[16] Là encore, comme pour l'étude d'Oxford sur les enfants, les résultats numériques rapportés (excès de morts par cancers corrélé aux niveaux de doses reçues) ont finalement été acceptés par tous les experts. Mais les responsables officiels continuent à nier l'origine causale de cette corrélation sans l'expliquer d'une façon satisfaisante par des causes autres que le rayonnement. Madame Vignes du Comité de Radioprotection de l'EDF porte le problème à un niveau épistémologique dans la Revue Générale Nucléaire (1980, n° 2) : « Une corrélation positive entre deux facteurs ne signifie pas forcément qu'il existe entre eux un lien de causalité. » Elle n'affirme cependant pas qu'une absence de corrélation pourrait être preuve de causalité, ce qui faciliterait grandement la compréhension des critiques officielles.