, de familles entières avec parfois
trois générations présentes, d'élus
locaux et régionaux reconnaissables à leur écharpe
tricolore, de membres de délégations du Pellerih,
de Flamanville, les Lip. Tout ce monde, dans un désordre
assez compréhenisble compte tenu de l'exiguïté
du bourg de Plogoff, s'est rassemblé sur place au début
de l'après-midi. Mais jusqu'à 17 heures et même
au-delà, l'interminable procession des pèlerins
anti-nucléalres a gravi le pentes de Feunteun Aod pour
se rendre jusqu'à la bergerie.
Plogoff: pour EDF, la Bretagne doit accepter sa part
du nucléaire (5 février
1980, Le Matin de Paris en pdf)
La future centrale permettra, disent ses responsables, de combler
en partie l'écart entre la production et la consommation
régionales.
La dangereuse escalade à Plogoff (5 février 1980, Ouest-France en pdf)
Harcèlement, peinture, grenades, cailloux.
Le PCF appelle à l'action pour que la centrale de Plogoff réponde aux exigences des Bretons (6 février 1980, L'Humanité en pdf)
Plogoff : entre le nucléaire et la chandelle
les écologistes ont choisi une troisième voie (6 février 1980, Le Matin de Paris en
pdf)
Le «projet Alter breton» préconise une utilisation
systématique mais modérée des énergies
renouvelables. Une option qui est aussi un choix de société.
Plogoff: ils sont fous ces gendarmes (6 février 1980, Libération en
pdf)
Violents incidents mardi soir.
Des escarmouches à Plogoff - Des lycéens brestois manifestent - Des prises de position (6 février 1980, Ouest-France en pdf)
Dix questions au préfet (7 février 1980, Ouest-France en pdf)
Hier le préfet, Pierre Jourdan, à notre demande,
a répondu aux questions que les évènements
de ces derniers jours ont suscitées. Ses réponses
apportent un éclairage officiel sur la situation présente
et à venir.
Plogoff: les affrontements avec les CRS continuent.
La guerilla
bretonne anti-nucléaire (7 février 1980,
Libération en pdf)
Les jours se suivent et se ressemblent, et on a pu noter hier
soir que chaque "bataille" resserre les liens entre
les habitants et que l'humeur était plus joyeuse lorsque
les gendarmes ont enfin quitté la commune ; Plogoff
met d'ailleurs chaque nuit à profit pour préparer
de nouveau pièges, creuser des tranchées dans le
terrain où les camionnettes s'installent, l'envahir de
vieilles carcasses de voitures, ou bien, comme lundi soir, l'inonder
de trois tonnes de lisier.
Une semaine de guérilla bretonne.
Les habitants
de Plogoff inventent «L'assiette anti-char»
(8 février 1980, Libération en pdf)
PLOGOFF : ÇA SE GATE...
Seize
blessés à Plogoff hier soir (9-10 février
1980, Ouest-France en pdf)
Après une semaine d'affrontements.
Plogoff:
jusqu'où montera la tension ? (11 février
1980, Libération en pdf)
Plusieurs centaines d'habitants demandent le départ des
forces de l'ordre « pour empêcher que se produisent
des actes irréparables ».
PLOGOFF : Trois habitants sur quatre demandent le retrait des gendarmes mobile et des mairies-annexes (11 février 1980, Ouest-France en pdf)
Plogoff: le calme samedi après les embuscades de la nuit (11 février 1980, Ouest-France en pdf)
De Saint-Yves à Trogor
Les
mairies annexes changent de décor à Plogoff
(12 février 1980, Ouest-France en pdf)
Les antinucléaires de Plogoff dans le dédale
des partis (12 février 1980,
Libération en pdf)
72% de la population ont apporté leur soutien à
la pétition demandant le retrait de la police.
Climat de violence sur le site de la centrale de Plogoff (12 février 1980, Le Monde en pdf)
Un manifestant condamné à quarante-cinq jours de
prison ferme.
