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Déportations sans raison aux frontières
by indymedia 5:02am Thu Jul 19 '01
franceindymedia@altern.org

Voici le témoignage d'un activiste britannique refoulé à la frontière. Où l'on apprend de la part des policiers que les droits de l'homme ne sont qu'une "utopie" dans les zones de rétention...

 

"Je viens juste d'être déporté de Gênes avec deux autres activistes. Ils ne nous ont pas donné de raison, ils nous ont contrôlé juste après l'atterrissage. Nous avons alors découvert ce que nous avions tous en commun (je n'avais pas rencontré les deux autres auparavant): avoir été arrêté en Grande Bretagne pour s'être assis sur une route à l'extérieur de la base nucléaire faslane en février 2000 bien que deux d'entre nous n'aient jamais été poursuivis et que nous n'avons pas de casier judiciaire.

Nous avons été détenus pendant sept heures dans la zone d'immigrtion - maintenus prisonniers en fait, escortés aux toilettes... Nous n'avons pas eu le droit de voir un avocat, même quand un du Forum social et venu nous voir.
Nous avons entendu un des officiels dire à un policier britanique que nous n'avions pas le droit d'utiliser nos téléphones mobiles parce que "le problème est qu'ils appellent le Forum social".

Deux policiers britanniques (des pures brutes) qui étaient là-bas pour nous en faire baver nous ont dit que l'idée que les gens bénéficient des droits de l'homme, comme celui d'avoir un conseiller juridique dans la zone d'immigration (le no man's land entre la descente d'avion et l'entrée sur le sol itlalien) était un "concept utopique". Une des brutes britaniques m'a dit "si tu parles encore tu vas voir ce que tu vas prendre"

Les responsables de l'immigration itaienne nous ont accompagné jusqu'à ce que nous atteignions la zone d'immigration en Grande-Bretagne. Nous étions toujours leur prisonnier dans l'avion, c'était surréaliste.

Le pouvoir de ces taureaux est effrayant. Nous sommes blancs, nous parlons anglais, cela m'a fait réaliser comme cela doit être horrible pour les réfugiés.

A un moment un des capitaines de police m'a demandé ce que j'étais en train d'écrire et je lui ai dit sur le traitement fasciste et oppressant des autorités de l'immifgration italienne.
Il s'est faché et m'a ordonné de me lever, pendre mon sac... rester debout pendant trois minutes, ranger mon sac encore... C'était vaiment un mauvais diagnostic, pas du tout un fasciste..."

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