Grève du zèle à la DSIN qui décide d'appliquer les normes de sûreté

L'incident grave du Blayais lors de la tempête de fin d'année a entraîné l'inondation du site et la mise hors service de circuits de refroidissement essentiels pour assurer la sécurité des réacteurs. Là c'est manifeste, il a été démontré par l'expérience que le site de la centrale était inondable et pouvait conduire à l'accident grave (Rappelons que le coefficient de marée n'était qu'un modeste 77 et seul le hasard a fait qu'il n'était pas voisin de 120 !). Contrairement à la rumeur, la DSIN a, en conséquence, refusé le redémarrage du réacteur numéro 3 et attend le prochain arrêt programmé du numéro 4 pour lui interdire de redémarrer. Potentiellement il y a d'autres centrales inondables et la DSIN a fourni, outre Le Blayais, la liste des 15 autres sites qui doivent aussi revoir leur copie avec étude du risque inondation. Et même la norme édictée en 1984 doit aussi être remise à jour. La DSIN a décidé de respecter scrupuleusement les règles de sûreté et donc de ne pas autoriser le redémarrage des réacteurs fautifs après leur prochain arrêt programmé. La DSIN est ferme et a décidé également de faire respecter les normes vis-à-vis du risque sismique car là aussi la dégradation des protections antisismiques est manifeste. Ainsi, grâce au zèle de la DSIN, le nucléaire français va bientôt être arrêté !