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Gênes : état des lieux
by Indymedia 6:45pm Tue Jul 17 '01

Petit à petit Gênes se transforme en une forteresse pour limiter líaccés des manifestants aux différentes zones de protections.

 

Petit à petit Gênes se transforme en une forteresse pour limiter líaccés des manifestants aux différentes zones de protections.

Toute la journée díhier des ouvriers municipaux ont élevés des barricades sous la protection de la police. L'accès à la zone rouge n'a pas encore été contrôlé, mais la police a été déployés dans les zones rouges et jaunes.

La tension dans la Ville augmente, surtout à cause díalertes à la bombe réel ou supposée comme telle.

Lundi matin, une enveloppe piégée a été envoyée au commissariat de police local de Santo Fruttuoso, blessant horriblement un policier en service. Le Forum Social (qui organise les contre-manifestations) a condamné cet acte, tout en prenant fermement position contre la stratégie de terreur que les autorités (peut-être les services secrets) semblent utiliser pour criminaliser et affaiblir la cohésion du mouvement. La politique de la police est difficile de discerner.

Dans líaprès-midi de lundi, par exemple, la police a fait explosé la porte díun camion où elle craignait un attentat. En même temps, le secteur se trouvant autour du Stade Carlini, où 300 activistes sont actuellement logés, a été fouillé en raison d'une « menace de bombe ». Un petit dispositif incendiaire a été trouvé à l'intérieur d'une valiseÖ

Les policiers ont appréhendé ce même matin, plusieurs Tutte Bianche qui sortaient díun magasin où ils achetaient du plexiglass. L'intention de polices était de confisquer le matériel. Ils níy sont pas arrivé, mais ils ont embarqué un membre des Tutte Bianche au commissariat de police.

Au commissariat, il lui a été interdit de prendre contact avec un avocat. Malqgré cet isolement, les tutte bianche ont réussi à le retrouvé. Aussitôt, les policiers líont déplacé dans un autre commissariat. La police a alors inventé une histoire plexiglas volé et d'une plainte du propriétaire du magasin.

Cette histoire a été employée comme un prétexte pour un raid du stade Carlini. Le mensonge évident a été démonté par des reçus de caisseÖ

Des altercations ont lieu dans des villes différentes à travers l'Italie. A Turin, à Bologne et à Rome, les maisons des activistes divers ont été fouillées. À Milan et à Rome, les copains ont été arrêtés et fouillés sous le prétexte díavoir de la drogues sur euxÖ

La situation est tendue aussi dans la frontière suisse-italienne, où un groupe de cyclistes-activiste ont été plusieurs fois interdits de passer. Actuellement ces activistes occupent une maison vide en protestation

La situation devient lourde. Nous avons besoin de vous tous :
joignez à Gênes.

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