Verdict du procès des antinucléaires à Caen: le débat sur les transports radioactifs enfin ouvert

29/1/09 - Le mardi 1er juillet 2008, au nom du GANVA, groupe d'actions non violentes antinucléaires, une douzaine de militants avaient bloqué un train de déchets nucléaires en provenance d'Italie et à destination de La Hague (Cotentin) pendant 6 heures. Quatre d'entre eux avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Caen le mercredi 7 janvier 2009 pour ?présence sur les voies, dégradation et entrave à la circulation?. Le parquet avait requis 4 mois d'emprisonnement avec sursis pour chacun des militants. La SNCF réclamait 11.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal de Caen a rendu, le mercredi 28 janvier 2009, un verdict mesuré en condamnant les quatre militants à 2500 euros d'amende dont 2000 avec sursis et au paiement de 7500 euros de dommages et intérêts à la SNCF. Le GANVA se félicite que l'ensemble de cette action ait permis d'informer et sensibiliser les populations et suscite le débat, notamment au sein du conseil municipal de Caen, sur le trafic régulier des déchets hautement radioactifs. Nous souhaitons que ce débat soit repris le plus largement possible.

 


Les antinucléaires sont descendus du pylône

14/7/2008 - Les militants qui occupaient depuis lundi matin un pylône d'une ligne électrique à très haute tension (THT) à Saint-Germain-en-Coglès (Ille-et-Vilaine), sont redescendus au sol dans la soirée sans incident, a-t-on appris auprès des manifestants opposés à la construction de l'EPR dans la Manche. «Les trois militants sont redescendus vers 19H00 sans pression des forces de l'ordre, peu présentes sur les lieux», a indiqué à l'AFP l'un de ces manifestants. Il s'agissait de la troisième opération de ce type organisée par le Groupe d'actions non violentes antinucléaires (Ganva) en trois jours, après celles de samedi dans la Manche et de dimanche en Mayenne. Deux hommes et une femme étaient montés sur un pylône à 20 mètres de hauteur vers 11H00. Ils y avaient accroché un drapeau français rappelant les festivités du 14 juillet où l'on pouvait lire «bleu, blanc, boum» ou encore une banderole proclamant «RTE le + "pylôneur" citoyen sous très haute tension», selon le même militant. L'énergie produite à Flamanville (Manche), après l'achèvement de l'EPR (réacteur à eau sous pression) en cours de construction, devrait être acheminée par une ligne THT de 400.000 volts jusqu'à Domloup (Ille-et-Vilaine), à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Rennes. Par ses actions, le Ganva souhaitait attirer l'attention sur l'impact d'une ligne THT sur la santé des habitants demeurant sur son passage. Comme plusieurs associations locales, il réclame «un moratoire suspensif» sur ce projet THT dans l'attente des résultats des études en cours sur les éventuelles pathologies déclenchées chez l'homme par la proximité des lignes THT. Les actions des antinucléaires se sont multipliées dans la région depuis le démarrage en décembre 2007 du chantier de l'EPR qui doit se terminer en 2012. L'EPR de Flamanville est le deuxième réacteur de ce type en construction dans le monde, après celui de Finlande. Nicolas Sarkozy a annoncé le 3 juillet la construction d'un deuxième EPR en France à partir de 2011. Son lieu d'implantation n'a pas encore été décidé.

 


Des écologistes demandent à Borloo d'annuler le décret sur l'EPR

19/6/2007 - Sortir du nucléaire, qui regroupe 799 associations écologiques, demande au nouveau ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo l'annulation du décret autorisant EDF à construire la première centrale nucléaire (EPR).

Numéro deux du gouvernement Fillon II, Jean-Louis Borloo qui devient ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables en remplacement d'Alain Juppé, démissionnaire après sa défaite aux élections législatives, a conservé les mêmes fontions que le maire de Bordeaux.
Dans un communiqué, l'association se réjouit du départ d'Alain Juppé" qui voulait "imposer un préalable pronucléaire" aux associations écologistes avant la tenue du "Grenelle de l'environnement" prévu à l'automne.
"Il est nécessaire que le nouveau ministre de l'écologie ne tente pas le même coup de force : il n'est pas envisageable de participer au 'Grenelle de l'environnement' alors que, pendant ce temps il n'y a (...) aucun empêchement à ce que soit abrogé le décret autorisant EDF à construire le réacteur nucléaire EPR", dit le texte.
La mise en service du réacteur de troisième génération, EPR (eau pressurisée), à Flamanville (Manche), conçu et développé par Areva et Siemens , est prévue pour 2012.

