Des énergies renouvelables à Paris

Pour l'alimentation électrique de Paris à l'aide d'énergies renouvelables il n'y a guère de possibilités que pour le solaire photovoltaïque (Paris ne se prête guère actuellement à l'implantation d'éoliennes !). Cependant les cellules photovoltaïques placées sur les toitures des bâtiments pourraient voir leur rendement très affecté par les déjections des pigeons qui vivent en grand nombre à Paris. Leur éradication rapide risquerait de provoquer les protestations virulentes des associations de défense des animaux. Aussi, au ministère de l'environnement une étude est-elle en cours pour une éradication en douceur s'inspirant de l'expérience d'EDF à la centrale nucléaire de Paluel : les fientes des goélands argentés présents en nombre sur le site attaquent, par leur acidité, certaines parties des bâtiments-réacteurs. Aussi EDF a décidé de stériliser les ufs de ces oiseaux dans les nids. Les experts ornithologues du ministère de l'environnement s'interrogent pour savoir si une méthode analogue serait possible avec les pigeons parisiens. La première étape de l'étude consisterait à faire l'inventaire des nids de pigeons et des problèmes que poserait l'accès à ces nids. Cela pourrait créer des emplois pour des guides de haute montagne hors saison (Mme Martine Aubry semble avoir été contactée à ce sujet).
Une autre solution, beaucoup plus moderne, a été proposée. Est-il possible d'avoir un nombre suffisant de mâles stériles mais sexuellement hyperactifs, pouvant empêcher la copulation des mâles à sexualité normale modérée mais fertiles ? (Une solution de ce type a été utilisée pour détruire certaines espèces nuisibles d'insectes). L'INSERM qui a été consulté déclare que cette étude devrait être précédée d'un programme " génome pigeon " pour trouver dans le génome des pigeons mâles les gènes qui suractivent la sexualité des mâles et anéantissent leur fertilité. Plusieurs chercheurs de l'INSERM se déclarent très intéressés par ces études scientifiques. Mais le coût de ces recherches risque d'être incompatible avec le budget du ministère de l'environnement.
D'autres études sont nécessaires car le problème des panneaux photovoltaïques sur les toits parisiens est particulièrement complexe. Une évaluation est en cours pour déterminer la perte d'efficacité que produirait la fiente des moineaux. (Si jamais les pigeons disparaissaient ils proliféreraient de façon importante). Des associations de défense des animaux ayant eu vent de cette affaire sont en train de s'organiser pour s'opposer violemment à cette opération.