La liberté conditionnelle lui a été
accordée le 5 août 2005.
Il a pu quitter le jour même la colonie pénitentiaire
où il était assigné à résidence
depuis le mois de juin 2004. Cette peine de relégation
avait succédé à 4 ans d'emprisonnement à
régime renforcé. Sans les remises de peines associées
aux amnisties générales, sa condamnation n'aurait
expiré qu'en janvier 2007.
Il n'a pas encore recouvré une totale liberté :
il est toujours sous surveillance policière (pendant encore
6 mois) et doit s'inscrire au commissariat de police de son quartier
afin de signaler sa présence. Il n'est pas non plus autorisé
à quitter le Bélarus. Par ailleurs, le tribunal
exige le paiement d'une amende de 35 millions de roubles belarusses
(soit 13 500 Euros). De plus, au terme du jugement prononcé
le 18 juin 2001, il ne peut occuper de poste de responsabilité
pendant les 5 prochaines années. Malgré les épreuves
qu'il a traversées, le Professeur Bandajevsky n'a jamais
cédé aux pressions. [Suite...]
Lire:
- Liberté pour Youri Bandajevsky
(PDF)
- Rapport sur l'utilisation des fonds de l'Etat Biélorusse
pour Tchernobyl par Youri Bandajevsky (PDF)
Mise en place du laboratoire de recherche CRIIRAD - Bandazhevsky.