 


Des antinucléaires descendent d'un pylône et en occupent un autre

1/6/2007 - Des militants anti-nucléaires sont descendus vendredi d'un pylône électrique qu'ils occupaient depuis mardi en Ille-et-Vilaine tandis que deux autres activistes montaient sur un pylône de la même ligne, a-t-on appris dans leur entourage.
Quatre militants écologistes ont été interpellés à la mi-journée par les gendarmes à la descente du pylône d'une ligne à très haute tension proche de Fougères où ils avaient construit mardi une plate-forme.
Dans le même temps, deux autres militants de l'association Ganva (Groupe d'actions non-violentes anti-nucléaires) se sont installés avec des hamacs sur un autre pylône sur la commune de Saint-Martin-en Cogles, a indiqué Stéphane Lhomme, du Réseau "Sortir du Nucléaire", dont le Ganva fait partie. Ceux-ci veulent tenir jusqu'à une manifestation de soutien prévue samedi sur les lieux, selon lui.
Les anti-nucléaires réclament l'abrogation du décret pris dix jours avant l'élection présidentielle, qui autorise EDF à construire l'EPR sans tenir compte du "Grenelle de l'environnement" annoncé pour l'automne par le gouvernement.
Le tribunal de grande instance de Rennes a ordonné mercredi l'évacuation immédiate du pylône sous peine d'une astreinte de 15.000 euros par personne et par jour, sur requête de Réseau de transport d'électricité (RTE) qui a déposé une plainte mardi. L'astreinte devait débuter vendredi à midi, selon les militants anti-nucléaires.
L'huissier avait été empêché mercredi par des militants au sol de gravir le pylône avec du personnel de RTE pour notifier aux militants la décision de justice. Il avait finalement lu, jeudi matin, la notification à l'aide d'un mégaphone.
La construction de l'EPR doit commencer à la fin de l'année à Flamanville (Manche) et sa mise en service est prévue en 2012.

 

Finlande/EPR: Greenpeace rencontre le commissaire européen à l'Energie

1/6/2007 - Des militants de Greenpeace ont rencontré vendredi en Finlande le Commissaire européen à l'Energie Andris Piebalgs pour évoquer "les infractions à la sécurité" sur le chantier de l'EPR finlandais, premier réacteur nucléaire de troisième génération au monde.
"Nous sommes satisfaits que M. Peivalgs ait entendu nos inquiétudes, mais nous continuons de craindre que les conditions de sécurité à Olkiluoto (site de l'EPR dans le sud-ouest de la Finlande, NDLR) ne s'amélioreront pas", a indiqué Kaisa Kosonen, une responsable de Greenpeace Nordic, citée dans un communiqué.
"L'industrie nucléaire finlandaise entend faire vivre l'illusion d'une énergie nucléaire bon marché et sûre en donnant des informations trompeuses et fausses", a-t-elle ajouté.
La rencontre a eu lieu vendredi matin à Helsinki. M. Piebalgs devait se rendre dans la journée sur le site de l'EPR, où des militants de Greenpeace occupent une grue depuis lundi.
Sur la foi d'informations fournies par l'Autorité finlandaise de sûreté nucléaire (STUK), Greenpeace dénonce les "centaines" d'incidents et défauts de construction constatés depuis le lancement du chantier de l'EPR en 2005.
M. Piebalgs a fait valoir que l'EPR "est le premier du genre. Il est normal qu'il y ait des difficultés".
Greenpeace accuse la STUK de fermer les yeux sur un certain nombre de ces problèmes afin de ne pas retarder davantage la construction du réacteur et limiter l'impact financier de son retard, déjà important.
"La STUK fait correctement son travail, avec compétence", a dit M. Peibalgs lors d'une conférence de presse.
Si aucun délai supplémentaire n'intervient d'ici là, l'EPR devrait être mis en service au tournant 2010-2011, avec un an et demi de retard sur le calendrier initial.
L'EPR finlandais est développé et construit par le consortium franco-allemand Framatome ANP (Areva)-Siemens.