Plogoff: des cailloux mais pas de grenades pour le départ des mairies (13 février 1980, Ouest-France en pdf)
Comment Plogoff s'organise contre le nucléaire (14 février 1980, Libération
en pdf)
Après trois jours d'un face à face relativement
calme, de nouveaux heurts mais sans gravité, ont opposé,
hier soir à Plogoff, manifestants et gendarmes mobiles
qui ont échangé des pierres et des grenades lacrymogènes.
Le nouvel emplacement des mairies annexes, complètement
et largement découvert, est beaucoup moins propice aux
affrontements que l'ancien coincé dans un virage entre
une chapelle et une maison. Mercredi matin à l'aube,
les gendarmes avaient trouvé leur parking entièrement
obstrué par des pierres inondées d'huile de vidange
et de coltar, le goudron utilisé par les marins pêcheurs
pour enduire les coques de leur bateau. Ils ont dû travailler
pendant deux heures avant de pouvoir mettre leurs camions en place.
Commentaire d'un habitant: « La guerre des nerfs continue
».
PLOGOFF - Accrochages à nouveau hier soir (14 février 1980, Ouest-France en pdf)
Le marteau piqueur à l'assaut du barrage de ciment et de graisse (15 février 1980, Ouest-France en pdf)
Plogoff: encore des frondes et des grenades (16-17 février 1980, Ouest-France en
pdf)
Plogoff:
un pays en état de siège (18 février
1980, Libération en pdf)
La guérilla anti-nucléaire bat son plein.
Mardi Gras à Plogoff: carnaval anti-nucléaire (20 février 1980, Libération
en pdf)
Les affrontements se poursuivent avec les CRS
Plogoff l'escalade (22
février 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Interpellations et arrestations font monter la tension.
Un habitant de Plogoff poursuivi en vertu de
la loi anti-casseurs.
Quimper:
affrontements devant le palais de justice (28 février
1980, Libération en pdf)
Plus d'une centaine d'habitants de Plogoff sont venus assister
hier à Quimper au procès de Clet Ansquer, ancien
gardien de prison arrêté lors des affrontements du
19 février. A l'extérieur de la salle d'audience,
trois mille manifestants ont parcouru les rues pendant le début
de l'après-midi. En fin de journée de sérieux
affrontements se sont produits devant le palais de justice.
Un militant antinucléaire condamné
à un mois de prison.
Plogoff
en procès (29 février 1980, Le Monde
en pdf)
M. Clet Ansquer, cinquante-sept-ans, arrêté le 19
février, qui est devenu à cette occasion le symbole
de la bataille contre l'atome. Poursuivi en vertu de la loi dite
« anticasseurs et pour port d'arme de sixième catégorie
- en l'espèce un lance-pierres, - ce gardien de prison,
aujourd'hui retraité, était jugé en audience
de flagrant délit par le tribunal de Quimper.
Mars 1980:
Tandis que les heurts se poursuivent sur la
pointe du Raz, le PCF mène campagne pour le nucléaire.
«Plogoff-Kaboul,
même combat»... (1-2 mars 1980, Libération
en pdf)
Les communistes ne se contentent pas d'être de farouches
partisans de l'installation d'une centrale nucléaire à
Plogoff et de dénoncer l'épouvantable complot fomenté
contre icelle. Leur « organe central » se surpasse
: les amateurs du genre « Tour de France par deux enfants
» (la principale référence culturelle de fait
du PCF) trouveront une perle rare en page 4 de l'Humanité
» du 29 février sur le thème « qu'il
était beau mon village à l'heure nucléaire
». Que le tout soit pimenté d'une éloge des
vertus du capitalisme sauvage et de la courtoisie des directeurs
de centrale donne une idée de la performance... Parole
d'experts : c'est un morceau d'anthologie qu'aucun sottisier ne
devrait désormais se permettre d'exclure.
Plogoff : neuf anti nucléaires en justice (3 mars 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Plogoff: 9 manifestants jugés jeudi prochain (3 mars 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Après les incidents du week-end et la nouvelle nuit des
barricades, tout le monde dans le Finistère redoute l'issue
du combat engagé par les opposants à la centrale
nucléaire
Vendredi, les
gendarmes-parachutistes ont eu du mal à répondre
à la nouvelle offensive des Bretons antinucléaires.
