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Voici le témoignage
d'un activiste britannique refoulé à la frontière.
Où l'on apprend de la part des policiers que les droits
de l'homme ne sont qu'une "utopie" dans les zones de
rétention...
"Je viens
juste d'être déporté de Gênes avec
deux autres activistes. Ils ne nous ont pas donné de raison,
ils nous ont contrôlé juste après l'atterrissage.
Nous avons alors découvert ce que nous avions tous en
commun (je n'avais pas rencontré les deux autres auparavant):
avoir été arrêté en Grande Bretagne
pour s'être assis sur une route à l'extérieur
de la base nucléaire faslane en février 2000 bien
que deux d'entre nous n'aient jamais été poursuivis
et que nous n'avons pas de casier judiciaire.
Nous avons été détenus pendant
sept heures dans la zone d'immigrtion - maintenus prisonniers
en fait, escortés aux toilettes... Nous n'avons pas eu
le droit de voir un avocat, même quand un du Forum social
et venu nous voir. Nous avons entendu un des
officiels dire à un policier britanique que nous n'avions
pas le droit d'utiliser nos téléphones mobiles
parce que "le problème est qu'ils appellent le Forum
social".
Deux policiers
britanniques (des pures brutes) qui étaient là-bas
pour nous en faire baver nous ont dit que l'idée que les
gens bénéficient des droits de l'homme, comme celui
d'avoir un conseiller juridique dans la zone d'immigration (le
no man's land entre la descente d'avion et l'entrée sur
le sol itlalien) était un "concept utopique".
Une des brutes britaniques m'a dit "si tu parles encore
tu vas voir ce que tu vas prendre"
Les responsables de l'immigration itaienne nous
ont accompagné jusqu'à ce que nous atteignions
la zone d'immigration en Grande-Bretagne. Nous étions
toujours leur prisonnier dans l'avion, c'était surréaliste.
Le pouvoir de ces taureaux
est effrayant. Nous sommes blancs, nous parlons anglais, cela
m'a fait réaliser comme cela doit être horrible
pour les réfugiés.
A
un moment un des capitaines de police m'a demandé ce que
j'étais en train d'écrire et je lui ai dit sur
le traitement fasciste et oppressant des autorités de
l'immifgration italienne. Il s'est faché
et m'a ordonné de me lever, pendre mon sac... rester debout
pendant trois minutes, ranger mon sac encore... C'était
vaiment un mauvais diagnostic, pas du tout un fasciste..."
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