BRAVO !
ça lui pendait au nez, il s'est fait entarté, VIVE l'Internationale Patissière !
Glougloupons les PasGlopPasGlops.

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Quelqu'un pourrait me dire où est la tarte, je dois avoir les yeux encore embrumés, mais je ne l'ai pas vue.

babazouk.net

José Bové, ennemi de nos luttes ? La police doit se réjouir, elle n'a même plus besoin de faire la job sale, les éditorialistes de tous les torchons de la planète doivent la trouver bien bonne. Après tout, pour un nihiliste, c'est la meilleure façon d'attirer l'attention... et d'échapper à toute forme d'accusation... Bravo, collabo !

En voilà un nouvelle sympathique. Quand on joue sur le registre de la personnalisation des luttes, il ne faut pas se plaindre d'un retour de bâton. A quand le tour de Philipe Val, l'exécrable chef à poigne de Charlie Hebdo et autres Daniel Bensaïd, Christophe Aguiton ou Philippe Corcuff. Tous trois épargnent systématiquement le Monde dans leur critique de la pensée dominate. Etonnant ? Non, simple renvoi d'ascenseur. Il faut savoir que ce quotidien des puissants, par l'intermédiaire de son rédacteur en chef Edwy Plenel (ex-LCR), accorde uen effet ne large place à leur glose et à leurs ouvrages. Le mmouvement social n'a que faire des barons et autres notables. Pour éviter les tartes à la crème, il suffit d'appliquer la rotation des mandatés dont font parti les porte-paroles.

Guillaume

qui collabo??
qui adore les media?
qui manipule les symboles dacho-nationalistes?
on demonte un madco ricain,
et la merde vendue en bio par carrefour et autres?
qui sabote a la conf le travail serieux
et de fonddes 'rieseliens' et autres?
qui fricote avec tous les citoyennistes et autres
saloperies 'gestionnaires' de la planete?
qui prefere les mots bidon 'mondialisation' aux realités de l'economie, de la violence, de l'exploitation, la domination, l'asservissement...

alors une petite tarte... c'est meme gentillet...

ni dieu ni maitre ni pub ni leader ni media pourraves, ni leur petits valets... bové go home... retourne a montredon s'ils veulent encore de toi!!

et nous... a la conf et ailleurs... prenons nos vies, nos affaires en mains!

Tout cela me rapelle étrangement les évènements qui ont précédé ceux de 1968 à travers le monde entier.

Aujourd'hui, on voit ce que nombre d'idéalistes de ces jours glorieux sont devenus : des nantis, des menteurs, des manipulateurs. Des possédants, des fourbes. Et même un ancien président des Etats Unis d'Amérique qui envoyait quotidiennement ses chasseurs-bombardiers sur l'Irak entre deux fellations. Juste ce qu'il faut pour que Saddam ne soit pas trop méchant avec ses gentils voisins pourris de fric. Jamais assez pour qu'il saute. Faudrait pas que le pays de cocagne des trafiquants de brut, l'une des plus grande réserve d'or noir dans le monde, tombe entre les mains des Kurdes, des Chiites ou je ne sais quels autres saltimbanques qui pourraient se la péter Viet-Cong ou Afghansis dans les marais ou les montagnes. Les précieuses machines de guerre occidentales bourrées d'électronique n'aiment ni la boue ni l'altitude. Et faudrait pas que les mères de famille, les filles, les soeurs et les filles US se pointent avec des fleurs devant les baïonnettes du Capitole. Cela s'est déjà vu et ça fait très mauvais genre.

Bref voilà ce qu'ils sont devenus nos glorieux ainés : des tyrans dans les entreprises, les médias, la politique : DES SALAUDS !

Alors je pose une question. Une seule :

OU SEREZ VOUS DANS TRENTE ANS, CAMARADES ?

Jo Bo a le mérite d'exister. Et il n'a jamais trahi ! Qu'on l'entarte si on veut. Je préfère qu'on lui réserve ce sort plutôt que celui de ce petit italien à Gênes.