 

La justice ordonne l'évacuation d'un pylône occupé par des anti-nucléaires

FOUGÈRES (Ille-et-Vilaine - 30/5/2007) - La justice a ordonné mercredi l'évacuation du pylône occupé depuis mardi par quatre militants anti-nucléaires près de Fougères, mais ces derniers ont décidé de poursuivre leur action contre l'EPR, a-t-on appris de sources concordantes.
Le tribunal de grande instance de Rennes a ordonné l'évacuation immédiate du pylône avec 15.000 euros d'astreinte par personne et par jour, sur requête de Réseau de transport d'électricité (RTE) qui a déposé une plainte mardi, a-t-on appris auprès du Réseau Sortir du Nucléaire.
Le tribunal autorise également l'utilisation de la force publique si besoin pour faire appliquer la décision.
Mais l'huissier a été empêché par des militants au sol d'escalader le pylône avec du personnel de RTE pour notifier la décision aux militants installés sur un plancher en hauteur, a indiqué à l'AFP un militant anti-nucléaire. "Les militants restent tant que la décision ne leur a pas été signifiée par voie d'huissier", a affirmé Stéphane Lhomme, porte-parole des anti-nucléaires.
Ces informations ont été confirmées par RTE, qui s'est cependant félicitée de la décision de justice. "Le TGI de Rennes a reconnu notre argumentation. Nous avons des responsabilités en tant qu'opérateur industriel. Il y a des risques pour la sécurité des personnes, on ne peut pas laisser n'importe qui escalader à sa guise une installation comme ça", a déclaré un responsable du groupe.
Les militants écologistes réclament l'abrogation du décret pris dix jours avant l'élection présidentielle, qui autorise EDF à construire l'EPR sans tenir compte du Grenelle de l'environnement annoncé pour l'automne par le nouveau gouvernement.
La construction de l'EPR doit commencer à la fin de l'année pour une mise en service prévue en 2012. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville.

 

Finlande: Greenpeace occupe une grue depuis trois jours sur le site de l'EPR

30/5/2007 -  Des militants de Greenpeace perchés depuis trois jours sur une grue du chantier du réacteur nucléaire EPR en Finlande exigent que soient rendus publics les défauts de construction constatés ces deux dernières années par les autorités, a indiqué mercredi l'organisation.
Greenpeace demande à la compagnie d'électricité finlandaise TVO, propriétaire du futur EPR, et au groupe nucléaire français Areva qui construit le réacteur avec l'allemand Siemens, de publier la liste des "1.500 problèmes de qualité" relevés depuis le début du chantier en 2005 par l'Autorité de sûreté nucléaire finlandaise.
Ils demandent par ailleurs qu'Areva, Siemens et TVO remboursent les aides consenties par les Etats français et allemand. "Si ces demandes sont satisfaites, nous descendrons (...). Nous avons des vivres suffisants pour rester encore plusieurs jours", a expliqué Lauri Myllyvirta, joint au téléphone sur la grue qu'il a escaladée lundi à l'aube avec trois autres militants.
La direction de TVO a rencontré des représentants de Greenpeace mais "ils ne sont pas parvenus à trouver un terrain d'entente", a dit Anneli Nikula, porte-parole de la compagnie qui conteste par ailleurs avoir reçu des aides publiques. Areva a reçu de la Coface une couverture de 570 millions d'euros pour laquelle Greenpeace a saisi la Commission européenne. Bruxelles a ouvert une enquête approfondie dont les conclusions ne sont pas connues à cette date.
La Coface est un établissement qui garantit pour le compte de l'Etat français les exportations des industriels français. Le chantier de l'EPR finlandais connaît depuis 2005 d'importants problèmes, décelés tant au niveau du contrôle-qualité du béton, que du contrôle de certaines tuyauteries, sans compter une tempête, qui a endommagé la tôle de la paroi métallique du réacteur à l'automne dernier.
"60%" des 1.500 problèmes relevés "ont été résolus", selon Anneli Nikula. Situé à Olkiluoto, sur la côte sud-ouest de la Finlande où se trouvent deux autres réacteurs, l'EPR devrait être mis en service au tournant 2010-2011, avec près de deux ans de retard. Le coût final est évalué par Greenpeace à quatre milliards d'euros, soit un milliard de plus que l'enveloppe de départ.
Pour des raisons de sécurité, la police locale a exclu de tenter de déloger les activistes mais ils seront arrêtés à leur descente. Ils encourent une lourde amende pour trouble de l'ordre public. "Nous n'avons pas froid, nous sommes bien équipés", a assuré Lauri Myllyvirta, qu'une vidéo sur le site internet de Greenpeace montre, coiffé d'un casque de chantier, juché à 70 mètres de hauteur en surplomb du coeur du réacteur. Le Commissaire européen à l'Energie Andris Piebalgs est attendu sur place vendredi.

