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revue de presse d'après assassinat by Emma K. 11:59am Sat Jul 21 '01

NO comment   Gênes fait la Une de l'ensemble des titres de la presse officielle samedi matin. -Le Figaro titre sur les "sanglants combats de rue" en première page et annonce (sic): "les antimondialisations ont leurs martyrs". Ce "journal" indique ainsi que "les manifestants de l'Internationale des casseurs- anarchistes et Tute bianche- ont tenu parole: ils ont transformé Gênes en véritable champ de bataille". En page intérieure: le titre est: "les Huit assiégiés par la violence". La violence des policiers n'est évidemment pas mentionnée. On apprend qu' "un Gênois de 23 ans connu des services de police a été touché d'une balle dans la tête alors qu'il tentait de briser les vitres d'un véhicule de police". -Le Parisien fait sa une et une double page intérieure. En première page, sous le titre "Mort à Gênes"il reproduit la photo de Reuters où l'on voit le carabinier à l'intérieur de la jeep pointer son arme sur Carlo. En page intérieure: il reproduit la série photo où notamment la Jeep recule et roule sur le corps. Et souligne également qu'un carabinier est dans un état grave."la réunion du club des maitres du monde a causé la mort d'un homme" indique l'un de ses envoyés spéciaux en page intérieure. -France Soir titre en Une: "Drames au sommet: un manifestant anti-G8 a été tué par les balles d'un carabinier". Il insiste aussi sur les "blessures très graves d'un autre manifestant et d'un carabinier". En page intérieurê, les papiers qui ont été faits depuis Paris ( pas d'envoyé spécial) nous racontent néanmoins de "véritables scènes de guerre" où les manifestants sont galvanisés et munis de barres de fer et où les policiers sont désemparés... -Libération publie la photo de Carlo, déja mort sur le pavé et qu'un secouriste tente d'assister. Le titre de la Une est "Mort au G8". Suit quatre pages intérieures. Le témoignage du phtotgraphe de Reuter est reproduit in extenso.L'éditorial est intitulé "Inexcusable". "Que la police italienne ait fait usage d'armes à feu dès les premires affrontements est une faute grave et inexcusable" dit le commentateur. S'agissant des manifestants, il évoque de manière assez étonnante "la solidarité obligée (sic)avec la victime " qui, estime-t-il, "n'arrangera pas les affaires de ceux qui tenaient à se démarquer des groupes" violents. -L'Humanité a bouclé trop tôt pour rendre compte des évènements. add your own comments