Plogolf: la nuit des barricades
(3 mars 1980, Libération
en pdf)
Après les très violents incidents de vendredi soir,
la riposte des habitants de Plogoff a été foudroyante
et trois heures à peine après les affrontements,
ils s'isolaient à nouveau sur leur commune derrière
des barricades, coupant toutes les routes, comme au premier jour
de l'enquête d'utilité publique, le 31 janvier. Et
ce n'est qu'après une « opération »
quasi-militaire que plusieurs centaines de garde-mobiles, précédés
et appuyés par un escadron de gendarmes parachutistes,
des blindés, des camions-pompes et des bulldozers du génie
militaire, ont pu reprendre position samedi matin à
l'emplacement habituel des mairies annexes.
La
contestation antinucléaire
(4 mars 1980, Le Monde en pdf)
La tension reste vive à Plogoff après les incidents
de ces derniers jours.
Ils ont des chapeaux d'ions... (5 mars 1980, Le Canard Enchainé en pdf)
Plogoff: la gendarmerie tient ses otages (5 mars 1980, Libération en pdf)
Arrestations et incidents jusque dans les bals du samedi soir.
Plogoff: ces travailleurs de la mer qui tiennent leur
cap contre EDF (6 mars 1980, Libération
en pdf)
Nouveau procès à Quimper contre les antinucléaires
du Cap Sizun.
LA BATAILLE DES ANTINUCLEAIRES DU FINISTERE-SUD
Plogoff, un
combat pour la dignité (7 mars 1980, Le Matin
de Paris en pdf)
LANCE-PIERRES - Au tribunal des flagrants délits
de Quimper.
Le procès
style «23 mars» des six de Plogoff (7 mars
1980, Libération en pdf)
VIFS INCIDENTS AU PROCÈS DES MANIFESTANTS
DE PLOGOFF
Le tribunal
de Quimper suspend un avocat (8 mars 1980, Le Monde
en pdf)
OCCUPATION - Quimper: la violence arbitraire.
Plogoff
la provocation centraliste (8-9 mars 1980, Libération
en pdf)
Faut-il être surpris de la tournure qu'ont pris les évènements
de Plogoff jeudi soir à Quimper ? CRS casqués
chargeant à la matraque à l'intérieur du
Palais de Justice, longues ratonnades des policiers du corps urbain
dans les rues du centre-ville, procès outrageusement bâclé
à l'intérieur de la salle d'audience et pour finir
suspension en « flagrant délit » d'un avocat...
Tout ceci était contenu en germe dans la manière
dont, depuis le début du mois de février, l'enquête
d'utilité publique se déroule à Plogoff.
CFDT: «les dossiers d'EDF à Plogoff sont
truqués» (10 mars
1980, Libération en pdf)
Des scientifiques expliquent comment leurs travaux sont manipulés
pour l'enquête d'utilité publique.
Plogoff: les anciens combattants atteignent les mairies annexes (14 mars 1980, Libération en pdf)
L'effet
"Plogoff" (14 mars 1980,
Le Monde en pdf)
La position des mouvements d'écologistes sur la politique
nucléaire.
Après 45 jours d'une enquête publique
mouvementée, les gendarmes se sont retirés non sans
un ultime affrontement.
Plogoff
a «fêté» hier le départ de «l'occupant»
(15 mars 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Six à huit mille personnes sont venues hier en fin d'après-midi
à Plogoff (Finistère) pour dire adieu à leur
manière aux quelque six cents gendarmes mobiles qui, pendant
un mois et demi, ont « occupé » le petite commune
rebelle au nucléaire. Ce quarante-cinquième et dernier
jour de l'enquête d'utilité publique sur l'implantation
de la centrale n'aura rien changé. Sur les 6000 habitants
des quatre communes concernées, 500 seulement se sont rendus
sur les divers lieux où était ouverte la consultation
et à peine plus d'une centaine d'observations ont été
enregistrées. La dernière étant celle faite
hier matin à Plogoff par le maire, Jean-Marie Kerloc'h,
qui a remis au fonctionnaire de servive un tract d'explication
avec pour conclusion : « Cette enquête est une consultation
bidon, organisée pour légaliser des décisions
déjà prises en haut lieu. »
L'affrontement de Plogoff.