 

Des militants anti-EPR squattent un pylône électrique breton

30/5/2007 - Quatre militants occupaient toujours mercredi soir un pylône à très haute tension à Fougères (Ille-et-Vilaine) pour réclamer l'abrogation, avant le Grenelle de l'environnement, du décret autorisant EDF à construire le réacteur EPR à Flamanville (Manche).
"Il y a un huissier qui va nous signifier une procédure d'expulsion", a rapporté par téléphone Alain Correa, sympathisant du Groupe d'action non-violente antinucléaire (GANVA). "Une équipe de ligneurs de RTE doit venir pour lui permettre de monter".
"Nous ne concevons pas de discuter environnement pendant qu'EDF construit un réacteur nucléaire", avait expliqué un peu plus tôt Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire. Ce réseau, dont fait partie le GANVA, n'est pas invité au Grenelle de l'environnement, ces concertations gouvernementales qui auront lieu à l'automne. Mais "on est tout à fait prêt à y participer", affirme son porte-parole.
Les quatre militants ont installé mardi matin sur le pylône un plancher et une tente pour s'abriter de la pluie - "un vrai bivouac aérien", selon M. Lhomme.
Réseau de transport d'électricité, qui est propriétaire du pylône, a dit avoir porté plainte. "RTE a engagé une procédure d'expulsion avec astreinte", indiquait-on en fin d'après-midi à la préfecture d'Ille-et-Vilaine en ajoutant que "pour l'instant", aucun recours à la force n'était prévu.

 

Des militants du Réseau "Sortir du nucléaire" occupent un pylône THT et revendiquent l'abrogation, avant le "Grenelle de l'environnement", du décret autorisant EDF à construire le réacteur EPR

29/5/2007 - Des militants du GANVA (Groupe d'actions non-violentes antinucléaires), affilié au Réseau "Sortir du nucléaire", occupent depuis ce matin un pylône THT à Fougère (Ile-et-Vilaine), à proximité du département de la Manche où EDF prévoit de construire le réacteur nucléaire EPR.
Cette action est menée pour revendiquer l'abrogation, avant la tenue du "Grenelle de l'environnement" annoncé par MM Sarkozy et Juppé, du décret autorisant EDF à construire le réacteur EPR à Flamanville (Manche).
En effet, dès sa prise de fonctions, M. Juppé a expliqué qu'il était hors de question de remettre en cause la politique nucléaire de la France et en particulier la construction du réacteur nucléaire EPR.
Il n'est pas acceptable d'organiser un "Grenelle de l'Environnement" avec, comme préalable imposé, la continuation du nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" proteste contre l'acceptation, par Nicolas Hulot entre autres, de ce préalable injustifiable.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" proteste aussi contre la création d'une ligne THT liée à l'EPR, ligne qui, si elle était construite, défigurerait tout l'Ouest de la France, et ferait courir des risques sanitaires importants aux habitants et aux troupeaux.
Le décret autorisant EDF a construire l'EPR a été pris par un gouvernement décrédibilisé 10 jours avant l'élection présidentielle : c'est une méthode antidémocratique particulièrement choquante.
De plus, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l'hypocrisie de MM Sarkozy et Juppé qui prétendent être obligés de respecter la décision du gouvernement précédent : M. Sarkozy n'a-t-il pas fait campagne sur la rupture ? Rien ne l'empêche d'abroger ce décret.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" participera au "Grenelle de l'environnement" si est levé le préalable que constitue le décret autorisant EDF à construire l'EPR.