VIVA LA MUERTE ! C'est un ennemi mais grand poète qui avait dit ça, Miguel de Unnanumo. Mais puisqu'il ne nous reste que cela...

Lanzarote.

Erreur mon camarade. Ce n'est pas Miguel de Unanumo, poête, philosophe libertaire, ami de la CNT-FAI et néanmoins président de l'université de Salamanque, qui a crié Viva la Muerte, mais son bourreau, le gnome franquiste et phalangiste Milan Astray avant de lui donner la mort ("forcé" au suicide).
Viva Durruti, vive la Vie

il aurait dit quand même quelque chose de beau et de terriblement séduisant, ce gnôme.

Il ne pouvait pas en dire moins.

Mais rassemblant mes souvenirs, il me semble maintenant que c'est ce bonhomme qui a dit ça en sortant d'un office religieux pandant la guerre d'Espagne, sur le parvis de la Cathédrale de Burgos. Au grand Dam de ses pairs. Comme quoi, plus personne ne savait qui était qui et ce qu'il devait y avoir à dire ou à faire.

Lanzarote.

(bizare cette confusion... Abus de Champagne ?)

Merci à Ivani pour la rectification sur Unamuno. Il ne manquerait plus qu'on lui attribue ces cris qu'il a combattus au risque de sa vie ! En 36, effrayé par les désordres révolutionnaires, celui-ci avait de fait accepté la domination franquiste sur une partie du pays. Son discours à l'université de Salamanque, où il condamne un goût pour la mort très présent chez les généraux franquistes, et ce devant ces mêmes généraux, n'en demeure pas moins un modèle de courage et de résistance, et le camarade Lanzarote devrait bien le relire. Il y verrait combien le cri qu'il reprend à son compte, tout dirigé vers les AUTRES, et, ce n'est pas un hasard, prononcé par les forces de répression, est incompatible avec une révolution qui ne soit pas nationale, ou national-je ne sais quoi. Tout romantisme mis à part, il suffit de voir les photos du jeune italien assassiné ces derniers jours pour saisir le poids de ces mots. Que les carabinieri reprennent des méthodes franquistes, rien d'étonnant à cela. Il serait attristant de voir l'AUTRE côté leur reprendre leurs mots d'ordre. "Plutôt la vie".

et je reviens. J'ai dit une bourde mais on s'en tape. C'était le Général Molla ou un nom dans ce goût là qui a déclaré sur la parvis de la cathédrale de Burgos ce fameux "VIVA LA MUERTE". Et finalement, c'est assez beau, sorti de son contexte historique bien sûr.

Je me suis laissé emporté par ma colère quant à l'avenir des jeunes gens révoltés de Gênes. D'où la confusion dans mon esprit.

On parie combien qu'ils finissent comme nos dirigeants d'aujourd'hui ?

Lanza.

Pas de commentaire sur José Bové. Mais une inquiétude réelle face à cet acharnement à défendre un goût pour la mort que je ne peux concevoir que sous deux formes : pathologique, ou tristement romantique. Quíil naisse díune pulsion sadique ou díun complexe masochiste, le mot díordre Viva la muerte me paraît être en contradiction totale avec líidée même de révolte, qui est díabord appel à la vie, à une vie entière et bien réelle. Laissons la soif de martyre aux religieux en tous genres. Líesclave, quand il se soulève, risque sa vie et affirme par là une valeur qui le dépasse : la liberté. Mais ce risque, cette victoire sur la peur de la mort, ne saurait en aucun cas être un désir de mort. Líesclave, affrontant le maître, veut VIVRE. Cíest la VRAIE VIE que veut la révolte, et quíelle réalise même peut-être dans ses moments les plus flamboyants.

Quant à la critique des ex-révoltés, et ce quelle que soit sa justesse, je crains de voir dans líemploi qui en est fait une stratégie dont certains réactionnaires se réjouiraient fort. A quoi bon, puisquíeux aussi se sont rassis ? La récupération capitaliste, la bureaucratisation de líautre côté, voilà un terrain bien connu. Mais à qui la faute ? A ceux qui, líâge venant, se sont immobilisés, ou à ceux, plus jeunes, qui líont permis en ne prenant pas leur place ? A moins de désirer díadmirables galeries de statues, pour une adoration confortable et douce, je ne vois pas dans la trahison de certains meneurs un sujet digne de síattarder bien longtemps. Ce níest pas de statues dont a besoin la révolte, mais díhommes de CHAIR, et bien décidés à parler EN LEUR NOM.