LA
BRETAGNE CONTRE LE NUCLEAIRE (15 mars 1980, Le Matin
de Paris en pdf)
Les forces de l'ordre ont quitté Plogoff hier après
une brève bataille. Demain, 50000 «antinucléaires»
attendus à la pointe du Raz. EDF savait depuis un an que
l'implantation d'une centrale entraînerait une forte résistance.
Dernière semaine d'enquête sur
la centrale.
Les
enquêteurs de Plogoff:«couillons ou polichinelles?»
(15-16 mars 1980, Libération en pdf)
La dernière semaine de l'enquête d'utilité
publique à Plogoff ressemble en tous points à celles
qui l'ont précédée et les affrontements sont
toujours aussi violents. Les trois Commissaires enquêteurs
présents sur place pendant les quatre derniers jours et
qui doivent passer une journée dans chaque commune comme
le veut la réglementation peuvent donc constater qu'en
six semaines rien n'a vraiment changé. Plogoff refuse toujours
obstinément sa centrale.
Quarante jours: le temps d'un déluge
ou d'une peste.
Fin
de l'enquête d'utilité publique à Plogoff
(15-16 mars 1980, Libération en pdf)
L'enquête d'utilité publique s'est terminée
hier à 17 heures à Plogoff. Mais des nouveaux incidents
éclataient vers 19 heures entre de petits groupes de manifestants
et les gendarmes mobiles cantonnés à Pont-Croix.
Un manifestant a été blessé , deux journalistes
molestés.
LA RÉACTION DES AVOCATS (16-17 mars 1980, Le Monde en pdf)
Pour manifester leur solidarité avec Mr Yann Choucq, leur
confrère nantais suspendu pour dix jours après le
procès des manifestants de Plogoff...
LES PROTESTATIONS CONTRE LA CONSTRUCTION D'UNE CENTRALE
NUCLÉAIRE A PLOGOFF (16-17
mars 1980, Le Monde en pdf)
Scènes de violence dans les rues de Pont-Croix.
Près de 50 000 manifestants antinucléaires à la pointe du Raz (17 mars 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Marée verte
(17 mars 1980, Libération
en pdf)
Ils étaient 50000 hier, au cap Sizun, contre le projet
de cen.trale nucléaire. Tandis qu'au nord de la Bretagne,
on attendait avec inquiétude la grande marée d'équinoxe
«noircie» par le pétrole.
LE POUVOIR VEUT FAIRE CEDER LES BRETONS (18 mars 1980, Le Matin de Paris en pdf)
Quinze cents gendarmes et CRS à Quimper où étaient
jugés neuf manifestants de Plogoff qui s'opposent à
l'installation d'une centrale nucléaire. Le procureur a
demandé des peines de prison fermes «suffisamment
dissuasives».
L'IMPLANTATION DES CENTRALES NUCLÉAIRES (18 mars 1980, Le Monde en pdf)
PLOGOFF AUX MARCHES DU PALAIS
Les inculpés des barricades du 29 février.
6000 manifestants
et 60 avocats pour les «neuf de Plogoff» (18
mars 1980, Libération en pdf)
Atmosphère tendue à Quimper, lundi pour la seconde
partie du procès de neuf inculpés de Plogoff. Interrompue,
fl y a dix jours par la suspension de Mr Choucq, l'audience a
repris par l'audition des neuf accusés des barricades du
vendredi 29 février. En fin de journée de nouveaux
et très violents affrontements se sont produits à
l'extérieur du Palais de justice.
LA CONTESTATION ANTINUCLÉAIRE A PLOGOFF (19 mars 1980, Le Monde en pdf)
Le tribunal de Quimper a prononcé un jugement d'apaisement.