 

Nouvelle action de Greenpeace sur le site de l'EPR finlandais

HELSINKI (28 mai 2007) - Des activistes finlandais, français et britanniques de Greenpeace ont mené une nouvelle action lundi sur le site du réacteur nucléaire de troisième génération EPR en Finlande pour protester contre les "manquements aux normes de sécurité". Certains militants de l'organisation écologiste ont temporairement bloqué l'accès routier au chantier avant d'être évacués par les forces de l'ordre. D'autres activistes ont escaladé une grue et s'y trouvaient toujours en milieu de matinée, a indiqué le porte-parole de Greenpeace Finlande, Mikael Sjövall.
Greenpeace dénonce la multiplication des problèmes sur le chantier du premier réacteur à eau pressurisée au monde, dont la construction a démarré en 2005 et qui connaît des retards considérables.
Parmi les difficultés rencontrées, des problèmes de contrôle-qualité du béton début 2006, de contrôle de certaines tuyauteries, où encore une tempête, qui a endommagé la tôle de la paroi métallique du réacteur à l'automne dernier, retardant de deux mois son montage. "Cet acte de protestation est une réaction directe aux problèmes de qualité rencontrés sur le site de construction, qui ont entraîné plus d'un millier de manquements aux normes de sécurité", dénonce Greenpeace dans un communiqué.
Développé et construit par le consortium franco-allemand Framatome ANP (Areva)-Siemens, l'EPR finlandais devait être achevé à la mi-2009 après quatre ans de travaux, mais il devrait désormais être opérationnel au plus tôt début 2011.
Le groupe d'électricité finlandais TVO, propriétaire de l'EPR, "estimait au moment de sa demande de construction au gouvernement finlandais que le réacteur coûterait 2,5 milliards d'euros et qu'il serait construit en quatre ans. Les coûts excèdent maintenant 4 milliards d'euros et le projet sera finalement réalisé en six ans", souligne par ailleurs Greenpeace. Electricité de France (EDF) projette de construire un EPR à Flamanville, dans le nord-ouest de la France, pour remplacer une partie des 58 réacteurs actuels, pour la plupart mis en service dans les années 1980.

 



Ouest-France, 16/4/2007: 

Deux jours dans un pylône à 20 mètres du sol

L'occupation du pylône d'une ligne THT de 400 000 volts : une opération risquée que les antinucléaires avaient préparée avec minutie.

CHERBOURG. - « Quand on est à 20 m de haut, je peux vous dire qu'on n'est pas fier. » Le Dieppois David Lami, 26 ans, conducteur d'engins de travaux, vient de passer trente heures dans le pylône de la ligne à très haute tension (400 000 volts), à Flamanville. Cette ligne couple la centrale nucléaire au réseau d'électricité. Il a laissé ses deux derniers collègues - un Mayennais et une Toulousaine - poursuivre une occupation commencée, samedi, vers 8 h 30.

Le réseau Sortir du nucléaire veut ainsi dénoncer la construction du réacteur EPR à quelques centaines de mètres de là. David et ses amis ont choisi cette opération « coup de poing, parce que distribuer des tracts et manifester n'ont pas suffi à empêcher de publier le décret d'autorisation de construction, à quelques jours de l'élection présidentielle ».

Après une nuit « très difficile, dans un hamac, à cette hauteur », David Lami, « épuisé », est descendu de son perchoir. Aussitôt, il a été auditionné par les gendarmes. Mais Cécile, 23 ans, « une championne d'escalade », et Leny, 19 ans, « qui à l'habitude de grimper », sont restés à poste, solidement attachés et casqués.

« L'opération a été préparée minutieusement, parce qu'on savait que c'était risqué. » Grâce aux documents publics d'EDF, Sortir du nucléaire connaissait les consignes à respecter pour éviter le déclenchement d'un arc électrique : distances minimales à respecter, rester à l'intérieur de la structure métallique.

