Les responsables français craignent les dieux !

Dans le journal L'écho des tours édité par le Centre nucléaire de production d'électricité de Nogent-sur-Seine de janvier 2000, nous avons trouvé un texte assez étonnant " Quand les forces de la nature se déchaînent il ne reste plus qu'à prier les dieux ".
Ainsi, lors de conditions météorologiques un peu exceptionnelles dont les experts nucléaires n'ont pas tenu compte dans la conception et l'implantation de la centrale nucléaire, il faut s'en remettre aux dieux. Remarquez le pluriel, on ne sait jamais, n'en implorer qu'un s'il y en a plusieurs serait sans grand effet et on multiplie ses chances en les implorant tous. Cette analyse nous a intrigués et nous avons poussé notre investigation auprès du personnel de la centrale de Nogent-sur-Seine.
En cas de désastre dans la centrale quand il faut mettre en oeuvre les procédures ultimes doit-on exiger un investissement en prie-dieu ? Mais ici dieux est au pluriel ce qui a causé des discussions animées parmi le personnel. Le dieu des chrétiens, celui des juifs, et les musulmans dans cette affaire ? Et pour compliquer le débat il s'est trouvé un bouddhiste au sein du service de sécurité. Le problème a été posé à la direction d'EDF et à la DSIN pour trouver une solution cuménique. Mais cela semble dépasser la compétence des experts es-nucléaire. Il est vrai qu'on est là devant un problème de civilisation. A suivre !