Chers Amis,
La situation finacière de l'Institut de radioprotection indépendant
"Belrad" est dramatique. Il risque la fermeture.
Fondé par le physicien biélorusse Professeur Vassili Nesterenko pour protéger
les enfants contaminés par les radionucléides et
pour informer son gouvernement et la communauté internationale
sur les vraies conséquences la catastrophe de Tchernobyl, l'institut
"Belrad", dont les 40 collaborateurs touchent les plus
bas salaires de Minsk, a besoin de 13 000 Euros mensuels pour
exister. Les financements reçus à ce jour couvrent
les besoins de sa trésorerie seulement jusqu'à ce mois
de mars 2006 compris.
L'important projet de financement que notre association a présenté
au programme européen TACIS a été reconnu
comme recevable par TACIS dans un premier temps. Ce projet
devait obtenir l'agrément du programme européen
CORE pour être exempté de
certains impôts biélorusses. Il a été
bloqué à ce niveau par le professeur allemand
Lengfelder [un écolo
reconnu en Allemagne], calomniateur influent
par ses attaques contre le scientifique biélorusse
et contre l'emploi de l'adsorbant à base de pectine, dont l'efficacité pour
l'élimination des radionucléides de l'organisme
a été démontrée. (Un chapitre
du livre sous presse chez Actes Sud, "Le crime
de Tchernobyl", informe sur les obstacles que ce personnage
est parvenu à dresser contre l'activité de
radioprotection des enfants biélorusses du professeur Nesterenko).
Le rejet définitif de notre projet a été
stoppé par l'ambassade de France à Minsk, qui a
demandé à l'IRSN une expertise. L'expertise a été
produite et sera discutée à Minsk le 17 mai prochain.
A part le fait que l'institut "Belrad" doit survivre
jusqu'à cette date, l'expertise de l'IRSN, effectuée
au bout de longs mois sur la base d'une littérature
incomplète et sans expérimentation directe, n'a
pas tranché sur la question posée de l'efficacité
de la pectine et a relancé dans l'indétermination sur
la nécessité de rcherches à approfondir.
L'urgence d'aider les populations contaminées n'est manifestement
pas la principale préoccupation de cette institution qui
s'appelle cependant "de radioprotection et de sûreté
nucléaire".
La riche fondations américaine Mac Artur, qui soutenait
l'Institut "Belrad" dans les années passées,
a abandonné le professeur Nesterenko. Les contributions
des associations citoyennes d'Europe (loi 1901 en France) ont ralenti,
notamment à cause de l'effort fourni pour doter le Professeur
Youri Bandajevsky d'un laboratoire, afin
qu'il puisse reprendre ses recherches fondamentales interrompues
par un procès et une condamnation iniques de style stalinien.
Informer la société, faire connaître la vérité
est un travail difficile, quand on n'a pas les moyens du pouvoir
et de l'argent, que le lobby peut investir pour désinformer.
Reste la générosité de la
société civile à laquelle nous adressons
cet appel pour aider à faire survivre la seule source
d'information indépendante qui resiste au coeur de la tragédie
atomique survenue il y a vingt ans et qui en réalité
ne fait que commencer. Avec la prière aux réseaux
associatifs de donner à cet appel la plus ample diffusion
possible et urgente.
Enfants de Tchernobyl Belarus,
le secrétaire,
Wadimir Tchertkoff.
Association
Info.doc (104 ko Word)
Projet de financement 2006
(67 ko Word)