Un Bové matinal. Hier soir, la situation n'avait pas évolué. Les « perchés » se préparaient à une deuxième nuit sportive. D'autant que José Bové annonce sa visite, aujourd'hui, vers 8 h. Avec les croissants?

De nombreux gendarmes surveillent. Ils se sont contentés d'établir un périmètre de sécurité autour du pylône. En effet, toute intervention pour déloger les manifestants - par hélicoptère ou par escalade - semble difficile. Même si des mesures ont été prises : l'alimentation de la ligne à 400 000 volts a été coupée dès samedi soir, les pylônes ont été reliés à la terre pour évacuer les restes d'électricité dimanche matin.

L'entreprise Réseau de transport d'électricité (RTE), qui a déposé plainte, espère un retour à la normale « le plus tôt possible ». Les antinucléaires s'attendent, aujourd'hui, à une action en justice, avec éventuelle astreinte financière, pour les obliger à rejoindre la terre ferme.



Le Télégramme de Brest, 16/4/2007: 

EPR - En l'air contre...

Quatre militants du Réseau Sortir du Nucléaire ont passé un week-end très aérien. Pour contester la construction du réacteur EPR, ils se sont installés, samedi, à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale de Flamanville . M unis de hamacs et de vivres, trois d'entre eux ont passé la nuit sous des câbles transportant en temps normal de l'électricité à 400.000 volts. Pour des raisons de sécurité, la préfecture a coupé le courant, en attendant la descente des antinucléaires. Hier soir, deux militants avaient décidé de passer une deuxième nuit dans leur installation de fortune.

 


Platts, 16/4/2007: 

French protestors swing from pylons at Flamanville nuclear plant

Protesting against the building of a nuclear reactor pilot, the European pressurized reactor, French anti-nuclear campaigners spent the weekend suspended from a 400,000 volt high tension power pylon at the Flamanville nuclear power plant, campaigners said.

Three activists scaled a pylon next to the 2600 MW capacity plant in Normandy, north France on Saturday afternoon displaying huge banners which read "STOP EPR". Two of the protestors remained suspended from the pylon in hammocks right through the weekend until midnight Sunday when they ended their protest, anti-nuclear group Sortir du nucleaire said Monday.

The protest was also against the building of a new high tension power link that would accompany the new EPR, which the French government last week gave Electricite de France the go ahead to start building at Flamanville at the end of the year, the group said.

The protest forced French grid manager RTE to cut power to the 400,000 volt pylon, according to Sortir du nucleaire, but operations at the Flamanville facility were not affected, the plant said Monday. Neither RTE nor EDF were immediately available to comment. More than 60,000 people marched in France March 17 against the plan to build a 1,650 MW capacity EPR at Flamanville, campaigners said.


 

Deuxième jour d'occupation d'un pylône à Flamanville pour des antinucléaires

15/4/2007 - Trois militants antinucléaires occupaient toujours dimanche un pylône très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) où ils s'étaient installés samedi dénoncant ainsi la construction d'un réacteur EPR, selon le Réseau Sortir du Nucléaire et la préfecture.
Trois militants du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, ont passé la nuit à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale nucléaire de Flamanville, site où est prévu la construction du réacteur nucléaire EPR, et "ils n'ont pas l'intention de redescendre", selon leur porte-parole Alain Coréa.
Quatre hommes avaient pris position samedi matin sur ce pylône, à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400.000 volts et à environ 500 mètres de la centrale, en dehors du périmètre de sécurité du réacteur. L'un des quatre militants est redescendu samedi après-midi, mais l'opération s'est poursuivie avec les trois autres qui ont passé la nuit sur le pylone, soutenus au sol par "une vingtaine d'autres militants", selon Alain Coréa.
L'électricité a été coupée sur la ligne pour leur propre sécurité selon la préfecture, qui n'envisage pas pour l'instant d'intervention pour déloger les manifestants. La construction du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR) doit commencer à la fin de l'année, pour une mise en service prévue en 2012. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville.