Diviser pour mieux régner voici une devise qui peut laisser songeur...Je pense qu'une société saine c'est une société où chacun a le droit d'exprimer son opinion quelle qu'elle soit car celle-ci peut permettre à chacun de s' ouvrir à un autre état de conscience jusque-là insoupçonné.Depuis la nuit des temps l'être humain ne se réspecte pas et en fait autant pour toutes autres formes de vie sur terre.Je me pose souvent la question "pourquoi quelque chose plutôt que rien".Ni spiritualité ni religions ni autres réflexions humaines ne m'a donné de réponses stisfaisantes.Cependant, une constatation universelle m'a sauté aux yeux: la souffrance n'épargne personne, est insuportable pour celles et ceux qui la subissent où qui restent impuissants face à la souffrance d'autrui.Est-elle nécessaire à la vie ? je n'ai pas de réponses. Par ailleurs il existe une énergie, un flux, une chaleur...impalpable que je ne saurais exprimer par le mot Amour tellement celui-ci a été galvaudé; une "chose" impalpable donc, qui nous pousse à l'empathie au lieu de la haine.Pouvons-nous vivre que d'amour ? Je n'ai toujours pas de réponses.Je ne sais pas s'il est plus facile de faire du mal à quelqu'un ou s'il est plus difficile d'essayer de comprendre, d'aider autrui mais d'expérience j'ai vu des personnes sombrer à cause de la souffrance et d'autres être sauvées grâce à l'amour bienveillant.Par contre, je ne crois pas qu'une poignée d'individus privilégiés ait le droit d'imposer leur conception du bien-être au détriment de celui des autres.Alors si sur cette planète il reste encore des gens qui ont le courage de s'opposer à toutes formes de dictatures je les soutiens sans vénération, souhaitant que toutes les voix soient entendues.Et pour ce qui est de la tarte à la crème, je suis ravie de constater que José est toujours concidéré comme un simple mortel. L'humour et l'autodérision font parties des meilleurs armes pour cette bataille pour la liberté de vivre dans les "moins pires conditions".Une autre devise me viens à l'esprit "l'union fait la force"...

J'ai pas de sympathie particulière pour Bové, mais c'est débile de l'entarter !
Entarter Bill Gates ou BHL, d'accord : il n'y a rien à discuter avec ces gens là !
Mais José Bové ! Il est criticable, mais il est possible de le contredire publiquement plutôt que de lui envoyer une tarte : quel intérêt ? Où est le débat ? Tant mieux que certaines personnes apparaissent dans les médias et ailleurs pour parler au nom des mouvements pour une autre mondialisation. Tant mieux que ce soit plusieurs personnes, avec leurs nuances et leurs différences. Vive les Susan George, José Bové, Aguiton, Bensaïd, Corcuff, Cassen, Tartakowski, Pierre Carles, <Bourdieu, Serge Halimi ( eh oui, lui aussi il personnalise la critique de la presse, n'en déplaise à PLPL ) etc... même si je ne suis pas d'accord avec tous, et même si il y a pas assez de femmes dans cette liste ( alors qu'elles sont des victimes de la mondialisation capitaliste ).
Les abrutis qui débattent à coup de tartes à la crème et qui se font du fric en vendant les images de José Bové entarté dans les médias qu'ils dénoncent ne méritent que le mépris. Ils critiquent la personnalisation, mais la tarte à la crème dans la gueule c'est du terrorisme publicitaire et médiatique. C'est le degré 0 du débat politique et démocratique de la part de gens qui dénoncent les "personnalités" au nom de la démocratie.
C'est se tromper d'ennemis : allez entarter Jospin ou Chirac ( plus difficile n'est ce pas ? ) plutôt que de calomnier bêtement des militants ou des intellos sincères !

Sylvain