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LE JOURNALISTE
ITALIEN PULIKA CALZINI TESTE LE DISPOSITIF DE SÉCURITÉ
L'ambiance se
fait pesante à Gêne où la police, en particulier
dans le centre ville proche de la « zone rouge »,
a commencer à pratiquer les contrôle d'identité
de masse : on parle ainsi d'une cadence de 1000 personnes
contrôlée par jours (d'après une source officielle
de la préfecture). Notre amis Pulika a pu en tout cas
tester personnellement ce dispositif.
Pulika Calzini, collaborateur de l'hebdomadaire
Carta et du quotidien Il Manifesto a ainsi été
arrêté en pleine rue par des agents de la Digos,
mercredi 4 juillet à Gênes, en compagnie de Leyla
Dakli une militante française venue pour préparer
le contre-sommet. Pulika à Gênes pour mettre en
place Carta TV - une webTV qui couvrira la contestation du G8
ñ a été trouvé en pocession d'une
liste de choses à acheter qui a éveillé
les « soupçons » des fin limiers
de la police politique venu de Rome pour quadriller le territoire
de la capitale ligure : 10 cassettes vidéo, des protection
pour les caméras et un masque à gaz... Il n'en
faut pas plus aux hommes de la Digos pour penser avoir ferré
un « gros poisson » ! Après
un interrogatoire sommaire en pleine rue, il sera détenu
pendant trois heure dans une voiture de patrouille avant d'être
conduit à la préfecture où il est finalement
remis en liberté sans autre procédé.
Pendant ce temps les policiers,
qui ont séparé les deux interpellés, se
font conduire à l'appartement où Leyla dit être
hébergée à Gênes. Ils y attendent
l'arme au point l'arrivée d'un des habitants de l'appartement
et font irruption sans autre forme de procédure en vertue
de l'article 14 de la loi sur la sécurité publique
(qui permet de se passer de commission rogatoire pour faire irruption
dans un lieu privé). L'appartement où vivent des
membres des centres sociaux et des « Tute Bianche »
est mis sans dessus-dessous (ils fouillent même les disques
durs ordinateurs) pour une perquisition sauvage... La razzia
policière ne sera interrompue que par l'arrivé
massive et innattendue de journalistes et de caméra télé
qui les saisis sur le vif ce qui est ironiquement qualifié
par Il Manifesto de « première perquisition
démocratique et transparente de l'histoire ».
Du coup les hommes de la Digos quittent les lieux et renoncent
à emporter une caisse pleine de documents personnels et
des tracts qu'ils entendait saisirs...
Le même jour on apprenait par ailleurs que
deux militants des centres sociaux milanais, qui ont des antécédants
d'inculpations pour faits politiques, sont consignés dans
la cité lombarde pour les prochaînes semaines, ce
qui vise clairement à les empêcher de participer
aux manifestations de Gênes. La mesure pouraît s'étendre
à d'autres membres des centres sociaux de Milan (entre
quinze et trente suivant les sources).
hns.samizdat.net
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