 

 

Une nuit sur un pylône à Flamanville pour des anti-nucléaires

15/4/2007 - Trois militants du réseau "Sortir du nucléaire" ont passé la nuit de samedi à dimanche sur un pylône à très haute tension situé à proximité de la centrale de Flamanville (Manche), où doit être construit le futur EPR, a-t-on appris auprès de l'association.
Les trois militants, qui avaient dressé des banderoles indiquant "Stop EPR et "Stop THT (très haute tension)", ont passé une nuit "sans problème" et se déplacent sur le pylône, a indiqué Alain Corréa, membre du réseau. Selon lui, Réseau transport d'électricité (RTE) a coupé le courant de 400.000 volts qui circulait dans les câbles amarrés au pylône.
La centrale nucléaire de Flamanville est dotée de deux réacteurs d'une puissance de 1.300 MW chacun. Le décret autorisant la construction du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche) a été publié mercredi au Journal officiel. Son réacteur à eau pressurisée est prévu pour une puissance thermique de 4.500 MW.

 

 

Dernières nouvelles d'Alsace, 15/4/2007: 

Des militants antinucléaires sur un pylône

L'un des quatre hommes est redescendu du pylône en début d'après-midi, mais l'opération s'est poursuivie avec les trois autres. Munis de hamacs et de vivres, quatre militants antinucléaires du Réseau Sortir du Nucléaire se sont accrochés hier sur un pylône relié à la centrale de Flamanville (Manche), à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400 000 volts. Selon Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau, «il s'agit de protester à la sortie du décret autorisant sur ce site la construction de l'EPR», intervenue mercredi, soit onze jours avant l'élection présidentielle. Les militants antinucléaires dénoncent «un acte antidémocratique». La gendarmerie a sécurisé les alentours du pylône situé à environ 500 mètres de la centrale de Flamanville, en dehors du périmètre de sécurité du réacteur.

 

 

L'Alsace, 15/4/2007: 

EPR - Des antinucléaires occupent un pylône à Flamanville

Quatre militants antinucléaires ont occupé hier un pylône très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) pour dénoncer la construction du réacteur EPR sur ce site. Les quatre militants du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, se sont accrochés à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale nucléaire de Flamanville, à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400 000 volts.

 

 

Le Télégramme de Brest, 15/4/2007: 

EPR - Des militants antinucléaires grimpent sur un pylône.

Quatre militants antinucléaires ont occupé hier un pylône très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) pour dénoncer la construction du réacteur EPR. Les quatre membres du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, se sont accrochés à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale, et ont déployé trois banderoles. La construction d e l' EPR , un réacteur nucléaire de troisième génération , doit commencer à la fin de l'année.

 


Flamanville: les antinucléaires se préparent à une 2e nuit sur un pylone

5/4/2007 - Deux militants antinucléaires se préparaient dimanche soir à passer une deuxième nuit sur un pylône d'une ligne à très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) où ils attendaient la visite de José Bové lundi, selon le Réseau Sortir du Nucléaire. Trois militants du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, ont déjà passé la nuit de samedi à dimanche à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale nucléaire de Flamanville, pour dénoncer la construction d'un réacteur EPR. "Ils sont partis pour passer la nuit", selon leur porte-parole Alain Coréa, qui a affirmé que José Bové viendrait sur place lundi matin. Quatre hommes avaient pris position samedi matin sur ce pylône, à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400.000 volts et à environ 500 mètres de la centrale, en dehors du périmètre de sécurité du réacteur. L'un des quatre militants est redescendu samedi après-midi, et un autre dimanche en début d'après-midi, selon Alain Coréa. L'électricité a été coupée sur la ligne pour leur propre sécurité selon la préfecture, qui n'envisageait pas dimanche d'intervention pour déloger les manifestants. La construction du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR) doit commencer à la fin de l'année, pour une mise en service prévue en 2012. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville.