Plogoff: temps clair, mere belle, mais dépression annoncée (31 mars 1980, Libération en pdf)
Avril 1980:
PLOGOFF: la bretagne contre le nucléaire (Vert n°9 avril 1980 en pdf)
Mai 1980:
LA PENTECOTE ANTINUCLEAIRE
(23 mai 1980, Libération en pdf)
Plogoff et le fait nucléaire (27 mai 1980, Le Monde en pdf)
PLOGOFF : Le plus grand rassemblement antinucléaire
de France (27 mai 1980, Ouest-France
en pdf)
Dans la grandiose baie des Trépassés, l'immense
cuvette entre les prestigieuses pointes du Raz et du Van, tout
au bout du Finistère, la vague antinucléaire qui
a déferlé ce week-end de la Pentecôte a littéralement
pris des allures de raz-de-marée. C'est par dizaines de
milliers que les participants ont en effet convergé de
France et de l'étranger au rassemblement organisé
par le comité de défense et la coordination pousantinucléaire.
« Une radio a annoncé 15 000 personnes ce midi. Elle
a certainement oublié de multiplier le nombre par dix »,
s'est exclamé dans un élan d'enthousiasme au plus
fort de l'affluence dimanche après-midi, Jean-Marie Kerloch,
le maire de Plogoff. A 18 h, alors que des participants arrivaient
toujours, les premiers pointages des ventes de badges de soutien
aux entrées permettaient à Jean Noalic, du comité
d'organisation, d'annoncer plus de 100 000 pour les deux journées.
« Le plus grand rassemblement antinucléaire qui n'ait
encore jamais été organisé en France »,
devait-il clamer avant qu'une formidable ovation n'embrase toute
la baie La Pentecôte de Plogoff a incontestablement été
un succès et témoigne de la vigueur certaine de
la contestation antinucléaire en France.
Avril 1981:
POUR LA FÊTE DE PLOGOFF
Plus de trente
mille personnes se sont rassemblées au cap Sizun
(21 avril 1981, Le Monde en pdf)
Plogoff . - La pointe du Raz fait toujours recette, mais ce n'est
plus cette fois pour raison touristique. Des dizaines de milliers
de personnes (trente mille à quarante mille, selon les
organisateurs) se pressaient, dimanche 19 avril, au cap Sizun
pour assister à la fête des énergies alternatives
donnée à Plogoff. Ces personnes ont assisté
à la messe pascale célébrée par le
Père dominicain Jean Cardonnel (malgré l'interdiction
de l'évêque de Quimper), aux concerts folkloriques,
à l'inauguration d'une éolienne sur le site de la
central nucléaire et, surtout, à la pose de la première
pierre d'une maiso énergétiquement autonome.
Mai 1981 victoire de Mitterrand...
Les gouvernements socialistes
sous Mitterrand après la victoire de 1981 ont démarré
les travaux sur 15 réacteurs nucléaires soit 22,4%
du parc actuel. Si l'on tient compte
de la puissance de ces réacteurs socialistes ils représentent
33% de la puissance électronucléaire installée
en France.
Rappelons que le parti socialiste signait en 1979 avec huit autres
organisations une pétition nationale exigeant quelques
mesures radicales dont " la suspension du programme électronucléaire
actuel tant que le débat démocratique n'aura pas
été conduit à son terme ". La pétition
exigeait aussi la levée du secret entourant l'énergie
nucléaire.
C'était avant les élections qui portèrent
la gauche au pouvoir. En fait de débat démocratique
on a eu quelques débats bidons où les problèmes
spécifiques de l'énergie nucléaire n'ont
pas été posés en particulier la possibilité
d'un accident majeur sur nos réacteurs. Il est vrai que
les élus socialistes ne sont pas les seuls responsables,
il ne faudrait pas oublier la responsabilité (voire la
complicité) des médias. Et après le traditionnel
" On a gagné, on a gagné ",
le programme nucléaire s'est poursuivi pour atteindre le
record mondial de surcapacité.
Roger Belbéoch,
Extrait de la Lettre d'information n°79 du Comité Stop Nogent sur Seine