 

 

Flamanville: deux militants anti-nucléaire, installés dans un pylône électrique, poursuivent leur action

15/4/2007- Deux militants anti-nucléaire, qui avaient escaladé un pylône électrique samedi à Flamanville (Manche), pour protester contre le décret autorisant EDF à construire l'EPR, le réacteur nucléaire de troisième génération, se trouvaient toujours sur la structure dimanche après-midi, après y avoir passé la nuit, selon le réseau "Sortir du nucléaire".
Un troisième militant, qui avait également passé la nuit sur le pylône, en est descendu dimanche vers 14h, et a été entendu par les gendarmes avant d'être relâché, selon Alain Coréa, membre de "Sortir du nucléaire". D'après lui, les gendarmes ont accepté qu'une bouteille d'eau soit donnée aux deux militants toujours installés dans le pylône vers 17h. La veille, un premier militant de 62 ans, qui avait escaladé le pylône, avait quitté ses trois camarades dans l'après-midi.
Plusieurs gendarmes étaient toujours mobilisés sur place dimanche, mais d'après la gendarmerie de Saint-Lô, aucune intervention n'était prévue pour déloger les activistes. Dans la soirée de samedi, RTE, Réseau de Transport d'Electricité, a coupé l'électricité sur le pylône, selon les militants.
Les militants anti-nucléaire se sont installés sur un pylône de 400.000 volts, pour protester contre la construction du futur réacteur nucléaire. Ils ont déployé des banderoles "STOP EPR", ou encore "STOP THT".

 

 

Flamanville: descente des deux derniers antinucléaires du pylône

15/4/2007 - Les deux militants antinucléaires installés depuis samedi matin sur un pylône très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) sont descendus dans la nuit et ont donc annulé la visite de José Bové lundi matin, selon le Réseau Sortir du Nucléaire.

"Ils sont descendus après minuit, ils ont atteint leur objectif de tenir jusqu'à lundi, et puis ils commençaient à avoir un peu froid là haut", selon leur porte-parole Alain Coréa. Quatre militants du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, avaient pris position samedi matin à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale nucléaire de Flamanville, pour dénoncer la construction d'un réacteur EPR.

Trois d'entre eux avaient y avaient passés la nuit de samedi à dimanche, à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400.000 volts et à environ 500 mètres de la centrale, en dehors du périmètre de sécurité du réacteur. Les deux derniers restants en place dimanche soir avait annoncé leur intention d'y passer une nuit supplémentaire.

L'un des quatre militants était redescendu samedi après-midi, et un autre dimanche en début d'après-midi, selon Alain Coréa. L'électricité avait été coupée sur la ligne pour leur propre sécurité selon la préfecture. La construction du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR) doit commencer à la fin de l'année, pour une mise en service prévue en 2012. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville.

 

 

Des militants antinucléaires occupent un pylône à Flamanville contre l'EPR

14/4/2007  - Quatre militants antinucléaires occupaient samedi matin un pylône très haute tension près de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) pour dénoncer la construction du réacteur EPR sur ce site, a-t-on appris auprès des manifestants et de la préfecture. Les quatre militants du Réseau Sortir du Nucléaire, munis de hamacs et de vivres, se sont accrochés à mi-hauteur d'un pylône relié à la centrale nucléaire de Flamanville, à quelques mètres sous des câbles transportant de l'électricité à 400.000 volts. Ils ont déployé trois banderoles antinucléaires.

Selon Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau, "il s'agit de protester à la sortie du décret autorisant la construction de l'EPR", intervenue mercredi, soit onze jours avant l'élection présidentielle. Les militants antinucléaires, qui ont prévu d'occuper le pylône "toute la journée, voire plus", dénoncent "un acte antidémocratique". L'opération, menée à environ 500 mètres de la centrale de Flamanville, en dehors du périmètre de sécurité du réacteur, a démarré à 08H20 samedi matin, selon Sortir du Nucléaire. La gendarmerie a sécurisé le secteur.

Selon M. Lhomme, cette opération a été soigneusement préparée pour ne pas mettre en danger les militants, des adeptes de l'escalade. "On demande à ce qu'il n'y ait pas d'intervention des forces de l'ordre pour ne pas créer de danger, c'est une opération pacifique", a-t-il déclaré. La préfecture a précisé à l'AFP qu'aucune intervention n'était prévue pour déloger les manifestants.

La construction du réacteur nucléaire de troisième génération (EPR) doit commencer à la fin de l'année, pour une mise en service prévue en 2012. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants - 60.000 selon les organisateurs, 20.000 selon la police - avaient manifesté le 17 mars dans cinq villes de France pour l'abandon de ce projet.